20 Nov 2015, 03:11
20 Nov 2015, 06:49
iamaseb a écrit:Faudra m'expliquer comment tu en es arrivé à cette conclusion. Je ne dis pas le contraire. Le résistant Français qui a tué des civils Français où Allemand pendant l'occupation est un terroriste. Et son acte est une horreur.
20 Nov 2015, 09:22
gigi a écrit:iamaseb, assez d'accord et c'est marrant que t'en sois à expliquer à un avocat qu'il est tellement facile de faire des amalgames
20 Nov 2015, 09:53
peezee a écrit:
20 Nov 2015, 10:07
Torben Frank a écrit:iamaseb a écrit:Faudra m'expliquer comment tu en es arrivé à cette conclusion. Je ne dis pas le contraire. Le résistant Français qui a tué des civils Français où Allemand pendant l'occupation est un terroriste. Et son acte est une horreur.
Sort moi les chiffres (lien à l'appui) ... je veux connaitre :
- le nombre de civils français tués lors d'attentats liés à la Résistance française et ne visant que les populations civiles.
- le nombre de civils allemands tués, en France, lors d'attentats liés à la Résistance française et ne visant que les populations civiles.
- le nombre de civils allemands tués, en Allemagne, lors d'attentats liés à la Résistance française et ne visant que les populations civiles.
La majorité des résistants n'a pas manifesté de goût prononcé pour la violence ni même pour la lutte armée.
C'est ce qu'ont montré notamment Olivier Wieviorka dans sa thèse sur Défense de la France puis dans ses travaux ultérieurs, ou encore Jacques Sémelin, spécialiste de la résistance civile. Suivant ces auteurs, la France s'est déshabituée de la violence politique physique depuis la répression de la Commune de Paris en 1871. L'acculturation républicaine et démocratique ne rend pas évident le recours à la lutte armée, dont même le monde ouvrier n'a plus l'expérience depuis la fin du xixe siècle.
Le PCF recourt aux attentats individuels dès 1941. Les jeunes communistes à qui l'on confie ces missions ont des scrupules à tuer des Allemands63. Par exemple, Tony Bloncourt, qui renonce à exécuter un Allemand alors qu'il pourrait le faire sans risques : « À cette minute, à ce moment précis, je n’ai plus vu un officier allemand, je n’ai vu qu’un homme. »64 À la même époque, le service d'ordre du parti l'OS, devenu groupe Valmy liquide les traîtres comme Marcel Gitton. Pendant la Libération de Paris, en août 1944, Henri Rol-Tanguy reprend le slogan « À chacun son Boche ! » Devant la radicalisation des combats et la répression de plus en plus brutale, de nombreux résistants de tous bords durcissent aussi leurs discours et leurs pratiques. Philippe Viannay publie ainsi début 1944 un article retentissant dans Défense de la France sur « le devoir de tuer ». Des collaborateurs ont été précocement abattus, des miliciens ont ponctuellement été torturés à mort par des maquisards, des FFI ont pris part à la tonte de femmes à la Libération, selon l'étude de Fabrice Virgili sur cette question.
Cependant, la plupart des résistants ne recourent pas volontiers à la violence. Pour les résistants chrétiens, le recours à cette dernière peut poser des cas de conscience: le jeune protestant Jacques Monod, qui part au maquis où il va trouver la mort, demande aux siens de prier pour lui parce que « la violence a besoin d'être pardonnée ». Le philosophe Jean Cavaillès, qui veut militariser l'action résistante à Libération-Nord et mettre l'accent sur le renseignement, le sabotage et la lutte armée plus que sur la propagande politique, ne reçoit guère de soutiens au sein de la direction du mouvement, et démissionne pour aller fonder le réseau Cohors-Asturies65.
Anecdotes nombreuses à l'appui - résistants relâchant des miliciens et des Allemands prisonniers sans leur faire le moindre mal, d'autres désavouant tel article clandestin ou propos jugés trop violents, refus du recours aux représailles contre les familles des collaborateurs, etc., Olivier Wieviorka conclut que globalement, malgré des exceptions notables, « la violence n'est pas une valeur de la Résistance ». Il va de soi qu'on ne peut en dire autant pour ses adversaires nazis ou miliciens.
Le réseau Morhange de Marcel Taillandier, groupe d'action directe et de contre-espionnage était chargé de nettoyer les traitres, collaborateurs et nazis qui détruisaient les réseaux de résistance du sud-ouest de la France. Ils ont éliminé des dizaines de personnes hostiles à la France libre et la résistance. Mais une enquête était effectuée avant chaque liquidation, souvent des aveux étaient demandés sous la forme d'un procès, avec témoins. La torture n'a jamais été employée et les liquidations étaient toujours regrettées, bien qu'indispensable pour gagner la guerre.
