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Re: Actu France et Monde

30 Avr 2016, 07:49

IceCold, Je n'ai pas lu cela sur la provence à la base.

Pour ce qui est de "Marseille", normal qu'ils en fassent des caisses, c'est du chauvinisme, rien de plus.
La série s'appellerait "Limoges" ou "Rennes" ils diraient ce qu'ils pensent

Re: Actu France et Monde

01 Mai 2016, 23:48

Information
«Carlos Ghosn : 7,2 millions d’euros pour un mi-temps ?» C’est ainsi que le cabinet Proxinvest, spécialisé dans le conseil aux investisseurs, titrait l’une de ces notes en 2015. Le salaire du patron de Renault, qui a doublé en 2014, agite de plus en plus la sphère financière. Vendredi, les actionnaires ont rejeté sa rémunération au titre de l’année 2015. Une première depuis l’instauration du «Say on Pay» en 2014 qui oblige les entreprises cotées en bourse à consulter les porteurs. A 54,12%, ils ont émis un avis négatif sur les émoluments du PDG du constructeur qui se sont élevés l’an dernier à 7,251 millions d’euros – 1,23 million d’euros en salaire fixe, 1,78 million pour la part variable et 4,18 millions sous forme de d’actions de performance. A cette somme, il faut ajouter les 8 millions qu’il touche en tant que patron de Nissan. Le Conseil d'administration a confirmé la rémunération, après le vote. Une situation intolérable pour Loïc Dessaint, directeur général de Proxinvest.
Cette double rémunération est abusive, selon vous ?

Dans ces proportions, oui. A partir du moment où Carlos Ghosn partage son temps entre Nissan et Renault, ce qu’il avoue lui-même, c’est comme s’il faisait deux mi-temps. Il devrait donc être payé chez Renault deux fois moins qu’un dirigeant du CAC40. Or, la moyenne, c’est 4,3 millions d’euros. J’estime donc que la rémunération devrait tourner autour de 2 millions d’euros, ce qui est déjà une belle somme. En cumulant les deux revenus, il touche un total annuel de 15 millions d’euros, soit l’équivalent de 764 fois le Smic, c’est énorme. Ce n'est pas légitime.

Même les grands actionnaires ne comprennent pas qu’on accepte un écart aussi important entre le salarié de base et les dirigeants. La plupart réclament la publication du «CEO-to-worker pay ratio», soit l’écart entre la rémunération du PDG et le salaire moyen des salariés. Les sociétés anglo-saxonnes le fournissent, les sociétés françaises ne veulent pas. A Proxinvest, on l’a calculé. Juste en tenant compte des 7,2 millions d’euros qu’il touche chez Renault, donc sans Nissan, nous arrivons à un écart de 161 (1).
Sa rémunération avait déjà doublé en 2014. L’augmentation n’est que de 0,49% en 2015. Pourquoi ce rejet n’arrive-t-il qu’aujourd’hui?

Les deux années précédentes, il y a déjà eu beaucoup de contestation. En 2014, la première année du «Say on Pay», 64% des actionnaires ont voté pour. La deuxième année, c’est passé à 56%. A ce niveau, c’est un désaveu. En Angleterre, lorsque a contestation atteint les 20 ou 30% sur le «Say on Pay», c’est considéré comme une fronde des actionnaires. Et le conseil de rémunération écoute alors les actionnaires, les rencontre. Cela ne fonctionne pas comme ça chez Renault. Lors d’une assemblée générale, un actionnaire avait demandé quelle leçon il tirait de l’approbation à seulement 64%, lors du premier «Say on Pay» en 2014.

Ghosn s’était tourné vers les administrateurs, il y a eu un flottement, puis il a dit que la majorité était pour et qu’ils avaient pris note. En clair, ça veut dire : circulez, il n’y a rien à voir. Carlos Ghosn domine son conseil, il domine l’assemblée générale, il domine le groupe. Il n’est pas dans la communication avec les actionnaires. J’ai aussi l’impression que les gros actionnaires se sont réveillés cette année, qu’ils ont enfin pris conscience que Carlos Ghosn touchait deux salaires.
Parce que les actionnaires ne le savent pas ?

