Actu éducation et formation

Pour info, la suite de l'histoire de ma compagne. Dans un premier temps, suite à mon appel et mon mail salé, le rectorat (débile) a appelé le syndicat qu'on avait contacté, SNUIPP. Comment ils ont su que c'était celui là..
Et bien la fille du syndicat nous a reproché d'avoir été véhément avec le rectorat, car ce dernier a cru que c'était le syndicat et donc, cela donne une mauvaise image de leur syndicat...
Oui vous avez bien lu.

In fine, ils ont parlementé avec le rectorat. Ces derniers (dixit le syndicat) affirment qu'il s'agit d'une erreur de leur part, mais genre une géante coquille à plusieurs lignes. Ils se foutent bien de notre gueule. Ils doivent depuis nous faire parvenir un courrier expliquant que c'était une erreur mais que le contrat reste rompu. Ma compagne a relancé hier, c'est toujours en attente de signature du recteur (on lui a expliqué qu'il est très occupé...).

Ah oui, elle n'a toujours pas reçu une feuille de paie, ce qui est emmerdant pour pole emploi. Soit disant que cela nous a été envoyé il y a des semaines.

ça fait rêver hein.

Lamentable, à tout point de vue.

Encore un qui me fait dire des choses que j'ai pas écrites... Je pointe le paradoxe et les mensonges de gouvernement, rien de plus.

Que veux-tu, on n'a pas tous ton intelligence pour pouvoir décrypter tes propos. C'est d'ailleurs dommage que tu ne mette pas cette intelligence au service du bien commun, pour prendre les meilleurs décisions pour la nation. Quels mensonges, quel paradoxe ? (je parle dans le contexte que tu décris, pas le débat sur les masques)

Pour minimiser l'impact, vu que tu as l'air de penser que 2 jours d'école en moins, ce n'est pas grand chose au final, pourquoi ne pas fermer directement les écoles plus généralement à parti de jeudi ?

Parce que le libre-arbitre est laissé aux parents, qui n'ont pas tous le luxe de pouvoir s'organiser à 48h de l'échéance ?

Et au nom de quoi devrions-nous privilégier les fêtes de famille plutôt que l'intérêt national ? Au final, le nombrilisme que tu pointes est à géométrie variable...

Personnellement, je m'en branle des fêtes de fin d'année en famille, mais je pense que c'est important pour mal de gens et particulièrement Noël (d'où le choix différencié de traiter le 24/12 et le 31/1 différemment).
Confiner Noël aurait un impact psychologique fort sur pas mal de monde, et je pense que le gouvernement sait qu'il doit relâcher la pression sur ce point. Moi de mon côté, je le répète, rien à battre, et je pense que se regrouper pour se faire des cadeaux et plein de bisous en célébration de la naissance d'un escroc juif (c'est mon point godwin pour Betsamee) international, dans la période actuelle, je trouve ça complètement con. Mais avec mon empathie, je peux comprendre que tout le monde ne pense pas comme moi.

aristote2 a écrit:
Et au nom de quoi devrions-nous privilégier les fêtes de famille plutôt que l'intérêt national ? Au final, le nombrilisme que tu pointes est à géométrie variable...

Personnellement, je m'en branle des fêtes de fin d'année en famille, mais je pense que c'est important pour mal de gens et particulièrement Noël (d'où le choix différencié de traiter le 24/12 et le 31/1 différemment).
Confiner Noël aurait un impact psychologique fort sur pas mal de monde, et je pense que le gouvernement sait qu'il doit relâcher la pression sur ce point. Moi de mon côté, je le répète, rien à battre, et je pense que se regrouper pour se faire des cadeaux et plein de bisous en célébration de la naissance d'un escroc juif (c'est mon point godwin pour Betsamee) international, dans la période actuelle, je trouve ça complètement con. Mais avec mon empathie, je peux comprendre que tout le monde ne pense pas comme moi.

Je te rejoins totalement là-dessus.

Je rappelle que le gouvernement justifiait le maintien de l'ouverture des écoles par le faible pouvoir de transmission du virus par nos chérubins. Et là, on nous demande de les garder à la maison pour préserver les personnes âgées ?

Ca te va comme mensonge et paradoxe ?

Et pour le libre-arbitre... Tu y crois vraiment ? Tu le dis toi-même : ils ne pourront pas forcément s'organiser (moi le premier).
On vient de recevoir une note du rectorat : pas d'évaluation sur ces 2 derniers jours, pas de cours à distance. En fait, les vacances commencent ce soir pour certains...

