Toti a écrit:Dominicano a écrit:Trop, ça dépend du but recherché.
Si c'est pour montrer "LA" photo artistique, peut être.
Si c'est pour faire une sorte de reportage où la diversité des espèces et attitudes sont représentées, non, il y en a peu.
Pour exemple, le WE dernier en Camargue, j'ai tiré 939 photos.
Ça peut paraître énorme, mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de rafales, pour figer le mouvement des oiseaux en vols (ou décollage et atterrissage).
Après plusieurs tris, j'en ai traité 88 pour mettre petit à petit dans un forum auquel je participe.
Là je ne suis pas d'accord avec toi. C'est toujours le même problème : on se dit avant à la prise de vues qu'on a "une séance de rattrapage, une béquille" (tirage, ordinateur, rafale, zoom…).
Cette logique est néfaste si on veut progresser. En effet, pour réussir de vraies belles images, il faut s'astreindre à une discipline très sévère : chercher à prendre systématiquement LA bonne image au bon moment et trier avec l'obsession du détail et de l'homogénéité de la production. On ne parle pas d'art là, juste de technique. D'une technique soumise à des impératifs esthétiques. C'est toute la nuance.
Malheureusement, le côté répétable et effaçable du numérique a fait beaucoup de mal finalement.
Je confirme donc notre désaccord sur ce sujet.
En animalier, plus particulièrement sur les oiseaux en vol, j'aimerai que tu m'expliques comment shooter au bon moment pour avoir la bonne "attitude" des ailes, quand il y a plusieurs battements à la seconde.
A moins de ne compter que sur la chance. Ça arrive parfois, mais c'est rare.
Bien évidemment, c'est moins difficile pour un flamant que pour un colibri.
Penses-tu pouvoir avoir un mouvement comme les photos qui suivent, en attendant le bon moment ? Sauf coup de chance, bien sur.
Cliquer dessus pour agrandir.