Actu éducation et formation

iamaseb, il fait référence à son orientation sexuelle

S'ils me posaient la question je répondrai que je n'ai pas à leur dire comme pour le reste.

Les convictions personnelles, religieuses... c'est ce qui est énoncé plus haut : "droit de réserve des enseignants".

gaby, Tu chies à l’école ? Putain t’es courageux toi

Ha beh carrément. C'est trop long la journée sinon.

çà c'est parce que tu manges sans doute trop de légumes et de fruits, je connais bien çà aussi

Sinon plus sérieusement et au delà de vos convictions politiques, enfin de ce qui en reste , vous avez lu les programmes de nos chers candidats à l'élection ultime et concernant l'éducation ?

Question simple et naïve, il y a des choses intéressantes ? , crédibles ? applicables ?

Les candidats s'intéressent à l'éducation ? Non.
Ils s'intéressent à l'électorat qui a des enfants scolarisés ou qui travaille dans le Mammouth.
Je ne vois aucune proposition sérieuse.
Entre le "il faut restaurer l'autorité de l'enseignant" (bin vi, ça se décrète l'autorité éducative ), le "il faut remettre les enseignements fondamentaux au centre des apprentissages" (ça fait 20 ans qu'on nous bassine avec ça, et pas un n'a réussi à le faire ?), le "je vais augmenter les salaires des enseignants" (une évidence, mais comment ?) et le "si je suis élu, je réforme les réformes" (tous les ministres veulent laisser leur trace de pneu leur nom accolé à une énième réforme, on n'est pas plus avancés sur la question).

A force de destructions successives, les services publiques tels que l'éducation et la santé sont malmenés. Leurs personnels ne sont pas rémunérés correctement (pas à la rue pour autant), leur légitimité se voit remise en cause.

Attention, topic glissant qui flirte avec le topic politique. M'enfin, l'éducation, c'est politique.

Modifié en dernier par aristote2 le 07 Avr 2022, 09:52, modifié 1 fois.

Un peu pareil

Les candidats ne s'intéressent pas à l'école car les français s'en battent les c*****
Ca ne fait accessoirement rêver personne sans compter qu'on aurait plus de chance d'avoir quelqu'un qui dit que les profs sont des faignasses et que notre école est nulle que le contraire.

iamaseb, il fait référence à son orientation sexuelle

Ah ok, je croyais qu'il parlait des sciences de la vie et de la terre. Je trouvais ça un poil problématique.

Les candidats s'intéressent à l'éducation ? Non.
Ils s'intéressent à l'électorat qui a des enfants scolarisés ou qui travaille dans le Mammouth.
Je ne vois aucune proposition sérieuse.
Entre le "il faut restaurer l'autorité de l'enseignant" (bin vi, ça se décrète l'autorité éducative ), le "il faut remettre les enseignements fondamentaux au centre des apprentissages" (ça fait 20 ans qu'on nous bassine avec ça, et pas un n'a réussi à le faire ?), le "je vais augmenter les salaires des enseignants" (une évidence, mais comment ?) et le "si je suis élu, je réforme les réformes" (tous les ministres veulent laisser leur trace de pneu leur nom accolé à une énième réforme, on n'est pas plus avancés sur la question).

A force de destructions successives, les services publiques tels que l'éducation et la santé sont malmenés. Leurs personnels ne sont pas rémunérés correctement (pas à la rue pour autant), leur légitimité se voit remise en cause.

Attention, topic glissant qui flirte avec le topic politique. M'enfin, l'éducation, c'est politique.

Donc il ne faut ni dire qu'on va augmenter les profs, ni dire qu'on va embaucher, ni dire qu'il faut remettre les enseignements fondamentaux ? (Je ne suis pas forcément favorable sur le dernier point, je ne sais pas en quoi il consiste exactement) etc.

J'entends que tu sois dégouté, et que tu sois très sceptique, certainement à raison. Mais sur la base des programmes (et non sur l'intention que tu prêtes à ceux qui l'ont écrit), rien n'est compatible avec ta façon de voir les choses ?

