Rocca a écrit:Bah j'ai déjà répondu,
Tu évoques "notamment" soit "particulièrement" qui est un synonyme, et je te réponds, qu'il ne le sont pas particulièrement car les roux, les gros, les asiatiques etc... sont très ciblés et victimes de harcèlement, pas moins peut-être plus que les LGBT. Pour expliquer que ce sont "notamment" eux, tu pars, non pas d'une étude, mais d'un seul exemple (que tu maitrises mal). C'est ça le raisonnement inductif.
C'est comme si je te disais que les arabes étaient particulièrement violents et que je citais l'exemple d'un voisin qui se bat souvent.
Non, tu n'as jamais répondu.
Deux choses :
1- "notamment" n'équivaut pas forcément à "particulièrement" (mais ça peut s'entendre). Dans mon esprit, notamment revient à "parmi d'autres" (ce qui s'entend aussi).
2- en prenant ton acception de "notamment", à savoir particulièrement, cela n'implique pas pour autant que les personnes LGBT+++ soient les seules à être victimes de harcèlement, pas davantage, pas moins. Ce que ton dernier message sous-entend mais qu'aucun de mes messages sur la question n'a mis en avant. La compétition des souffrances, très peu pour moi.
Sur un constat factuel faisant état DE victimes de harcèlement parmi les personnes lGBT+++, la seule chose sur laquelle tu tiques est mon raisonnement. Je m'en étonne.
Pour information : la dernière élève dont le suicide a intéressé les médias était une personne qui d'après la famille aurait été victime de harcèlement au collège, à coups de "sale lesbienne", "sale arabe". Donc le harcèlement vise aussi des élèves LGBT+++ ou assimilé-es à.
Assez logiquement à mes yeux, quand Fourcroy parle d'un groupe de parole (si j'ai bien compris l'initiative) destiné à ces personnes, et que Peezee met en avant le fait qu'il serait mieux de lutter contre le harcèlement, je ne peux m'empêcher de dire que l'un et l'autre sont liés, et que l'initiative dans le bahut de Fourcroy peut peut être s'avérer utile.
Je n'ai lu personne ici, hormis peut être Aristote2 se positionner sur cette seule question de base : est-ce que l'initiative peut avoir du bon pour les personnes LGBT+++ / est bien fondée, ce qui à mes yeux devrait être le cœur du sujet.
A la place :
- on dévie sur la question du harcèlement, qui est pourtant liée.
- on dénonce une pseudo compétition entre les victimes que personne n'a fait ici, hormis peut être toi (en tout cas tu y fais référence notamment dans ton dernier message).
- on ergote sur mon raisonnement inductif (et on utilise le terme "suspecté" qui à mes yeux n'est pas anodin). Je ne peux quantifier le problème, je n'ai pas trouvé/cherché d'études. Donc doit-on en conclure que le harcèlement sur des personnes LGBT+++ n'existe pas ? Sans déconner...
- on met en avant le manque de maturité des élèves.
Quand je vois ça, désolé - je montre ma carte de police (pour te faire chier/plaisir ) - je ne peux m'empêcher de considérer que ces questions provoquent une certaine gêne (le moins que l'on puisse dire) ici, par méconnaissance et/ou hostilité (va savoir).
Fourcroy a l'honnêteté de reconnaître sa gêne. J'ai moi même expliqué que ces choses là m'échappent.
Un-e collègue nous a fait son coming-out (va savoir si c'est le bon terme) l'année passée en nous expliquant qu'elle se définissait comme "non binaire" et avait changé de nom à l'état civil. Ma première réaction a été : "ok, mais je m'en tape. Tu veux que je t'appelle Ash je t'appelle ASH. On ne parlait pas avant, on ne parlera pas davantage après." Fin de la discussion. Ces questions m'échappent mais elles existent. Et des personnes qu'elles peuvent animer peuvent vraiment en souffrir (cf élève de ma classe, ou Dinah plus dramatique).. Je pense être factuel en disant cela, pas "wokiste", "féministe" ou je ne sais quoi. J'ai d'ailleurs eu l'impression en te lisant que c'était une insulte sous ta plume.
Mais j'ai l'impression qu'ici c'est difficile à admettre et qu'il est forcément plus facile de parler d'autre chose.