Le salaire que touchait Ghosn chez Nissan a longtemps été confidentiel. La France a introduit la publication des rémunérations en 2001, ce qui n’était pas encore le cas au Japon. A Proxinvest, nous réclamions cette information auprès de Renault. On nous répondait que toutes les informations étaient dans le document de référence de Renault [le rapport annuel qui détaille l’activité de l’entreprise et la situation financière, ndlr]. Mais, bien sûr, il n’y avait rien. Et puis, la loi au Japon a été modifiée, les grosses rémunérations des dirigeants ont été publiées. Nous avons alors demandé à l’AMF [le gendarme de la Bourse, ndlr] qu’elle exige de Renault la publication de cette information dans le document de référence de Renault. C’est une des rares fois où l’AMF a utilisé son droit d’injonction.
Donc, maintenant, tout le monde connaît le salaire de Ghosn chez Nissan…

Ce n’est pas encore complètement transparent. Il est bien noté dans le document de référence, Mais pour lire les 400 pages du rapport, il faut se lever de bonne heure. Les petits actionnaires ne le font pas. Ils lisent seulement l’avis de convocation de l’assemblée générale. Or, le salaire de Nissan n’y est pas indiqué. On le réclame, en vain. Une note de bas de page nous suffirait ! Même les gros investisseurs passent à côté de cette information. L’an dernier, ISS, la plus grosse agence de conseil aux actionnaires au monde, avait oublié de mentionner dans son étude que Ghosn bénéficiait d’une rémunération de 8 millions d’euros chez Nissan.

En septembre 2015, alors que Carlos Ghosn était en tête du classement des dirigeants français les mieux payés, on a publié une note où nous avons cité une série d’investisseurs étrangers qui avaient voté pour sa rémunération. On leur a rappelé que Ghosn n’avait pas le don d’ubiquité, qu’il ne pouvait travailler que sept jours sur sept, une moitié chez Renault et l’autre chez Nissan. Une fois que ces investisseurs sont face à cette info, ça les a fait réfléchir et, du coup, ils se sont mis à regarder le dossier. C’est ce qui explique la majorité du vote contre.
«Les dirigeants sont déjà très bien payés avec la part fixe et les bonus annuels»
Le conseil d’administration se défend en présentant les très bons résultats de Renault en 2015 : un chiffre d’affaires record de plus de 45 milliards d’euros, en hausse de 10,4% et une marge opérationnelle de 5,1%, en avance sur les objectifs…

Tout le monde est d’accord pour dire que la performance de Renault est bonne. Mais il y a un point important qu’il faut savoir. Le comité de rémunération fixe des critères de performance pour calculer la part variable du salaire du PDG. En début d’année 2015, trois critères ont été retenus : le rendement des fonds propres, la marge opérationnelle et le free cash flow [les liquidités dont dispose l’entreprise, ndlr]. Les deux premiers critères ont été atteints, le rendement et la marge ont augmenté. Très bien. Mais le free cash flow [flux de trésorerie disponible] a baissé. Comment se fait-il alors que l’intégralité du bonus a été versée alors qu’un des trois critères, qui pèse pour 40% dans le montant de ce bonus, n’a pas été atteint ? Il y a un décalage entre les critères qu’ils ont retenus en 2015 et ceux qu’ils invoquent aujourd’hui pour justifier le versement de la part variable. La croissance du chiffre d’affaires, je trouve ça très bien. Mais on ne peut pas changer les critères en cours de route.
Dans les 7 millions d’euros sont inclus les 4 millions en actions de performance, qu’il ne touchera pas avant trois ans et encore, sous conditions. Faut-il en tenir compte dans le calcul de la rémunération ?

Bien sûr. Certes, Ghosn n’est pas sûr de toucher les 100 000 actions promises. Il peut n’en recevoir aucune ou une partie, en fonction de l’atteinte de certains critères de performance. Mais il faut nuancer. Ces actions de performance ont été valorisées en 2015 à 41 euros l’unité – d’où les 4 millions d’euros indiqués. Or, en 2015, l’action de Renault a toujours été coté au-dessus [le cours le plus bas observé était autour de 60 euros, ndlr]. Il y a eu une décote, justement pour tenir compte de l’aléas. Donc, Ghosn peut ne rien toucher, mais si Renault fait des performances correctes, non seulement il recevra les 100 000 actions, mais il les vendra à un cours bien plus élevé que 41 euros. Le cours actuel est de 84 euros. Ces 100 000 actions valent aujourd’hui 8,4 millions d’euros…
Vous êtes en désaccord avec l’attribution de ces actions gratuites ?

