MassaliaLive.com

[iamaseb]

Ok, c'est dans ce sens là que tu entendais "le seulement 2 attentats". Alors oui, tu as raison, il y a eu plus que deux attentats ou actes violents. Je te le concède volontiers.

Pour revenir à mon propos initial et notamment la comparaison à Cuba,ce que je signifiais, c'est que force est de constater qu'après une série d'événements majeurs et graves, le risque de dérive est grand (et d'un point de vue personnel, c'est ce qui se passe actuellement en France).

En ce sens, il me semble qu'on oublie parfois un peu trop vite ce qu'à pu vivre un pays comme Cuba. Ce qu'à pu vivre la France après sa révolution de 1789, mais aussi l'URSS après sa révolution (17 pays je crois ont déclaré la guerre à la Russie il me semble)... les exemples sont nombreux.

A de nombreuses reprises on me fait part des dérives démocratiques graves des sociétés dites communistes. On l'utilise souvent comme un argument à mes dépends, alors même que je suis tout à fait conscient de ces dérives, et ne les accepte pas. Aussi, et c'était un peu la boutade de mon post, je m'attends aujourd'hui à ce que tout ceux qui me rappellent ces dérives, soient aujourd'hui engagés contre les présentes dérives.

[Rob77]

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/02/03/etat-d-urgence-le-ministere-capitule-sur-l-assignation-a-residence-de-halim-abdelmalek_4858873_3224.html

Pour faire plaisir aux anti — état d'urgence.

On se fait chier à relancer la chaleur humaine virtuelle à coup de troll de haute facture, et toi, tu te ramènes avec des sujets sérieux...

On est pas aidé.

[iamaseb]

En même temps l'actualité est morose Rob77. Tu as vu ce qui se passe en Turquie, entre 250 000 et 400 000 Syriens exploités. Mais comment veux-tu être compétitif contre ça...

[Rob77]

En même temps l'actualité est morose Rob77. Tu as vu ce qui se passe en Turquie, entre 250 000 et 400 000 Syriens exploités. Mais comment veux-tu être compétitif contre ça...

Le code du travail est bien trop lourd, complexe et contraignant en France. Nos entrepreneurs, animés des meilleures intentions, ne peuvent pas lutter efficacement contre cette concurrence déloyale.

Les énarques du PS qui nous gouvernent n'ont pas su le comprendre, on se tape donc un taux de chômage record.
Je parle même pas des syndicats gauchistes ne cherchant qu'à préserver leurs avantages et leurs postes de permanent.

La décadence touche ma France, et pas un seul politicard n'a le courage de nommer les problèmes, et de les affronter sans trembler.

[iamaseb]

La décadence touche ma France, et pas un seul politicard n'a le courage de nommer les problèmes, et de les affronter sans trembler.

Mais ils le nomment ! C'est bien ça le pire, mais ils agissent pas. Ils ont pas le courage politique de prendre les mesures impopulaires pourtant seules à même de sauver notre douce France.

C'est là que tu te dis que la démocratie ce n'est pas efficace. Si il n'y avait pas ce poids électorale, ça fait longtemps qu'on aurait pu mettre en place des politiques efficaces avec des gens compétents et neuf, adaptées à la modernité de notre temps.

[Jester]

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... -jours.php

[fourcroy]

Plus ça va, plus on se rend compte que cette histoire d'inscrire la déchéance dans la constitution est une ineptie de politicard. On est face à un problème complexe et très dangereux (le terrorisme djihadiste), et les Hollande, Sarkozy et le Pen n'ont rien de mieux à proposer...

[jarlandine]

La possibilité existe déjà dans la loi et de toute façon tout le monde sait bien que ça ne sert à rien, qu' il vaudrait mieux solutionner le problème autrement, par exemple , en s' attelant à donner du boulot ...

[sonny]

fourcroy, Et aussi que les anti râlent pour rien

[Bibpanda]

Si tu trouves que c'est anodin de modifier la constitution....

[sonny]

Bibpanda, Elle a déjà été modifiée une bonne vingtaine de fois en 50 ans tu sais (soit en moyenne une fois tous les 2 ans).

