gaby a écrit:randoulou, compliqué franchement. Cela peut-être hyper-vexant. La personne peut avoir une maladie. La relation avec les collègues après.
squall, et sur des exemples similaires, tu gères comment ?
bah justement, c'est compliqué. Fais-le au feeling. Une action envenimera les choses envers un salarié, la même arrangera les choses pour un autre ...
Le comportement est un minimum cadré en entreprise, tu peux mettre des sanctions factuelles dans le pire des cas.
J'ai eu le cas d'un mec de 30 ans qui ne foutait rien de la journée. Il vivait chez ses parents, pouvait payer cash une bagnole neuve. Le directeur l'avait déjà menacé de licenciement en entretien, réponse je-m'en-foutiste de sa part
Je suis arrivé en pilotage pour 6 mois, mon pire cas à gérer. Je l'ai pris en main, donné le triple de temps de ses collègues pour faire des dossiers au début (il faisait rien hein, mériter 30% de son salaire c'est de la rentabilité ^^).
J'ai remarqué qu'il était dé-professionnalisé (il ne sait pas travailler), trouble de l'attention quasi-permanent (internet, sms, etc ...).
Je suis passé en mode coaching, j'ai fait un truc pour lequel je suis pas très clean, j'ai joué au dictateur (une maman avec son gosse quoi). Je l'ai regardé bosser pendant 3 jours complets, en laissant rien passer, en expliquant étape par étape une manière de travailler convenable.
Au bout d'un mois, il avait retrouvé le sourire et content de commencer ses journées au taff.
Deux semaines plus tard, il me réclamait du taff tout seul.
Deux semaines plus tard, il me reportait les problèmes et les dérogations à faire au client.
Bref, le mec avait un potentiel de référent sous 6 mois et mon directeur l'ignorait.
Bien sur, je faisais pas que le dictateur. Je parsemais de moments plus cools pour la cohésion d'équipe (et ce n'était pas calculé de ma part, je suis extrêmement "empathique" comme manager).