Oui. Nous estimons que les dirigeants sont déjà très bien payés avec la part fixe et les bonus annuels. Ces rémunérations de long terme, sous forme d’actions gratuites, doivent vraiment récompenser une surperformance et ne pas être attribué tout le temps. Dans une version précédente de la résolution d’attribution d’actions gratuites, qui devait être soumise à l’assemblée générale, il était indiqué que si Renault faisait moins bien que ses concurrents, Carlos Ghosn aurait quand même le droit de toucher une partie de ces actions de performance, 25% de mémoire. Nous n’étions pas d’accord et nous recommandions de voter contre cette résolution. Du coup, pour convaincre les actionnaires de voter en faveur de cette résolution, le conseil d’administration a revu les conditions de performances, quelques semaines avant l’assemblée générale. S’il fait moins bien que les concurrents, ce sera zéro.
«La performance d’une entreprise n’est pas le fait d’un seul individu, c’est un projet collectif»
Mais si vous dénoncez ces salaires trop élevés, ce n’est pas pour obtenir une augmentation des dividendes versés aux actionnaires ?

Non, on vote souvent contre les résolutions qui accordent trop de dividendes. On milite par exemple depuis quelques années pour qu’EDF arrête d’en verser. Même le plus gros gérant d’actifs au monde, Blackrock, appelle les sociétés à davantage investir plutôt que de pratiquer trop de rachats d’actions et de verser trop de dividendes. Mais, c’est vrai, j’ai l’impression que les dirigeants essaient d’acheter les actionnaires, en leur disant : regardez, on vous verse de gros dividendes, alors votez pour le reste.
L’Etat qui vote contre la rémunération de Carlos Ghosn, ça vous satisfait ?

Oui, bien sûr. Mais sur la question de gouvernance, l’Etat a été mauvais. Une résolution, adoptée vendredi, le prive de faire usage de son droit de vote double pour un ensemble de questions, dont celle de la rémunération (2). Alors, quand l’Etat reproche un niveau de rémunération tout en laissant faire la mise en place de règles qui ne lui permettent plus de contrôler cette rémunération, on trouve que ce n’est pas cohérent.
Vous réclamez une modification du «Say on Pay», qu’il ne soit plus simplement consultatif ?

Oui, absolument. Nous voudrions un modèle à l’anglaise, contraignant, où les actionnaires votent, tous les trois ans, sur la politique de la rémunération, sur la manière dont sont calculées la part fixe et la part variable. Il n’est pas légitime qu’un dirigeant puisse bénéficier d’une rémunération contre l’opinion d’une majorité des propriétaires de l’entreprise. Que Carlos Ghosn soit bien rémunéré, c’est normal, mais il y a un problème de gouvernance. Nos clients investisseurs se demandent jusqu’où on peut laisser un dirigeant décider tout seul de sa rémunération, comme il le fait chez Nissan.
Vous comprenez les salariés qui dénoncent cette rémunération ?

Ils ont raison. Les salariés acceptent de faire des concessions en termes de non-remplacement, de gel ou de d’augmentation limitée de leurs revenus, en échange d’un taux d’occupation des usines plus élevé, donc d’une meilleure productivité pour l’entreprise. En échange, il faut que les dirigeants soient exemplaires. Comment peut-on réclamer des efforts aux salariés si le patron s’en met plein les poches ? Certains en France l’ont compris. Ce n’est pas le cas chez Renault. La performance d’une entreprise n’est pas le fait d’un seul individu. C’est un projet collectif. Des gens se lèvent tous les matins et essaient de faire de leur mieux. Même si Ghosn est un très bon dirigeant, il n’est pas seul.

(1) Selon le syndicat américain AFL-Cio, le «CEO-to-worker pay ratio» moyen, en France, tourne autour de 100.

(2) La loi Florange de 2014 permet de déroger à la règle «une action, une voix». Pour les actionnaires fidèles, leurs voix comptent double.

(*) Et non 760 fois comme indiqué dans une version précédente.
Richard Poirot

http://www.liberation.fr/france/2016/05 ... me_1449806

Re: Actu France et Monde

02 Mai 2016, 18:53


Information
Greenpeace a publié lundi 248 pages de documents prouvant à ses yeux l'étendue des conséquences néfastes sur la santé et l'environnement qu'aurait le traité de libre-échange TTIP en négociation entre l'UE et les Etats-Unis, une fuite aussitôt minimisée par Bruxelles.

