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Jester a écrit:Rob77, c'est déjà le cas. Seuls des jeunes n'ont pas conscience de la mort. Cela a déjà été dit maintes fois par les spécialistes. Et c'est vrai. Couplé à ce genre de lavage de cerveau, les drogues et le sexe.
Jester a écrit:Rob77, c'est déjà le cas. Seuls des jeunes n'ont pas conscience de la mort. Cela a déjà été dit maintes fois par les spécialistes. Et c'est vrai. Couplé à ce genre de lavage de cerveau, les drogues et le reste.
gigi a écrit:Jester, Marine LP a d'ailleurs cherché à noyer ce débat sur l'éducation (celle des parents et celle de la societé par son environnement social, par l'école, par les référents religieux) en déformant totalement les propos de Taubira. De "il faut chercher à comprendre les raisons qui provoquent le départ en Syrie de jeunes français" en "il faut comprendre les jeunes qui se rendent en Syrie"
iamaseb a écrit:Je pense que le clivage entre nous est important. Au regard de la situation et des nombreux attentats évités à ce jour (et oui il y aurait pu en avoir beaucoup plus depuis plus d'un an, de nombreux ont été empêchés, il faut le garder en tête), certains d'entre nous pensent que la réponse apportée est proportionnée et digne.
Puis il a ceux comme toi qui pensent que cela va trop loin. Libre à toi, je trouve ton opinion respectable, même si je ne la partage pas.
Tu fais abstraction total du fait qu'on réponde aussi aux affirmations des uns et des autres sur ce forum.
Dès citations que j'ai posté plus haut, voici les questions sous-jacentes :
Est-ce que la constitution n'as plus sa place ? Est-ce qu'on peut accéder à la vie privée de chacun, en permanence (donc sans passer par un juge, sans des circonstances exceptionnelles) ? Est-ce qu'il faut choisir entre les droits de l'Homme et l'annihilation de "l'ennemie" ? Est-ce qu'il faut choisir entre la démocratie est l'annihilation de "l'ennemie" ? Est-ce que notre liberté est une faiblesse, et qu'il faut être fort ? Est-ce que tous les moyens sont bons pour éradiquer l'ennemi ? Est-ce qu'il faut faire abstraction des droits de l'homme, se priver d'Humanisme et agir de la même sorte que les terroristes ?
C'est notamment ce à quoi on répond et on réagit.
Globe Trotter a écrit:gigi a écrit:Jester, Marine LP a d'ailleurs cherché à noyer ce débat sur l'éducation (celle des parents et celle de la societé par son environnement social, par l'école, par les référents religieux) en déformant totalement les propos de Taubira. De "il faut chercher à comprendre les raisons qui provoquent le départ en Syrie de jeunes français" en "il faut comprendre les jeunes qui se rendent en Syrie"
C'est la fameuse incompréhension entre excuses et explications. Etre en situation d'échec scolaire, familial, ou social, n'excuse en rien la radicalisation, mais il faut comprendre que les gourous y trouvent là un fond de commerce et qu'un profond travail de prévention peut leur couper un peu d'herbe sous le pied.
De mon point de vue, quand je lis "Est-ce qu'il faut choisir entre la démocratie et* l'annihilation de "l'ennemie" ?", au regard de la situation actuelle en France et la réalité de "l'état d'urgence", je ne sais pas comment le dire pour ne pas être irrespectueux, mais j'ai l'impression que celui qui a écrit ça et en total décalage avec la réalité. Cela me choque même.
Depuis le début de l'état d'urgence samedi dernier, nombre de perquisitions administratives conduites le sont pour des affaires relevant du droit commun, sans aucun lien avec la lutte antiterroriste, et préfigurent un État policier que la prorogation de trois mois risque de banaliser.
Cette fois, le président Chirac prend la communication en main. Le 5 septembre, il rappelle que la communauté musulmane est « tout sauf intégriste », « parfaitement intégrée ». Il ajoute : « C'est probablement elle qui a le plus à souffrir, potentiellement, de l'activité des terroristes et des intégristes. C'est une raison de plus à la fois pour éviter tout amalgame, bien entendu, mais également pour lutter contre ces intégristes. » Ce même jour, Jacques Chirac exclut toute tractation : « On ne discute jamais avec des terroristes. On ne parle pas la même langue qu'eux. Et donc, si l'on discutait, on ne se comprendrait pas. Et comme nous avons une morale et pas eux, on serait toujours en situation de faiblesse. »
Castor_Troy a écrit:Vous êtes lourds à tjrs interpréter n'importe comment et à l’extrême les messages...
Alors, franchement, tous ceux qui écrivent en gras dans leurs posts: FERMEZ VOS GUEULES!
Kenshi a écrit:Sonny, je vais ne pas faire une liste de ce qui m’inquiète. Tu veux des exemples ? Autoriser les policiers au repos à porter leur arme, je ne trouve pas ça malin. J’ai jamais eu peur qu’un policier joue au cow-boy et déconne avec son arme de service parce qu’ils ne sont jamais seuls, qu’ils travaillent en équipe et sont toujours sous la responsabilité d’un supérieur. La ça ne sera pas le cas, on va se retrouver avec des personnes isolées et armées. Ne me sortez pas que ça veut dire que je n’ai pas confiance en la police par pitié je commence vraiment à en avoir marre des généralisations.
Dans l’ensemble, ce que j’essaye de dire, et qu’essaye aussi de dire Iamaseb je crois, c’est que l’état d’urgence confère des pouvoirs trop importants dans les mêmes mains. Le risque de dérive est très important, que ça vous plaise ou non, d’ailleurs le syndicat de la magistrature (qui est contre, il faut le noter quand même, leur avis peut être intéressant, tout comme celui de la Ligue des Droits de l’Homme par exemple … ) a déjà enregistré des cas de perquisitions abusives.
L’état d’urgence est totalement contre le principe de démocratie bordel, alors vous allez me dire que c’est un vote qui a ratifié son prolongement, mais un vote fait sous le coup de l’émotion, de l’unité nationale. Qu’est-ce que les députés auraient pris dans la gueule s’ils avaient voté contre quand on voit qu’ici même certains te taxent d’égoïsme, quasiment de préférer Daesh au gouvernement français, quand tu émets des réserves ?
Vous ne comprenez pas que ce qui nous inquiète c’est la concentration des pouvoirs dans les mains du Ministre de l’Intérieur et des préfets, c’est le principe même qui pose problème. On se gargarise du fait que Paris a été attaqué parce qu’il est symbole de liberté, de culture, de respect des valeurs démocratiques et des droits de l’homme, et en réaction à ses attaques, on crée le climat propice à ce que tous ces éléments soient relégués au second plan sans même envisager ne serait-ce qu’une minute une autre possibilité.
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