Thør a écrit:Rob77, le ministre des Finances de Tsipras passait son temps à essayer de faire renégocier la dette. Seul Tsipras faisait quelques propositions (si on peut appeler ça propositions, il suffit de les lire dans les médias) et refusait toutes celles de le troika. Si vous regardez bien sa communication, elle est tournée uniquement sur l'abandon d'une partie des dettes que sur une vision pour relancer l'économie. Il n'a jamais parlé d'impots, qu'ils soient ciblés pour ne pas toucher au pouvoir d'achat déja bien réduits. Il prend qu'une partie du probleme : celui de la dette et pas celui du probleme de compétitivité, de fraude fiscal, de structure etc
Une note de seulement "quelques propositions"...de 47 pages quand même. J'aimerais bien être une petite sourie pour savoir ce qui s'est réellement dit lors des réunions Troika/représentants grecs. Un peu de transparence éclairerait le débat... Peut être un problème pour certains.
Le volet fiscalité/amélioration de l'efficacité étatique était dans le programme électoral de Siriza, tout comme celui sur la renégociation de la dette.
Encore une fois, c'est pas 5 mois, dans pareil contexte que l'Etat grec va devenir subitement une machine de guerre à percevoir impôt et TVA et à lutter contre l'évasion fiscale.
Quoiqu'il en soit, si la Grèce sort de l'Euro, les "Institutions" vont pouvoir se torcher le cul avec la dette grecque.
Accessoirement, le pays pourrait s'offrir aux néo nazis.
Le plus grand danger d'après moi, et j'espère me tromper, c'est que si l'alternative proposée en Europe à l'austérité venait à échouer, les masses devraient alors se tourner tantôt à l'abstention, tantôt à l'extrême droite.
Je crains une guerre dans un futur proche en Europe.