"Aucun accord commercial de l'Union européenne n'abaissera jamais notre niveau de protection des consommateurs, de sécurité alimentaire ou de protection de l'environnement", a affirmé la commissaire au Commerce Cecilia Malmström, qui mène la négociation côté européen, face à cette fuite inédite qui confirme selon Greenpeace "les menaces sur la santé, l'environnement et le climat" du futur TTIP.

Une "tempête dans un verre d'eau", a estimé Mme Malmström qui regrette des "malentendus", l'ONG Greenpeace fondant ses critiques sur des documents de travail provisoires. Mais elle a reconnu aussi que vu l'ampleur des divergences, "dans certains domaines (...), il n'y aura tout simplement pas d'accord" entre Américains et Européens.

Une manière de déminer le terrain alors que cette négociation engagée en 2013 sur le TTIP, également appelé Tafta, a suscité une levée de boucliers en Allemagne et plus récemment en France, où les socialistes au pouvoir durcissent le ton à un an des élections.
Les Européens sont particulièrement mal à l'aise face au recours souhaité par les Etats-Unis à l'arbitrage pour trancher d'éventuels différends entre les Etats et des multinationales qui s'estimeraient lésées par une législation nationale.

Allemands et Français sont aussi très sourcilleux sur tout ce qui touche à l'agriculture et à l'environnement. Dimanche, le président François Hollande a averti que la France dirait "non à toute conclusion qui mettrait notre agriculture en difficulté".

- 'On ne peut pas faire confiance à la Commission'-

Dans les 248 pages de documents de négociations mises en ligne lundi matin par l'antenne néerlandaise de Greenpeace, treize des 17 chapitres du futur accord (dont l'agriculture, les droits de douane, la coopération règlementaire, les tribunaux d'arbitrage etc) sont passés en revue. Pour chacun sont mentionnées entre crochets les positions européennes et américaines.

Les documents --produits selon l'ONG à partir d'originaux recopiés puis détruits afin de protéger la source de la fuite-- sont antérieurs au treizième round des négociations, qui s'est tenu la semaine dernière à New York.

Inaboutis, ils exposent les divergences encore substantielles entre les deux parties, qui négocient depuis mi-2013 ce traité visant à abolir les barrières commerciales et réglementaires entre les deux zones.

Exemple: les Américains refusent catégoriquement d'arrêter de produire des vins portant des noms d'appellations protégées en Europe, comme le Champagne, le Chablis ou encore le Chianti.

Pour les détracteurs du traité, à qui ces fuites ont redonné du grain à moudre, l'Europe s'expose à un abaissement de ses standards en matière d'agroalimentaire.

"Le contraste entre les positions officielles de chaque partie est bien plus fort que ce que la Commission européenne a bien voulu reconnaître publiquement", a commenté Reinhard Bütikofer, qui copréside le groupe des Verts au Parlement européen.

"De toute évidence, on ne peut pas faire confiance à la Commission pour bien défendre les intérêts européens dans cette bataille politique", a ajouté l'eurodéputé allemand.

Un avis partagé par le collectif "Stop Tafta" (Les Amis de la Terre, Foodwatch, etc) et par Jorgo Riss, directeur de Greenpeace Europe, pour qui "les négociations doivent s'arrêter parce que les négociateurs actuels n'agissent pas dans l'intérêt du public".

-'Entretenir la méfiance de l'opinion'-

En Allemagne, où l'opposition au TTIP dans la société civile est très nourrie, le quotidien Süddeutsche Zeitung, qui a obtenu les documents à l'avance, juge que "la réalité des négociations surpasse les pires pressentiments".

"C'est normal que dans des négociations (...) les deux parties aient des positions différentes", a tempéré le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, confirmant le "grand intérêt" de Berlin pour la conclusion d'un accord.

Allant plus loin que Cecilia Malmström, le négociateur en chef pour l'UE Ignacio Garcia Bercero a assuré que "certains des commentaires de Greenpeace sur les documents fuités étaient complètement faux".

"Nous avons été très clairs sur le fait que nous n'accepterions aucun accord qui impliquerait un quelconque changement de notre réglementation sur les OGM", a-t-il notamment défendu.