20 Nov 2015, 10:09
20 Nov 2015, 10:35
20 Nov 2015, 10:47
20 Nov 2015, 11:22
ruby a écrit:gigi a écrit:iamaseb, assez d'accord et c'est marrant que t'en sois à expliquer à un avocat qu'il est tellement facile de faire des amalgames
Je peux savoir quel amalgame j'aurais fait? tu m'intéresses..
20 Nov 2015, 11:26
gigi a écrit:ruby a écrit:gigi a écrit:iamaseb, assez d'accord et c'est marrant que t'en sois à expliquer à un avocat qu'il est tellement facile de faire des amalgames
Je peux savoir quel amalgame j'aurais fait? tu m'intéresses..
Sur la définition d'un terroriste qui n'est pas toujours évidente.
Par exemple le cas du groupe de Tarnac dont le leader Julien Coupat, présumé saboteur d'une voie ferrée il y a quelques années et qui fut immédiatement "jugé" médiatiquement de terroriste (bien aidé par les envolées du chef de l'État de l'époque). Il a été poursuivi pour entreprise terroriste en bande organisée avant d'être récemment renvoyé en correctionnelle avec la requalification en simple association de malfaiteurs...
Il y a évidemment des cas plus évidents comme ceux du 13 novembre ou le contexte très sensible au moyen orient où des blocks se livrent une guerre depuis 50 ans. Mais concernant l'exemple que tu donnais d'un gars poignardant autrui en se revendiquant d'un groupe terroriste, dans notre pays on ne peut tout de même pas écarter d'autres thèses comme la (véritable) maladie mentale ou l'acte totalement isolé d'un délinquant. Autre exemple, le cas du prof juif agressé à Marseille pourrait être considéré comme une action terroriste mais il n'est pas simple d'en faire le raccourci pour l'heure. Ça pourrait tout aussi bien être qualifié d'agression antisémite, sans retenir l'entreprise terroriste malgré la bande organisée, la possible interruption d'une opération préméditée visant à aller plus loin et les revendications des agresseurs (paroles et tee-shirt Daesh).
20 Nov 2015, 11:37
20 Nov 2015, 11:43
20 Nov 2015, 11:50
20 Nov 2015, 12:00
20 Nov 2015, 12:10
20 Nov 2015, 12:22
peezee a écrit:Au fait, ceux qui chouinaient sur l'état d'urgence et sa prolongation éventuelle... suite aux évènements de cette nuit où les forces de l'ordre ont été extirper ces immondes cafards métastasés dans leur planque, je m'inquiète pour vous... les R.G. sont venus vous chercher à 4h30 du matin pour avoir téléchargé une vidéo de partouze en cachette de votre femme, ou pour avoir "oublié" de déclarer un travail payé direct en cash 50€ il y a 2 mois ?
20 Nov 2015, 12:30
20 Nov 2015, 12:36
ruby a écrit:gigi, Je vais être très clair avec toi sur ce qu'il s'est passé à Marseille
L'agression de ce prof est indiscutablement antisémite
Ce n'est pas un acte "terroriste" en tant que tel
Par contre, c'est sur leurs auteurs que je m'interroge : Eux ne sont ils pas de "potentiels terroristes" sensibles à une radicalisation, comme nous l'a démontré la réalité des attentats de Paris et leurs auteurs
Sinon, message de félicitations du Hamas pour les attentats d'hier à Tel Aviv :
https://twitter.com/hashtag/hamas?lang=fr
20 Nov 2015, 12:43
Rocca a écrit:ruby a écrit:gigi, Je vais être très clair avec toi sur ce qu'il s'est passé à Marseille
L'agression de ce prof est indiscutablement antisémite
Ce n'est pas un acte "terroriste" en tant que tel
Par contre, c'est sur leurs auteurs que je m'interroge : Eux ne sont ils pas de "potentiels terroristes" sensibles à une radicalisation, comme nous l'a démontré la réalité des attentats de Paris et leurs auteurs
Sinon, message de félicitations du Hamas pour les attentats d'hier à Tel Aviv :
https://twitter.com/hashtag/hamas?lang=fr
je rebondis car tu semblais avoir compris le contraire, il est évident qu'il n'a pas été agressé par ce qu'il était enseignant.
et il est évident que ces gamins pourraient rapidement se jeter dans les bras de Daesh
20 Nov 2015, 12:59
peezee a écrit: et ce sont les mm qui chouinent ajd sur les mesures d'exception prises par le gouvernement qui viendront crier leur rage le jour où leur frère ou leur mère aura été tuée dans un attentat terroriste à venir. Parce qu'on en est qu'au début, là.
J'aurais bien envie de vous dire de FERMER VOTRE GUEULE@Dupraz, mais je me retiens.