Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
06 Oct 2014, 08:59
Putain, il fait froid dans le dos cette article :
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journa ... ire-233593Où comment élever des moutons "made in France"...
06 Oct 2014, 12:01
John a écrit:aristote2 a écrit:Un de mes potes voulait passer le CAPES d'Anglais.
Il a vu le salaire, il ne s'est pas inscrit.
Pourtant on est en vacances 10 mois sur 12
Les 2 mois restant étant Juillet et Aout et comme vous n'êtes pas payé ces mois ci ce ne sont pas des "vacances"
06 Oct 2014, 18:28
Ca ne date pas d’aujourd’hui la révision de l'histoire.
06 Oct 2014, 20:12
John a écrit:Ca ne date pas d’aujourd’hui la révision de l'histoire.
Certainement, il n'empêche ...
06 Oct 2014, 20:13
J'ai lu en diag cet article, mais pour ceux qui veulent y voir plus clair, je retrouve pas tout à fait ce qui est dans le BO de 3èmes que voici
http://cache.media.eduscol.education.fr ... 316585.pdf
Information
La Première Guerre mondiale a fait et continue de faire l’objet d’une recherche historique tout à fait unique par son ampleur. Ont ainsi été explorés successivement sans qu’un enjeu ne chasse le précédent : les enjeux militaires et diplomatiques, la dimension économique du conflit ; sa dimension sociale, sa dimension culturelle, enfin, avec l’émergence d’une historiographie qui insiste sur la violence de guerre, sur les violences extrêmes et au-delà sur une « culture de guerre » (opinion publique, imaginaires sociaux, construction de la figure de l’ennemi...). C’est ce cadre que s’opposent l’école du « consentement à la guerre » et celle de la « contrainte ».
Le thème invite à orienter le cours vers une définition de la Première Guerre mondiale comme une étape conduisant à la guerre totale. En effet, la guerre entre alors dans une dimension nouvelle : mobilisation de toutes les ressources des États, processus de radicalisation dans l’engagement des belligérants, extension du conflit à de très larges portions du monde et mobilisation militaire importante. Les populations civiles sont impliquées par cette mobilisation des masses, et vont souvent être victimes des violences de la guerre mais en être également des cibles comme jamais elles ne l’avaient été auparavant. Il faut cependant noter que le déploiement de la violence envers les civils reste limité, surtout en comparaison du second conflit mondial.
C’est dans cette perspective des violences de masse que s’inscrit le génocide des Arméniens. Malgré des archives lacunaires ou difficiles d’accès, cet évènement sort du champ de la mémoire pour entrer dans celui de l’histoire. Les difficultés militaires rencontrées par l’Empire turc, le poussent à radicaliser ses positions vis à vis de la minorité arménienne perçue comme un ennemi intérieur au service de puissances étrangères (la Russie) et, au-delà, comme un obstacle à la réalisation du projet idéologique panturc. Au printemps 1915, l’État turc organise l’élimination des élites arméniennes, des soldats arméniens de l’armée turque et décide la déportation de l’ensemble de la population arménienne dans les déserts de Mésopotamie. De nombreux survivants choisissent l’exil vers l’Europe Occidentale, formant une diaspora.
La guerre entraîne des bouleversements politiques, essentiellement dans les pays vaincus. Si la Révolution bolchévique parachève un processus révolutionnaire préalablement engagé, les Bolcheviks n’ont qu’une faible emprise sur la population. Lénine inaugure la pratique violente du pouvoir en renonçant délibérément au pluralisme démocratique. Le communisme de guerre a jeté les bases de l’État répressif que Staline consolide. Cette révolution et le contexte de défaite entraînent des troubles et des tentatives révolutionnaires, notamment en Hongrie et en Allemagne.
Les traités (Versailles, 1919 ; Saint-Germain, Sèvres, Trianon, 1920), rédigés par les seuls vainqueurs, modifient profondément la carte de l’Europe et de l’Asie proche-orientale. Mais le tracé de nouvelles frontières ne peut pas tout régler, en particulier le sort des minorités nationales.
Information
Supports d’étude
Le concept de guerre totale doit guider les deux études.
La guerre des tranchées, à travers l’exemple de la bataille de Verdun renvoie à l’expérience combattante, significative d’un changement de degré et de nature dans la violence. Le choix de quelques aspects doit permettre une approche du concept de guerre totale : tribut payé par les combattants (physique et moral), bouleversement de la société.
L’étude du génocide des Arméniens complète le concept de guerre totale et permet une première approche de ce qui caractérise les violences génocidaires : une idéologie imprégnant un État et traduite dans le discours ; un groupe cible ; une décision ; une mise en oeuvre.
