Actu éducation et formation

Pour ceux qui disaient que le code informatique c'était une option :

Information

l’enseignement du langage informatique entrera dans l’emploi du temps des élèves des classes catégorie primaires. Selon ce dernier, les élèves devraient de manière facultative, avoir en primaire une notion de ce qu’on entend par code informatique. Et par la suite, l’initiation devrait être introduite « dans les programmes » du collège et du lycée.

source : http://www.infos-mobiles.com/benoit-ham ... aire/71142

Le redoublement sert à quoi concrètement ?
La plupart du temps, les élèves refont le programme de l'année précédente, sans réel accompagnement.
Alors, au premier trimestre, le jeune fait illusion, puis ça se délite.

Ca sert à quoi ? A faire reprendre pieds à des gamins qui en début de scolarité par exemple au collège iraient droit dans le mur à coup sûr.
Refaire les mêmes programmes ? Dans la majorité des matières oui, dans d'autres non, ça évolue les programmes d'année en année.
Ils changent aussi d'équipe éducative, et donc de méthodes, d'approches, etc.
Ils peuvent aussi se remettre le pied à l'étrier plus facilement puisqu'ils ont normalement encore quelques bribes de l'année précédente et donc peuvent progresser dans tel ou tel domaine ou compétence. Ils peuvent gagner en maturité. Les causes des redoublements sont nombreuses et variées. Chaque élève est différent.

Après bien entendu, tu en as qui sont carrément réfractaire au travail ou à l'école (mais à certains âges, ont-ils conscience que ça leur ferme définitivement des portes dans le monde professionnel ?).
T'en auras toujours de ceux-là et donc un redoublement t'obtiens pas 100% de réussite (d'ailleurs entre temps ils passent en appel parfois). J'ai été en commission d'appel justement en juin, et j'ai vu les "critères" défendus par les parents (ça fait peur) et me conforte dans le fait que les professeurs sont de bons conseils sur ce point.

Voici le sujet dédié à l'éducation

Je persiste : le redoublement ne sert à rien s'il n'y a pas d'accompagnement individualisé. C'est précisé dans les textes officiels, mais soyons honnêtes, c'est vraiment appliquer dans combien de cas précisément ?

En parcourant les 5 pages précédentes, on se rend compte que le topic est déjà riche.

Sinon, pour rebondir sur certains sujets :
- Oui, je milite pour l'introduction d'enseignements techniques au collège. Dans les pays scandinaves, ça fonctionne. Exemples : changer la bougie d'un moteur 2-temps, faire de la cuisine etc... C'est des trucs tout cons mais qui aideraient à moins dévaloriser les filières techniques ensuite.
-Les options style classe européenne, latin ou grec ancien servent juste aux familles les plus favorisées. Elles permettent de regrouper leurs rejetons ensemble. La plupart du temps, la sélection sur ces options se font sur demande des familles et avis du conseil de classe. Donc, ce sont les élèves les plus performants qui en profitent. En conséquence, ce n'est pas à cause de ces options que les jeunes maîtrisent moins le français. J'écris ça car Garm s'étonnait qu'on enseigne encore ces matières. Elles servent juste à trier les élèves... Allez, cela développe leur culture générale aussi.

Sinon, très bonne idée ce topic pour éviter de polluer celui sur Israël et Palestine.

Aristote

Merci de ne pas polluer ce sujet éducation en y parlant du conflit israélo palestinien

Je persiste : le redoublement ne sert à rien s'il n'y a pas d'accompagnement individualisé. C'est précisé dans les textes officiels, mais soyons honnêtes, c'est vraiment appliquer dans combien de cas précisément ?

Et ne passage forcé ne sert à rien s'il n'y a pas d'accompagnement pour combler les lacunes accumulées. Mais soyons honnêtes, c'est vraiment appliqué dans combien des cas précisément ?

Sinon, moi, je suis aristote2



Edith : je suis susceptible du matin

Modifié en dernier par aristote2 le 14 Juil 2014, 11:37, modifié 1 fois.

Je persiste : le redoublement ne sert à rien s'il n'y a pas d'accompagnement individualisé. C'est précisé dans les textes officiels, mais soyons honnêtes, c'est vraiment appliquer dans combien de cas précisément ?

Et ne passage forcé ne sert à rien s'il n'y a pas d'accompagnement pour combler les lacunes accumulées. Mais soyons honnêtes, c'est vraiment appliqué dans combien des cas précisément ?

La problématique reste la même. Les enseignants français ne sont pas formés à faire face à une grande hétérogénéité dans leur classe. Par contre, il existe des professeurs volontaires qui tentent de mettre en œuvre une véritable pédagogie différenciée. Là, on ne peut pas généraliser par contre.

Sinon, moi, je suis aristote2

On avait remarqué...

:bisou:

La problématique reste la même. Les enseignants français ne sont pas formés à faire face à une grande hétérogénéité dans leur classe. Par contre, il existe des professeurs volontaires qui tentent de mettre en œuvre une véritable pédagogie différenciée. Là, on ne peut pas généraliser par contre.

