Jester a écrit:fourcroy, je pense mieux connaitre les programmes et les fonctionnements de l'école, collège et lycée, puisque quand tu passes le concours, tu te dois de connaitre les programmes de ta matières (et en partie ceux des autres, liées aux contenus) de l'école à la Terminale. Sans compter que je suis dans un établissement qui va de la maternelle à l'école supérieure.
Donc oui, je me laisse à penser que
Ainsi quand il faut réfléchir à quoi mettre dans le tronc commun en lycée, je sais ce qu'il en est.
Niveau enseignement supérieur, il doit mieux s'y connaitre par contre.
Pour le "proviseur" oui et non, j'en connais un paxon, une majorité même, qui n'y panent rien du tout aux programmes, élèves et parents (public comme privés sous contrat).
Je reprends le fil de la discussion lancée sur le fil politique.
Je pense que tu donnes une trop grande importance aux programmes car il s'agit d'une discussion très technique, qui relève peu du ministre. Après, les questions des thèmes du tronc commun, je suis d'accord avec toi, c'est suffisamment général pour relever du ministère. Toutefois, pour savoir s'il est pertinent d'opérer une correction sur les maths comme on en parle en ce moment pour les premières-terminales, pas sûr qu'être prof en collège (ni en prépa, hein) donne une vue d'ensemble permettant de prendre une décision nationale.
Le rôle du ministre est de trancher, après avoir écouté des gens plus compétents que lui sur les différentes facettes du problème, et à partir d'idées générales. Ce n'est pas un prof de maths qui peut dire s'il convient de renforcer les maths complémentaires ; en revanche, il est compétent pour dire qu'il est idiot, contrairement à la communication du ministère, de postuler pour une maths sup maths / physique sans avoir suivi la spé maths en première et en terminale.
Le ministre n'a pas à décider comment enseigner la photosynthèse, ni même si c'est une thème pertinent. En revanche, c'est lui qui voit si on enseigne en parallèle le créationisme et la théorie de l'évolution.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury