21 Mar 2018, 12:15
21 Mar 2018, 12:16
Rob77 a écrit:Pour rappel : dans l'arbitrage Tapie, Lagarde fut reconnue coupable de négligence (une négligence à 400 millions d'euros pris dans les poches du contribuable, tout de même) et en vertu de cette culpabilité par la justice s'est vue condamnée par la justice à........ rien.
La justice de classe existe dans ce pays.
Un Sarkozy, comme un Bush, pour ne parler que des dirigeants de pays qui s'enorgueillissent de donner des leçons sur les droits humains et la démocratie, devraient au bas mot être poursuivi par la CPI pour les fiascos irako-libyens qui ont juste mis à feu et à sang (pour des raisons différentes il est vrai) deux pays déjà bien instables et dangereux.
21 Mar 2018, 12:23
Betsamee a écrit:au moins quand il cherche des poux a Sarko il ne fait pas l'apologie de quelconque islamiste, c'est toujours ca de pris
21 Mar 2018, 12:50
21 Mar 2018, 17:03
21 Mar 2018, 17:28
21 Mar 2018, 19:51
Rocca a écrit:Bets à deux obsessions, les islamistes et les étrons, bon même si il y'a des points de convergences et communs entre les deux, ça reste des sujets assez différents
21 Mar 2018, 21:20
21 Mar 2018, 23:00
22 Mar 2018, 08:07
22 Mar 2018, 11:14
22 Mar 2018, 11:24
22 Mar 2018, 11:41
Grève à la SNCF : bras de fer entre Guillaume Pepy et la CGT
Dans un message signé par un secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots, le syndicat se réjouit de créer un « mouvement ingérable ».
Le Monde.fr avec AFP | 21.03.2018 à 08h47 • Mis à jour le 21.03.2018 à 12h57
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Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a haussé le ton avant même le début du mouvement de grève. Le président du directoire de l’entreprise publique a demandé, mercredi 21 mars, des explications à la CGT, qui menace dans un courriel interne attribué à un de ses responsables parisiens de désorganiser complètement le service entre les jours de grève pour « faire plier » le gouvernement et la direction.
Le mouvement prévu pour jeudi n’est qu’une première étape. Pour s’opposer aux projets de réforme du secteur ferroviaire, les quatre syndicats représentatifs à la SNCF ont surtout appelé à la grève deux jours sur cinq, du 3 avril au 28 juin.
Lire aussi : SNCF, RATP, Air France… les perturbations à attendre jeudi
« Pour les grèves qui sont annoncées dans les semaines à venir, notre engagement est très clair : à 17 heures la veille, nous publierons la liste précise de tous les trains qui circulent », a assuré M. Pepy. Mais dans un long message révélé par Le Parisien et dont l’Agence France-Presse (AFP) a eu une copie, signé par le secrétaire général d’une section parisienne, la Fédération CGT des cheminots se réjouit du mode d’action choisi.
Mouvement « ingérable »
« La direction avait anticipé et s’est organisée pour une grève dure et reconductible classique. Ils n’ont à aucun moment senti venir le coup », se réjouit-elle, notant que le mouvement sera « IN-GÉ-RABLE » pour les dirigeants de l’entreprise publique et pour le gouvernement.
« Nous pouvons tenir trois mois tout en ayant quasiment le même impact qu’une grève reconductible classique sur les jours où nous serons à la production », écrit-elle, ajoutant que « la désorganisation du travail devra se faire également sur les jours ouvrés ».
La CGT prédit de fait une désorganisation totale au bout de quelques jours. « Les agents ne seront pas au bon endroit, les rames perdues au milieu de nulle part, etc. », prévoit-elle. L’entretien des voies et du matériel deviendrait aussi vite impossible.
Lire aussi : SNCF : le gouvernement lance sa réforme par ordonnances
« La direction sera totalement perdue et incapable d’anticiper quoi que ce soit », et les plans de transport annoncés par la direction à 17 heures les veilles des jours de grève annoncés seront impossibles à tenir, assure-t-elle.