[Kenshi]

Je l'ai pas vu ici alors je le met parce qu'il me semble que ça rentre dans le cadre de discussions récurrentes depuis quelques temps, l'interview de Jacques Toubon (défenseurs des droits) par Le Monde :

Information

Jacques Toubon : « On entre dans l’ère des suspects »

Alors que le conseil des ministres a validé, mercredi 3 février, le projet de loi prorogeant une nouvelle fois pour trois mois l’état d’urgence, le Défenseur des droits s’alarme davantage encore du projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme, « qui fait de l’exception la règle ». Dans un entretien au « Monde », Jacques Toubon tape du poing sur la table à l’occasion de la publication ce jeudi du rapport annuel d’activité de l’institution qu’il dirige depuis juillet 2014. Le défenseur des droits a été saisi de 79 592 réclamations en 2015, soit un bond de 8,3 % en un an.

Quel est le rôle du Défenseur des droits sous l’état d’urgence ?

Il est de la responsabilité du Défenseur des droits, et je l’ai dit dès le lendemain des attentats de janvier 2015, de rappeler le droit et de rappeler aux libertés dans le souci de maintenir la cohésion sociale et l’équilibre entre sécurité et liberté. L’union dans la peur et l’objectif de sécurité, c’est du court terme. La cohésion du pays est un enjeu de long terme. Cette parole doit être portée quels que soient les sondages et les majorités parlementaires. Il ne faut pas baisser la garde face au terrorisme, mais c’est du maintien des exigences de notre démocratie dont je parle, pas d’une arme de guerre prête à tirer.

N’avez-vous pas l’impression d’être inaudible dans un concert de surenchères sécuritaires ?

Pour le moment, ce qui a été mis en œuvre n’a pas constitué une atteinte fondamentale à notre niveau d’Etat de droit. La proclamation de l’état d’urgence, et son éventuelle prolongation de trois mois, sont des choix politiques, je n’ai pas à en juger. Je m’inquiète, en revanche, lorsque l’éventuelle constitutionnalisation de l’état d’urgence autoriserait à prendre des mesures, de manière permanente, qui seraient aujourd’hui contestables au regard de la Constitution, comme la retenue de 4 heures lors d’un simple contrôle d’identité. Contrairement à l’avis du Conseil d’Etat de décembre, le gouvernement introduit ce qui ressemble fort à un état d’urgence glissant, un régime d’exception durable. De ce point de vue, pire que la prolongation de l’état d’urgence est le projet de loi de procédure pénale qui tend à faire de l’exception la règle pour un ensemble large d’infractions. Les restrictions des libertés ne seront pas limitées au temps de l’urgence, mais jusqu’à ce que le « péril imminent » cesse, c’est-à-dire aux calendes grecques. Il ne faudrait pas décider un tel abaissement de notre Etat de droit sans ouvrir un vrai débat. Les Français veulent-ils léguer à leurs enfants un Etat de droit inférieur à celui que la République a mis deux cents ans à bâtir ?

La lutte contre le terrorisme est tout de même un objectif légitime…

Certes ! Depuis les attentats de 1986, les gouvernements avaient toujours fait attention à ce que le cadre judiciaire général soit le moins possible entamé par la nécessité de lutter contre le terrorisme. C’est la caractéristique du modèle français de lutte dans ce domaine.

Concrètement, quelle mesure vous choque ?

Par exemple, il me paraît totalement contraire à nos principes de garder une personne aussi longtemps assignée à résidence à partir d’une supputation qu’elle représente un danger parce qu’elle revient d’un certain pays. On entre dans l’ère des suspects ! Ce ne sont pas des petites mesures, cela affecte la liberté d’aller à venir, le droit à la vie privée et à la correspondance privée, ou la liberté de travailler ou d’étudier. De même pour le nouveau régime de la légitime défense.

De quels types de réclamation avez-vous été saisis dans le cadre de l’état d’urgence ?

Nous avons reçu 49 réclamations. Certaines ont pu donner lieu à une médiation. La plupart sont à l’instruction. Elles concernent principalement la déontologie des forces de l’ordre au cours des perquisitions. C’est pourquoi, j’ai présenté mes premières recommandations au Sénat le 26 janvier, en particulier, sur la nécessaire indemnisation et le soin à prendre de la situation des enfants.

Que pensez-vous du projet du gouvernement sur la déchéance de nationalité ?