L’étude de la révolution russe est liée aux effets de la guerre. On rappelle la situation critique du pays pour identifier les facteurs expliquant la prise du pouvoir, après la révolution de février, par les Bolchéviques de Lénine en octobre. Minoritaires, les Bolchéviques renoncent au pluralisme politique et font le choix de pratiques de contrainte violente de la société afin, entre autres de reconstruire l’État. Cette situation de la Russie et la défaite militaire entraînent une vague de révolutions en Europe (exemple : la révolution spartakiste qui échoue en Allemagne).
L’étude de la nouvelle carte de l’Europe permet d’évoquer rapidement les différents traités, notamment Versailles, le rôle de Clemenceau et de pointer les tensions qui en résultent.
12 Oct 2014, 07:23
Je ne sais pas si c'est en place par chez vous mais je trouve l'idée très bonne.
12 Oct 2014, 10:55
Dans un de mes précédents bahuts, avec une ULIS pour les sourds et malentendants.
Mais c'était "réservé" à ce public. Disons que la direction n'en faisait la promotion qu'auprès d'eux.
12 Oct 2014, 11:03
aristote2, en même temps une ULIS, c'est pour les intégrer aux autres, c'est dommage donc de ne le faire que pour eux...
12 Oct 2014, 11:23
Tout à fait. Lorsque j'avais fait la remarque, l'IA-IPR croyait que je plaisantais...
15 Oct 2014, 22:18
Les ravages de la réforme du lycée et le socle commun de merde.
Je pensais être le seul touché
Pauvres gosses
28 Oct 2014, 10:11
Information
Najat Vallaud-Belkacem veut autoriser les mamans avec voile dans les sorties scolaires
Le débat promet de faire rage vu la sensibilité extrême du sujet. Najat Vallaud-Belkacem, auditionnée par l'Observatoire de la Laïcité le 21 octobre 2014, a réclamé la possibilité pour les mamans portant des signes religieux (voile islamique, foulard, kippa, turban sikh), d’accompagner les sorties scolaires.
Depuis le 27 mars 2012, une circulaire Chatel (du nom de l’ancien ministre UMP) confirmée par Vincent Peillon, l’un des prédécesseurs de Mme Vallaud-Belkacem, interdit aux mamans d’exprimer leurs convictions religieuses pendant une sortie scolaire.
(...)
Pour la ministre, qui veut s’opposer à une laïcité de combat, la solution est d’appliquer des refus exceptionnels donc, en cas de prosélytisme religieux, mais une autorisation de principe si la maman se contente d’accompagner la sortie sans évoquer le thème de la religion, autrmeent que par sa tenue vestimentaire.
http://www.lavoixdunord.fr/france-monde ... b0n2460581
HONTEUX
28 Oct 2014, 10:21
La France apaisé dans son cul à Flamby
28 Oct 2014, 10:28
dlb1664 a écrit:
Add some...
28 Oct 2014, 10:41
J'avoue que je ne comprends pas.
28 Oct 2014, 10:45
John, les gifs ou la décision de Najat ?
28 Oct 2014, 10:45
J'aime beaucoup la façon dont l'article liste les différents signes religieux (voile islamique, foulard, kippa, turban sikh), mais prend la liberté de ne faire figurer que le voile en gros dans son titre.
28 Oct 2014, 10:49
Jester a écrit:John, les gifs ou la décision de Najat ?
Les propos de Najat. A part foutre la merde ça sert à quoi ?
Ne me dis pas que la gauche va AUSSI s'attaquer à la laïcité ?
Fennec a écrit:J'aime beaucoup la façon dont l'article liste les différents signes religieux (voile islamique, foulard, kippa, turban sikh), mais prend la liberté de ne faire figurer que le voile en gros dans son titre.
Les propos du ministre de l'Education sont mentionnent clairement le voile.
28 Oct 2014, 11:17
John a écrit:Jester a écrit:John, les gifs ou la décision de Najat ?
Les propos de Najat. A part foutre la merde ça sert à quoi ?
Ne me dis pas que la gauche va AUSSI s'attaquer à la laïcité ?
Fennec a écrit:J'aime beaucoup la façon dont l'article liste les différents signes religieux (voile islamique, foulard, kippa, turban sikh), mais prend la liberté de ne faire figurer que le voile en gros dans son titre.
Les propos du ministre de l'Education sont mentionnent clairement le voile.
A l'école, pour les maternelles, les mères de famille emmènent le gamin jusqu'à la classe, dans le bâtiment.
Aujourd'hui, le voile est autorisé non ? En tout cas dans l'école de mes enfants, une maman porte le voile.
Pour la sortie scolaire, en terme d'accompagnement, je ne savais pas que c'était interdit.
28 Oct 2014, 11:20
Tout ce qui se passe dans l'établissement est sous couvert de l'établissement (et donc de sa responsabilité), toute sortie scolaire est considérée comme sous responsabilité de l'établissement, donc avec les mêmes règles.
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