« Si jamais nous voyons que ces deux jours ne suffisent pas à désorganiser la production alors nous pourrons toujours durcir le ton. Mais je suis intimement persuadé que, si tout le monde joue le jeu et s’implique dans la grève, cette stratégie est la meilleure que l’on puisse avoir. (…) On va gagner ! », conclut le responsable syndical.
« Extrêmement choqué »
Une posture inacceptable pour Guillaume Pepy. « On organiserait la désorganisation ? », s’est-il interrogé sur RTL. « Ça, ce n’est pas la SNCF, ce n’est pas les cheminots, ce n’est pas le service public. (…) Rien ne justifie que pendant trois mois on prévoit une gêne permanente des usagers », a-t-il asséné.
« Moi je crois que l’auteur de ce mail doit s’expliquer, parce que moi je suis extrêmement choqué et je pense que les autres cheminots, l’immense majorité des cheminots, comme moi, ne se reconnaissent pas dans ces menaces », a réagi Guillaume Pepy.
« Qu’il y ait grève, c’est un droit constitutionnel. Mais lorsqu’il n’y a pas grève, il faut que tout le monde fasse ses efforts pour que le service public fonctionne pour les 4,5 millions de voyageurs quotidiens », a poursuivi le patron de la SNCF.
Lire aussi : Grève à la SNCF : le calendrier des perturbations
« Si l’objectif c’est de perturber au maximum les voyageurs, de désorganiser le service public, là je pense que ça n’est pas ce qu’on peut attendre de l’action syndicale », a de son côté dit la ministre des transports, Elisabeth Borne. « Je ne peux pas croire que les cheminots adhèrent à ces méthodes », a-t-elle ajouté sur RMC, répétant que « la bonne démarche, c’est la négociation ».
« Manque de sénérité »
« Il n’y a jamais eu de mail interne » du syndicat, a cependant répondu Cédric Robert, porte-parole de la Fédération CGT des cheminots. « C’est la preuve d’un manque de sérénité évident et d’une fébrilité sérieuse » de la direction, « ce n’est pas digne de dirigeants d’une entreprise publique », a-t-il ajouté.
La Fédération CGT des cheminots a accusé la direction de la SNCF de « fouiller dans les poubelles de Facebook pour trouver des arguments visant à discréditer le mouvement des cheminots ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/artic ... hSlAjS8.99
22 Mar 2018, 12:22
22 Mar 2018, 12:28
Pearl a écrit:Ce qu'il y a de bien, c'est qu'ils pensent toujours au client (et non pas à l'usager) et au service public. On sent la volonté de faire au mieux son travail et de ne pas emmerder le maximum de monde 7 jours sur 7, tout en se faisant payer 3 jours sur 5.Grève à la SNCF : bras de fer entre Guillaume Pepy et la CGT
Dans un message signé par un secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots, le syndicat se réjouit de créer un « mouvement ingérable ».
Le Monde.fr avec AFP | 21.03.2018 à 08h47 • Mis à jour le 21.03.2018 à 12h57
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Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a haussé le ton avant même le début du mouvement de grève. Le président du directoire de l’entreprise publique a demandé, mercredi 21 mars, des explications à la CGT, qui menace dans un courriel interne attribué à un de ses responsables parisiens de désorganiser complètement le service entre les jours de grève pour « faire plier » le gouvernement et la direction.
Le mouvement prévu pour jeudi n’est qu’une première étape. Pour s’opposer aux projets de réforme du secteur ferroviaire, les quatre syndicats représentatifs à la SNCF ont surtout appelé à la grève deux jours sur cinq, du 3 avril au 28 juin.
Lire aussi : SNCF, RATP, Air France… les perturbations à attendre jeudi
« Pour les grèves qui sont annoncées dans les semaines à venir, notre engagement est très clair : à 17 heures la veille, nous publierons la liste précise de tous les trains qui circulent », a assuré M. Pepy. Mais dans un long message révélé par Le Parisien et dont l’Agence France-Presse (AFP) a eu une copie, signé par le secrétaire général d’une section parisienne, la Fédération CGT des cheminots se réjouit du mode d’action choisi.