Rien à foutre d'être augmenté pour ma part. Si on l'est tant mieux. Mais l'urgence est tout autre :
- qu'on arrête de nous prendre pour des cons
- qu'on nous protège réellement (crise sanitaire, protocoles à la noix, personnels/élèves fragiles protocole #TousContaminés depuis 2020 avec l'appuis des parents et des syndics)
- que les parents nous respectent et ne nous disent pas comment faire notre boulot (y en a de plus en plus)
- que la direction nous fasse réellement confiance
- qu'on fasse notre boulot de prof et pas de l'administration (là encore c'est de pire en pire)
- qu'on arrête de nous faire des réformes de programmes tous les 4 ou 5 ans (pour "sa pierre à l'édifice" du sinistre de l'EN), car on a pas que ça à foutre de tout refaire, tester le tout sur 1 voire 2 années mini, de peaufiner le tout sur 3 années supplémentaires mini (pour être tout cassé à nouveau), car monter des progressions, des cours/activités, évaluations ça tombe pas du ciel à Pâques
- etc.

Donc il ne faut ni dire qu'on va augmenter les profs, ni dire qu'on va embaucher, ni dire qu'il faut remettre les enseignements fondamentaux ? (Je ne suis pas forcément favorable sur le dernier point, je ne sais pas en quoi il consiste exactement) etc.
J'entends que tu sois dégouté, et que tu sois très sceptique, certainement à raison. Mais sur la base des programmes (et non sur l'intention que tu prêtes à ceux qui l'ont écrit), rien n'est compatible avec ta façon de voir les choses ?

Les promesses n'engagent que ceux qui les croient (philosophie de bistrot power).

Donc, ce n'est pas qu'il ne faut pas le dire, mais plutôt le faire.

Je n'ai peut-être pas compris ta question...

Après, embaucher des profs alors que la démographie baisse, ce n'est pas audible à l'heure actuelle. Ou alors on met le paquet et on mise sur l'industrie du savoir et de la connaissance comme l'ont fait la Finlande, la Corée du Sud et certaines provinces du Canada (à une certaine époque pour ce dernier). Mais, miser dans ce domaine est risqué financièrement ; cela engage pour 20 ans (au minimum).
L'éducation, c'est le projet que se donne une nation pour son propre avenir.

Perso, j'attends qu'un candidat propose d'arrêter de recruter les enseignants sur leur savoir universitaire prioritairement. Il s'agit certes d'un pré-requis, mais la capacité à transmettre (didactique, pédagogie) est au moins aussi importante.

Modifié en dernier par aristote2 le 07 Avr 2022, 14:56, modifié 1 fois.

Rien à foutre d'être augmenté pour ma part. Si on l'est tant mieux. Mais l'urgence est tout autre :
- qu'on arrête de nous prendre pour des cons
- qu'on nous protège réellement (crise sanitaire, protocoles à la noix, personnels/élèves fragiles protocole #TousContaminés depuis 2020 avec l'appuis des parents et des syndics)
- que les parents nous respectent et ne nous disent pas comment faire notre boulot (y en a de plus en plus)
- que la direction nous fasse réellement confiance
- qu'on fasse notre boulot de prof et pas de l'administration (là encore c'est de pire en pire)
- qu'on arrête de nous faire des réformes de programmes tous les 4 ou 5 ans (pour "sa pierre à l'édifice" du sinistre de l'EN), car on a pas que ça à foutre de tout refaire, tester le tout sur 1 voire 2 années mini, de peaufiner le tout sur 3 années supplémentaires mini (pour être tout cassé à nouveau), car monter des progressions, des cours/activités, évaluations ça tombe pas du ciel à Pâques
- etc.

D'accord pour tout ou presque.
Un point de désaccord tout de même : je demande à être augmenté dans la même proportion que l'inflation, ou au moins que l'augmentation du SMIC.

aristote2, là on parle de programmes pour une élection présidentielle. Par définition, ce n'est pas fait.

Il me semble que tu es résigné sur ces questions, c'est-à-dire que même si quelqu'un copiait/collait tes propres propositions, tu l'enverrais chier, sous prétexte que "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient".

Je ne remets pas en cause le fait que les promesses ne sont souvent pas tenues, ni que tu peux avoir confiance dans les candidats, je dis juste qu'en partant du principe que c'est foutu, on se retrouve dans une impasse. C'est ce que laisse sous-entendre ton message. C'est comme ça que je le comprends tout du moins. Et que du coup, tu ne fais plus le choix de tes idées.