Tu fais bien de le préciser. Et pour l'accompagnement, oui ça se fait et avant la fin de l'année où il y a admission à redoubler (ou conseil de redoublement). On se réveille pas le dernier jour.

Si un élève redouble sa 6ème c'est parcequ'il a de trop grosses lacunes en français, maths, etc. s'il passe en 5ème, le redoublement sera juste conseillé et les parents le feront passer en 4ème. Et là, le gamin arrivera avec des lacunes quasiment impossible à rattraper et ce sera un gamin qui sera à orienter en fin de 3ème après moultes gadins qui auront fini de le décourager à poursuivre les études.

Je préside des conseils de classe et suis responsable du suivi des classes de 6ème dans un collège.
Evidemment que tout n'est pas décidé au dernier moment.
Mais, dans ce bahut, si on devait faire redoubler tous les élèves qui n'ont pas acquis les compétences attendues en fin de 6ème, notamment en français et en maths, nous aurions eu 4 à 5 redoublants par classe.
On l'a proposé, en moyenne, à 3 ou 4 élèves (par classe). Sur 8 classes, au final, il y aura 5 doublants.
Après, il y a d'autres facteurs. Des familles refusent l'enseignement adapté ("pour ne pas être avec les débiles" (sic)). Or, le redoublement dans ces situations est inefficace. Et l'année suivante, souvent, il y a le passage automatique. On se retrouve bon an mal an en fin de 3ème sans solution d'orientation si ce n'est l'apprentissage dont la famille ne veut pas entendre parler.

Euh... un redoublement ça se prononce pas "automatiquement", en tout cas chez nous. On ne fait pas que par rapport aux notes, mais à l'ensemble des paramètres, à l'évolution de l'élève tout au long de l'année, à l'environnement familial, à ses projets professionnels, à ses capacités, etc. Moi aussi je suis prof principal. J'ai fait 2 niveaux (6 et 5).
Les compétences puisque tu en parles, l'élève de 6ème a jusqu'en 3ème pour les acquérir, n'empêche qu'il y a un "minimum" à avoir pour passer à l'année supérieure (cf. BO), notamment en 6ème où les 3/4 de l'année ce sont des "répétitions" de ce qu'il a vu en CM2. C'est encore plus vrai pour le passage en 3ème... avec le brevet et ceux qu'on envoie en Seconde au lycée, faut pas se louper, ce qui est attendu en français et maths ça n'a rien à voir.
Chez nous, tous les élèves (ou 99%) que l'on fait redoubler ne passent pas en appel ou suivent nos conseils. C'est qu'on doit être pas trop mal niveau décision.

Sur ces questions, je suis curieux aussi de lire le point de vue de personnes hors En. Parce que dans l'En, on a trop souvent tendance à ne raisonner qu'en cercle fermé. Et pas forcément pour le meilleur.

Sur ces questions, je suis curieux aussi de lire le point de vue de personnes hors En. Parce que dans l'En, on a trop souvent tendance à ne raisonner qu'en cercle fermé. Et pas forcément pour le meilleur.

En même temps, prof, c'est aussi un métier. La politique éducative est l'un de ces sujets (avec l'organisation tactique de l'EdF, par exemple ) sur lesquels tout un chacun se croît d'une compétence universelle, ce qui est un peu chiant quand tu estimes avoir quelques raisons de croire que tu as quelques éléments de plus que les autres pour juger. C'est l'un des charmes principaux du post-bac que tu n'as pas les parents sur le dos pour te casser les couilles et t'apprendre ton métier.

Ne le prends pas pour toi, c'est une remarque générale.

Sur ces questions, je suis curieux aussi de lire le point de vue de personnes hors En. Parce que dans l'En, on a trop souvent tendance à ne raisonner qu'en cercle fermé. Et pas forcément pour le meilleur.

En même temps, prof, c'est aussi un métier. La politique éducative est l'un de ces sujets (avec l'organisation tactique de l'EdF, par exemple ) sur lesquels tout un chacun se croît d'une compétence universelle, ce qui est un peu chiant quand tu estimes avoir quelques raisons de croire que tu as quelques éléments de plus que les autres pour juger. C'est l'un des charmes principaux du post-bac que tu n'as pas les parents sur le dos pour te casser les couilles et t'apprendre ton métier.

Ne le prends pas pour toi, c'est une remarque générale.

On pourrait aussi arguer qu'au sein même de l'EN, on retrouve un peu tous les avis...

iamaseb, pretender parlait des bons profs.

Jester, thanxx pour avoir mis en place l'idée que j'ai sortie hier.

On va ENFIN pouvoir s'insulter tranquillement dans le topic Actu Monde.

De rien.

On va ENFIN pouvoir s'insulter tranquillement dans le topic conflit juifs/palestiniens.

De rien.

Même pas.