"Les interprétations faites de ces documents semblent être au mieux trompeuses et au pire totalement erronées", a renchéri aux Etats-Unis un porte-parole de la Représentation américaine au Commerce extérieur (USTR), qui mène les négociations avec Bruxelles.

Le président américain Barack Obama souhaite que les négociations soient bouclées avant son départ en janvier 2017. Et une semaine après sa visite en Allemagne où il a réaffirmé ce voeu, la fuite de Greenpeace ne peut être une coïncidence, ont fait valoir certains défenseurs du traité.

"Cette publication a pour but d'entretenir la méfiance de l'opinion", a dénoncé le patronat de l'industrie chimique allemande.

Si cet accord passe c'est la fin du monde économique et du monde tout court tel qu'on le connaît, ils sont en train d'ouvrir la boite de pandore et de donné plus de pouvoir aux multinationales qu'aux États et ceux de manière légale sans qu'aucun citoyen européens n'aient son mot à dire, de plus c'est la commission européenne qui gère les négociations et non des élus...
La commission qui a à sa tête l'ancien premier ministre luxembourgeois....
Cette commission dont ne voulait pas De Gaulle....

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 11:50

Et maintenant, c' est le dessinateur Siné qui s' en va ...

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 12:19

IceCold a écrit:Mefi quant aux «infos» de La Prov, les gars font beaucoup dans le buzz sensationnaliste mais ils racontent bien souvent de la merde. Ligne édito faite pour la petite bourgeoisie qui a peur et qui aime frissonner.


http://www.20minutes.fr/marseille/18401 ... ens-prison


Et la France d'aujourd'hui...

Beauvais : venus éteindre un feu de scooter, les pompiers reçoivent un parpaing
Information
Selon le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Oise, des pompiers de la caserne de Tillé ont été victimes d’une agression au cours d’une intervention à Beauvais mardi soir.

Initialement appelés pour l’incendie d’un scooter, ils ont été accueillis par une dizaine d’individus qui les ont pris à partie. Insultés et cibles de projectiles – parmi lesquels figuraient un parpaing -, les soldats du feu se sont dans un premier temps repliés avant de revenir sur les lieux, accompagnés de la police, pour circonscrire définitivement les flammes.

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 13:51

je comprends pas, vraiment.

que tu te rebelle contre l'autorite, c'est con mais ca peut se comprendre, surtout venant de gamin desoeuvres.

mais balancer des parpaings sur des mecs juste parcequ'ils ont un uniforme quand ils viennent eteindre un incendie :nawak:

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 14:40

Betsamee, un incendie qu'ils ont eux même allumé pour les faire venir.

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 15:27

c'est quoi leur probleme avec les pompiers ?

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 16:26

Betsamee, uniforme / état français. Tout ce qui représente la France est à détruire.


Et puis dans beaucoup de cas:

feu de poubelle/scooter -> pompiers arrivent -> caillassage -> pompiers repartent et reviennent avec police -> mission "caillassage de la police" accomplie.


Et jamais rien n'est fait pour lutter contre ça vu qu'ils ne prennent jamais rien comme peine (ou alors symbolique)

d'ailleurs, ça a donné quoi les caillassages des pompiers en Corse ? :-k


Edit
Information
Quatre drapeaux tricolores ont été arrachés de la façade de l’Hôtel de ville de Toulouse, dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon le maire Jean-Luc Moudenc, l’un d’eux a été brûlé…

:nawak:

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 17:54

sonny, je ne pense pas qu'il y ait une volonté délibérée de passer sous silence des actes aussi peu défendables. Le problème étant surtout l'identification des personnes qui agissent cachés, masqués et très furtivement.

Les dernières nouvelles que j'ai entendues concernant la Corse, c'était que l'enquête suivait son cours et qu'il y avait eu, il me semble, des interpellations. Mais je ne suis pas sûr, ça date un peu maintenant.

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:18

Gastibelza, La plupart du temps on entent que les mecs interpelés sont "très défavorablement connus des services de police".

On a des mecs qui à 25 ans ont plus d'une 20aine de condamnations (et pas pour avoir volé un bonbon à la boulangerie).

On a une justice très laxiste, c'est connu.

Bon, après c'est toujours plus dur que de retrouver un voleur de scooteur (avec recherche ADN toussa :cretin: :mrgreen: )

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:32

Bets pourquoi attaquer les pompiers ?