J'assume vouloir plus de petites classes. J'assume vouloir répartir autrement la richesse pour le financer. J'assume aussi que ce n'est pas seulement pour faire face aux défis de demain, comme la transition écologique (même si c'est nécessaire), mais aussi sur le principe de l'émancipation humaine par le savoir.

J'ai un projet de société différent, peut-être difficilement réalisable, mais qui du coup se donne la chance d'aboutir sur quelque chose de différent. On ne peut pas rien changer ou presque, et espérer un résultat différent.

Pour ce qui est du recrutement (sur quelle base), je ne dispose pas d'un savoir suffisant pour prendre une décision réfléchie. C'est pour ça que je demandais ton avis sur les différents programmes. Il me semble avoir lu dans certains programmes le fait de (re)faire un diplôme spécifique, où justement la didactique et la pédagogie serait au cœur de la formation.

Modifié en dernier par iamaseb le 07 Avr 2022, 16:03, modifié 1 fois.

aristote2, oui c'est pour ça que je dis que personne n'est contre l'augmentation, juste que je précise que ce n'est pas le plus urgent. Or dans quelques programmes, y a que ça...

Jester, ok, donc une évolution des mentalités pour beaucoup de point (une société plus paisible, de confiance, de respect, de considération etc.).

De mon point de vue, ça découle aussi (pas que) d'un projet de société plus global. Je ne vois pas comment dans une société de la compétition, où les parents vont devoir choisir l'école topissime pour l'avenir incertain de leur gosse, cette pression ne pourrait pas retomber sur les profs (par les parents, ou par les chefs qui veulent la satisfaction du client (les parents)).

Beaucoup de choses qui partent en vrille depuis des années (pas que sous Macron).

aristote2, là on parle de programmes pour une élection présidentielle. Par définition, ce n'est pas fait.

Il me semble que tu es résigné sur ces questions, c'est-à-dire que même si quelqu'un copiait/collait tes propres propositions, tu l'enverrais chier, sous prétexte que "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient".

Je ne remets pas en cause le fait que les promesses ne sont souvent pas tenues, ni que tu peux avoir confiance dans les candidats, je dis juste qu'en partant du principe que c'est foutu, on se retrouve dans une impasse. C'est ce que laisse sous-entendre ton message. C'est comme ça que je le comprends tout du moins. Et que du coup, tu ne fais plus le choix de tes idées.

J'assume vouloir plus de petites classes. J'assume vouloir répartir autrement la richesse pour le financer. J'assume aussi que ce n'est pas seulement pour faire face aux défis de demain, comme la transition écologique (même si c'est nécessaire), mais aussi sur le principe de l'émancipation humaine par le savoir.

J'ai un projet de société différent, peut-être difficilement réalisable, mais qui du coup se donne la chance d'aboutir sur quelque chose de différent. On ne peut pas rien changer ou presque, et espérer un résultat différent.

Pour ce qui est du recrutement (sur quelle base), je ne dispose pas d'un savoir suffisant pour prendre une décision réfléchie. C'est pour ça que je demandais ton avis sur les différents programmes. Il me semble avoir lu dans certains programmes le fait de (re)faire un diplôme spécifique, où justement la didactique et la pédagogie serait au cœur de la formation.

Tu sais que nous sommes d'accord sur le fond tout de même ?
Mais, effectivement, je suis désabusé des personnages qui se sont accaparés la politique, notamment pour en faire un métier.

Oui je sais

Et je fais le même constat que toi sur les candidats, malheureusement.

Il y a toutes les raisons d'être fâché, d'être résigné. Je le suis. Sur l'éducation et ailleurs.

Mais il faut bien que notre accord pèse quelque chose à un moment ou à un autre dans les décisions politiques de notre pays. On est certainement nombreux parmi différentes candidatures, les vote blanc, les abstentionnistes à partager des idées. La démocratie a aussi besoin de citoyen capable de se projeter dans une vision, dans un projet.

C'est pourquoi la question des programmes est importante. Elle peut aider le citoyen à retrouver du désir, de l'espoir. Qu'y a-t-il de bons sur l'éducation dans ce qui nous est proposé ? Tous les programmes ne disent pas la même chose. Il y a des conceptions différentes.

Modifié en dernier par iamaseb le 07 Avr 2022, 18:06, modifié 1 fois.

Je trouve les programmes adaptés pour ma part.

Programme politique ou programme scolaire ? Moi, je parlais des programmes politiques sur l'éducation.