Non, ce n'est ni un mensonge, ni un paradoxe.
Ce n'est pas parce que le risque est faible qu'il n'existe pas. En année civile, ce risque est "prenable". Pour les fêtes de fin d'année, ils augmentent la sécurité et préfèrent voir les gens minimiser complètement ce risque afin d'éviter la recrudescence de contamination le jour du 24/12. Moi, ça ne me choque pas.

D'ailleurs leur discours est clair: "confinez-vous une semaine avant les fêtes pour être tranquille!".
Tu penses que la population aurait accepté le prolongement imposé du confinement d'une semaine supplémentaire?

En conséquence, je pense que tu situation n'est pas simple effectivement. Mon fils, en 3ème, a des contrôles commun Mercredi et Jeudi, dans l'optique de la préparation au Brevet. Ca doit phosphorer dans son collège pour voir comment s'adapter aux nouvelles directives. Mais je considère que depuis presque un an, c'est toute la population qui doit s'adapter à cette situation.

Pour info, la suite de l'histoire de ma compagne. Dans un premier temps, suite à mon appel et mon mail salé, le rectorat (débile) a appelé le syndicat qu'on avait contacté, SNUIPP. Comment ils ont su que c'était celui là..
Et bien la fille du syndicat nous a reproché d'avoir été véhément avec le rectorat, car ce dernier a cru que c'était le syndicat et donc, cela donne une mauvaise image de leur syndicat...
Oui vous avez bien lu.

In fine, ils ont parlementé avec le rectorat. Ces derniers (dixit le syndicat) affirment qu'il s'agit d'une erreur de leur part, mais genre une géante coquille à plusieurs lignes. Ils se foutent bien de notre gueule. Ils doivent depuis nous faire parvenir un courrier expliquant que c'était une erreur mais que le contrat reste rompu. Ma compagne a relancé hier, c'est toujours en attente de signature du recteur (on lui a expliqué qu'il est très occupé...).

Ah oui, elle n'a toujours pas reçu une feuille de paie, ce qui est emmerdant pour pole emploi. Soit disant que cela nous a été envoyé il y a des semaines.

ça fait rêver hein.

HUm et tu as eu un papier de ces "dires" comme quoi c'était une erreur, ceci, celà ? J'imagine que non, sinon c'était un argument pour aller présenter ça devant la justice, car ta femme a perdu son taf... à cause de cette erreur.
Cependant, si c'est bel et bien une erreur, elle pourra se représenter à un poste, voire même pendant l'année. Croisons les doigts.

Remind, je rejoins aristote2, nous n'avons reçu aucune information de la part du ministère, du rectorat ou de nos chefs d'établissements...
Donc c'est BFM qui a l'info avant nous, ou bien Blanquette va encore une fois démentir ou se faire démentir...

Je rappelle que le gouvernement justifiait le maintien de l'ouverture des écoles par le faible pouvoir de transmission du virus par nos chérubins. Et là, on nous demande de les garder à la maison pour préserver les personnes âgées ?

Ca me parait parfaitement compréhensible si on essaie de peser le "bénéfices-risques" et ce qui peut se passer aux différentes périodes.
1) A priori le pouvoir de transmission est faible, mais bon on le voit bien les infos scientifiques évoluent, et surtout faible ne veut pas dire nul.
2) Il n'y a quasiment qu'à Noël que les petits enfants vont pour une grande part d'entre eux voir leurs grands parents, voire arrière grands parents, même s'ils sont à l'autre bout de la France. A tous les autres moments justement les gens évitent d'aller les voir pour ne pas les contaminer, mais là "c'est Noël". Donc le risque est bien plus important là que le reste de l'année. Le reste du temps, au pire les enfants vont (faiblement) contaminer leurs parents, qui ont la trentaine et sont moins à risque.
3) C'est également à cette occasion qu'il va y avoir un peu partout des grandes tablées (les 6 à table ne seront pas respectés partout loin s'en faut, ils le savent) qui vont passer des heures complètes ensemble sans masque. La situation est à risque, tout le monde le sait, et en même temps ils ne pouvaient pas se permettre d'interdire Noël, de toute façon les gens n'auraient pas respecté.
4) On l'a vu aux USA, il y a eu un fort rebond pour Thanksgiving. Ils veulent donc prévenir autant que possible, encore une fois en sachant qu'un interdit ne serait pas respecté, je trouve ça compréhensible.

Pour info, la suite de l'histoire de ma compagne. Dans un premier temps, suite à mon appel et mon mail salé, le rectorat (débile) a appelé le syndicat qu'on avait contacté, SNUIPP. Comment ils ont su que c'était celui là..
Et bien la fille du syndicat nous a reproché d'avoir été véhément avec le rectorat, car ce dernier a cru que c'était le syndicat et donc, cela donne une mauvaise image de leur syndicat...
Oui vous avez bien lu.