Plusieurs réponses évidentes:

1- Quand tu appelles les pompiers tu composes le 18 1 et 8 soit 1 la première lettre de l'alphabet et 8 le H: AH= Adolphe Hitler. Ils s'en prennent seulement à un symbole du nazisme

2- Ca fait pimpon, ça a un girophare, ça a des costumes, on les appelles en tapant un numéro à 2 chiffres. C'est très facile de confondre un flic et un pompier

3- Crocodile


convaincu ?

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:34

je suis fan de 1. :lol:

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:36

:ptdr:

Sinon, personnellement, j'autoriserai l'utilisation des flashball létaux contre les enkulays qui attaquent les pompiers et je mettrai des coups de tonfas aux membres de la familles qui viendraient se plaindre de violence policière. 8)

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:40

ça a donné quoi les caillassages des pompiers en Corse ? :-k
Ils ont été pendus par les couilles

Sinon en dehors du fait qu'ils aient fait l'amalgame avec les musulmans, je trouve la vengeance collective plutôt saine, l'autojustice si elle dérape pas c'est le top

Au collège un mec c'était fait éclaté par 4 racailles, plutôt que de prevenir les flics le grand frère et des potes sont allés dans la cité en nombre et on éclatés les 4 mecs

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:42

Vous comprenez pas que ces jeunes appellent à l'aide parce que la France, ce pays de racistes, ne leur donne pas de travail ? redaface2

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:43

John, ils appellent à l'aide pour pouvoir la caillasser, c'est pas con

Re: Actu France et Monde

05 Mai 2016, 18:54

Information
Les collègues de Denis Cateysson se sont mobilisés et lui ont fait don de jours de repos afin qu’il puisse rester avec son fils Sylvain, le temps de sa chimiothérapie.

Depuis le 14 janvier, Denis Cateysson n’est pas retourné travailler. Son chef Robert Goncalves, responsable technique à France Boissons à Clermont lui a dit : « Occupe-toi de ton gamin, nous, on va se débrouiller ». Sylvain, 13 ans, est alors hospitalisé pour des douleurs en bas du ventre. « Quatre jours après, le couperet est tombé. Il souffre d’un lymphome anaplasique à grandes cellules. Pour moi, c’était impossible à 13 ans », explique son père. Depuis que le cancer des ganglions de son fils a été diagnostiqué, il emploie des termes médicaux.

A LIRE AUSSI : Quand les Auvergnats et les Limousins donnent leurs RTT à leurs collègues
Une chance inespérée

Pour qu’il puisse rester avec son fils, ses collègues se sont mobilisés et lui ont donné environ 150 jours de congés. Quatre-vingts personnes des sites de Vichy, Nevers, Montluçon, Aumont-Aubrac se sont mobilisés. L’idée est partie de Michel Chossaière. Et puis l’histoire a touché un peu tous les employés. « Les chefs de service en ont parlé à leur équipe », explique Andres Blanco, commercial. « On ne pouvait pas faire grand-chose. Lui donner des jours, c’était le minimum ».

Pour Denis et son fils, c’est une chance inespérée. Le directeur de Nevers l’a appelé pour me dire qu’un salarié d’une vingtaine d’années, sans enfant et qui ne le connaît pas a voulu donner un jour parce que si par malheur ça lui arrivait il aimerait bien que les autres fassent un geste pour lui.

Ses collègues les plus proches n’ont pas fait que lui donner des jours, « ils me sortent aussi », ajoute Denis Cateysson. Depuis le 15 février, le protocole de chimio a été mis en place. Avec son fils, ils passent deux semaines à la maison puis une semaine à l’hôpital. Mais pendant les deux semaines à la maison, ils ne sortent pas. Denis s’est fait vacciner contre la grippe, il ne doit pas attraper de maladie car les défenses immunitaires de Sylvain sont quasi inexistantes. Plus personnes ne peut venir chez eux. Le quotidien est chamboulé : entre la prise des médicaments, le ménage deux fois par jours, les repas. « Je n’achète plus que du congelé que je fais cuire directement, il ne peut plus boire que de l’eau en bouteille, le linge doit être lavé très régulièrement ». Un quotidien qui habite le père toujours sur le qui-vive. « Maintenant j’ai appris à vivre avec des peut-être, des on verra et normalement ». Les moments de doute et d’angoisse sont nombreux. Les moments de joie se font plus rares. Son prof principal de français est venu. Le principal du collège du Donjon où il est scolarisé aussi. « D’habitude, c’était plutôt lui qui allait dans son bureau… Alors là ça lui a fait vraiment plaisir », glisse Denis. Sylvain reçoit également de nombreux messages de ses copains par Facebook notamment.