C’est une mesure qui porte atteinte au caractère indivisible de la République et de la citoyenneté. En plus, dans la norme suprême. Nous n’avions jamais à ce jour inscrit la question de la nationalité dans la Constitution. Le compromis envisagé sur la rédaction du projet de loi ordinaire n’empêchera pas la division légale des Français, au mépris des principes les plus sacrés et en un moment où le terrorisme voudrait justement nous dresser les uns contre les autres.

Le sort des réfugiés de Calais a été l’une des préoccupations majeures du Défenseur des droits en 2015… mais on n’observe guère d’amélioration. Que pouvez-vous faire ?

Il y a eu une décision du Conseil d’Etat qui a obligé l’Etat à prendre des mesures à caractère humanitaire. Mais si l’idée du gouvernement est de réduire le bidonville de Calais ou celui de Grande-Synthe à leur plus simple expression avant de les faire évacuer pour les fermer, c’est une erreur d’appréciation qui comporte de graves risques. En l’absence d’accord européen sur la politique migratoire et d’accord avec la Grande-Bretagne pour mettre fin à ce « mur », on reste dans une impasse qui comporte de graves atteintes aux droits fondamentaux. Plus largement, je vais publier ce printemps un rapport sur la façon dont la France applique les droits dont bénéficient les étrangers, migrants ou non. On y voit hélas, l’écart entre la proclamation et des droits, et la mise en œuvre effective.

Quelles sont vos priorités d’action pour 2016 ?

Notre mission cardinale est d’éviter le « à quoi bon » de personnes qui se sentiraient abandonnées par la communauté nationale. Soit parce qu’elles ignorent leurs droits, soient parce qu’elles ne savent pas à qui s’adresser. L’accès au droit de tous et la capacité des différents services publics à leur apporter une réponse sont un élément de cohésion nationale. Les 400 délégués du défenseur des droits sur le terrain offrent une grande proximité pour s’attaquer à ce phénomène de non-recours alors que les dénis de droits, face à l’administration, dans les situations de discrimination, mettent en cause l’égalité, qui est le principe de la République et le combat du Défenseur des droits.

Propos recueillis Jean-Baptiste Jacquin

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

[Betsamee]

rien de neuf sous le soleil en Israel, les animaux continuent a envoyer leurs enfants assassiner des civils, quasi quotidiennement.

Pareil que Boko Haram, ISIS et autre al Qaida , on a les meme ici.

[Cecco]

Ca discute sur le Brexit à Bruxelles.
Si on cède au chantage britannique, je propose alors pour 2017 le Frexit où on demandera nous aussi plein de choses absurdes sinon on est pas content et on s'en va.

[fourcroy]

Umberto Eco, incarnation de la culture s'il en fut, est mort. Cet article du Monde, un peu bordélique, mais qui contient des éléments intéressants, retrace brièvement la trajectoire de cet intellectuel brillantissime et protéiforme.

[Gastibelza]

J'allais le signaler. Disparition encore d'un génie qui aura contribué par les arts, la littérature et la recherche à créer des passerelles intellectuelles entre les individus, à donner du sens au vivre ensemble.

Quand dans le même temps on voit le nombre de barbares et d'incendiaires qui peuplent le monde et se trouvent en bonne santé, ça me déprime.

P.S : j'ai un gros faible pour le Pendule de Foucault, plus que pour Le nom de la rose. Plus accessible, plus drôle, plus malin. A l'image d'un Eco dont je garderai le souvent récent d'un interview sur France Inter où il fustigeait avec ironie le fait que Berlusconi se vantait de ne jamais lire de livre. Cela avait enchanté ma journée.

[fourcroy]

Gastibelza, j'ai adoré les deux, bien que j'aie préféré le Nom de la rose, aristotélisme oblige. Ce qui frappe, chez Eco, c'est la diversité de sa pensée - tout en restant cohérent -, son immense culture, son recul, jusqu'à l'auto-dérision.

Un immense intellectuel ET un homme de média pouvant s'exprimer sur tout de manière nuancée et pertinente. Un profil inconnu en France.

[Bibpanda]

Je n'ai lu que le nom de la rose, il y a longtemps.

[320cds]

Cela fait au moins 3 ans que j'ai le pendule de Foucault mais que je repousse sa lecture (faut dire que c'est un petit pavé).

Vous m'avez donné envie, dès que je finis Millenium 4 (gros contraste sur l'échelle culturelle), je m'y mets.

[Jester]

140 morts en Syrie après des attentats de Daesh.