Mouvement « ingérable »
« La direction avait anticipé et s’est organisée pour une grève dure et reconductible classique. Ils n’ont à aucun moment senti venir le coup », se réjouit-elle, notant que le mouvement sera « IN-GÉ-RABLE » pour les dirigeants de l’entreprise publique et pour le gouvernement.
« Nous pouvons tenir trois mois tout en ayant quasiment le même impact qu’une grève reconductible classique sur les jours où nous serons à la production », écrit-elle, ajoutant que « la désorganisation du travail devra se faire également sur les jours ouvrés ».
La CGT prédit de fait une désorganisation totale au bout de quelques jours. « Les agents ne seront pas au bon endroit, les rames perdues au milieu de nulle part, etc. », prévoit-elle. L’entretien des voies et du matériel deviendrait aussi vite impossible.
Lire aussi : SNCF : le gouvernement lance sa réforme par ordonnances
« La direction sera totalement perdue et incapable d’anticiper quoi que ce soit », et les plans de transport annoncés par la direction à 17 heures les veilles des jours de grève annoncés seront impossibles à tenir, assure-t-elle.
« Si jamais nous voyons que ces deux jours ne suffisent pas à désorganiser la production alors nous pourrons toujours durcir le ton. Mais je suis intimement persuadé que, si tout le monde joue le jeu et s’implique dans la grève, cette stratégie est la meilleure que l’on puisse avoir. (…) On va gagner ! », conclut le responsable syndical.
« Extrêmement choqué »
Une posture inacceptable pour Guillaume Pepy. « On organiserait la désorganisation ? », s’est-il interrogé sur RTL. « Ça, ce n’est pas la SNCF, ce n’est pas les cheminots, ce n’est pas le service public. (…) Rien ne justifie que pendant trois mois on prévoit une gêne permanente des usagers », a-t-il asséné.
« Moi je crois que l’auteur de ce mail doit s’expliquer, parce que moi je suis extrêmement choqué et je pense que les autres cheminots, l’immense majorité des cheminots, comme moi, ne se reconnaissent pas dans ces menaces », a réagi Guillaume Pepy.
« Qu’il y ait grève, c’est un droit constitutionnel. Mais lorsqu’il n’y a pas grève, il faut que tout le monde fasse ses efforts pour que le service public fonctionne pour les 4,5 millions de voyageurs quotidiens », a poursuivi le patron de la SNCF.
Lire aussi : Grève à la SNCF : le calendrier des perturbations
« Si l’objectif c’est de perturber au maximum les voyageurs, de désorganiser le service public, là je pense que ça n’est pas ce qu’on peut attendre de l’action syndicale », a de son côté dit la ministre des transports, Elisabeth Borne. « Je ne peux pas croire que les cheminots adhèrent à ces méthodes », a-t-elle ajouté sur RMC, répétant que « la bonne démarche, c’est la négociation ».
« Manque de sénérité »
« Il n’y a jamais eu de mail interne » du syndicat, a cependant répondu Cédric Robert, porte-parole de la Fédération CGT des cheminots. « C’est la preuve d’un manque de sérénité évident et d’une fébrilité sérieuse » de la direction, « ce n’est pas digne de dirigeants d’une entreprise publique », a-t-il ajouté.
La Fédération CGT des cheminots a accusé la direction de la SNCF de « fouiller dans les poubelles de Facebook pour trouver des arguments visant à discréditer le mouvement des cheminots ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/artic ... hSlAjS8.99
Ce qui est presque drôle c'est de voir Pépy être obligé de dire que "ce n'est pas la SNCF, ce n'est pas les cheminots, ce n'est pas le service public", que "l'immense majorité des cheminots ne se reconnaissent pas dans ces menaces", alors qu'il sait pertinemment que la réalité est celle-là, et que les français le savent.
22 Mar 2018, 13:05
22 Mar 2018, 13:15
22 Mar 2018, 13:36
22 Mar 2018, 13:45
22 Mar 2018, 14:22