Sylvain voudrait que son père invite tous ceux qui lui ont permis de rester avec lui quand ça sera fini. La maison est trop petite mais l’idée est là.

Marie Collinet

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 98010.html

Re: Actu France et Monde

06 Mai 2016, 07:36

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... tor=AL-54-

J'espère qu'elle aura gain de cause et qu'elle touchera une belle indemnité de la part de l'Etat.

Re: Actu France et Monde

06 Mai 2016, 07:45

Bibpanda a écrit:
Information
Les collègues de Denis Cateysson se sont mobilisés et lui ont fait don de jours de repos afin qu’il puisse rester avec son fils Sylvain, le temps de sa chimiothérapie.
Spoiler: montrer
Depuis le 14 janvier, Denis Cateysson n’est pas retourné travailler. Son chef Robert Goncalves, responsable technique à France Boissons à Clermont lui a dit : « Occupe-toi de ton gamin, nous, on va se débrouiller ». Sylvain, 13 ans, est alors hospitalisé pour des douleurs en bas du ventre. « Quatre jours après, le couperet est tombé. Il souffre d’un lymphome anaplasique à grandes cellules. Pour moi, c’était impossible à 13 ans », explique son père. Depuis que le cancer des ganglions de son fils a été diagnostiqué, il emploie des termes médicaux.

A LIRE AUSSI : Quand les Auvergnats et les Limousins donnent leurs RTT à leurs collègues
Une chance inespérée

Pour qu’il puisse rester avec son fils, ses collègues se sont mobilisés et lui ont donné environ 150 jours de congés. Quatre-vingts personnes des sites de Vichy, Nevers, Montluçon, Aumont-Aubrac se sont mobilisés. L’idée est partie de Michel Chossaière. Et puis l’histoire a touché un peu tous les employés. « Les chefs de service en ont parlé à leur équipe », explique Andres Blanco, commercial. « On ne pouvait pas faire grand-chose. Lui donner des jours, c’était le minimum ».

Pour Denis et son fils, c’est une chance inespérée. Le directeur de Nevers l’a appelé pour me dire qu’un salarié d’une vingtaine d’années, sans enfant et qui ne le connaît pas a voulu donner un jour parce que si par malheur ça lui arrivait il aimerait bien que les autres fassent un geste pour lui.

Ses collègues les plus proches n’ont pas fait que lui donner des jours, « ils me sortent aussi », ajoute Denis Cateysson. Depuis le 15 février, le protocole de chimio a été mis en place. Avec son fils, ils passent deux semaines à la maison puis une semaine à l’hôpital. Mais pendant les deux semaines à la maison, ils ne sortent pas. Denis s’est fait vacciner contre la grippe, il ne doit pas attraper de maladie car les défenses immunitaires de Sylvain sont quasi inexistantes. Plus personnes ne peut venir chez eux. Le quotidien est chamboulé : entre la prise des médicaments, le ménage deux fois par jours, les repas. « Je n’achète plus que du congelé que je fais cuire directement, il ne peut plus boire que de l’eau en bouteille, le linge doit être lavé très régulièrement ». Un quotidien qui habite le père toujours sur le qui-vive. « Maintenant j’ai appris à vivre avec des peut-être, des on verra et normalement ». Les moments de doute et d’angoisse sont nombreux. Les moments de joie se font plus rares. Son prof principal de français est venu. Le principal du collège du Donjon où il est scolarisé aussi. « D’habitude, c’était plutôt lui qui allait dans son bureau… Alors là ça lui a fait vraiment plaisir », glisse Denis. Sylvain reçoit également de nombreux messages de ses copains par Facebook notamment.

Sylvain voudrait que son père invite tous ceux qui lui ont permis de rester avec lui quand ça sera fini. La maison est trop petite mais l’idée est là.

Marie Collinet

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 98010.html


Ça ça fait vraiment du bien dès le matin.
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