In fine, ils ont parlementé avec le rectorat. Ces derniers (dixit le syndicat) affirment qu'il s'agit d'une erreur de leur part, mais genre une géante coquille à plusieurs lignes. Ils se foutent bien de notre gueule. Ils doivent depuis nous faire parvenir un courrier expliquant que c'était une erreur mais que le contrat reste rompu. Ma compagne a relancé hier, c'est toujours en attente de signature du recteur (on lui a expliqué qu'il est très occupé...).

Ah oui, elle n'a toujours pas reçu une feuille de paie, ce qui est emmerdant pour pole emploi. Soit disant que cela nous a été envoyé il y a des semaines.

ça fait rêver hein.

HUm et tu as eu un papier de ces "dires" comme quoi c'était une erreur, ceci, celà ? J'imagine que non, sinon c'était un argument pour aller présenter ça devant la justice, car ta femme a perdu son taf... à cause de cette erreur.
Cependant, si c'est bel et bien une erreur, elle pourra se représenter à un poste, voire même pendant l'année. Croisons les doigts.

A mon avis ils admettront juste que la justification est une erreur et qu'elle correspondait peut-être à une autre personne, mais pas que le licenciement en soi est une erreur. Ils trouveront une autre justification et terminé.
Je ne veux pas être pessimiste mais si c'est comme dans le privé, de toute façon je ne crois même pas que tu aies besoin de justifier de mettre fin à une période d'essai. Je connaissais un gars qui s'est retrouvé à se faire virer le dernier jour de sa période d'essai sans motif officiel, il a su en off après coup par un ex-collègue qu'il était là pour remplacer un congé maternité et que c'était plus souple qu'un CDD (et pas de prime de précarité)...

Après, que la nana soit une connasse qui a voulu se faire "une nana qui vient du PRIVE", c'est probable... Après, de ce que j'ai compris des désaccords entre l'inspectrice et ta femme, ça illustre un peu justement les manières de fonctionner (et dérives potentielles) des deux systèmes. Dans le privé quelque part tu as tes objectifs à atteindre et tu fais un peu comme tu veux, la fin justifie les moyens (si on prend le pire exemple, tout le monde fermait les yeux sur la méthode Kerviel que son management ne pouvait pas ignorer, jusqu'à ce que ça merde, et là tout lui est retombé sur sa responsabilité à lui évidemment), dans le public j'ai l'impression que tu es plus là pour faire comme on t'a dit que pour avoir de meilleurs résultats en faisant autrement. Exemple: si c'est interdit de tenir la main à l'enfant pour écrire et que ta femme l'a fait, la nana elle coche la case "c'est interdit elle l'a fait" quel que soit le résultat sur l'enfant.

De manière plus globale, on touche au problème de la sécurité de l'emploi et de l'impunité des fonctionnaires avec ton exemple. Ils n'ont certainement aucun moyen de virer cette nana (ils faudrait monter tout un dossier, avoir des preuves, elle sera défendue par des syndicats qui défendent l'indéfendable), et donc dans l'absolu pas forcément envie, qu'est-ce qu'ils auraient à y gagner à part des emmerdes supplémentaires, le fait qu'elle soit là ou pas ne changera pas le salaire du recteur...

Je rappelle que le gouvernement justifiait le maintien de l'ouverture des écoles par le faible pouvoir de transmission du virus par nos chérubins. Et là, on nous demande de les garder à la maison pour préserver les personnes âgées ?

Ca me parait parfaitement compréhensible si on essaie de peser le "bénéfices-risques" et ce qui peut se passer aux différentes périodes.
1) A priori le pouvoir de transmission est faible, mais bon on le voit bien les infos scientifiques évoluent, et surtout faible ne veut pas dire nul.
2) Il n'y a quasiment qu'à Noël que les petits enfants vont pour une grande part d'entre eux voir leurs grands parents, voire arrière grands parents, même s'ils sont à l'autre bout de la France. A tous les autres moments justement les gens évitent d'aller les voir pour ne pas les contaminer, mais là "c'est Noël". Donc le risque est bien plus important là que le reste de l'année. Le reste du temps, au pire les enfants vont (faiblement) contaminer leurs parents, qui ont la trentaine et sont moins à risque.
3) C'est également à cette occasion qu'il va y avoir un peu partout des grandes tablées (les 6 à table ne seront pas respectés partout loin s'en faut, ils le savent) qui vont passer des heures complètes ensemble sans masque. La situation est à risque, tout le monde le sait, et en même temps ils ne pouvaient pas se permettre d'interdire Noël, de toute façon les gens n'auraient pas respecté.
4) On l'a vu aux USA, il y a eu un fort rebond pour Thanksgiving. Ils veulent donc prévenir autant que possible, encore une fois en sachant qu'un interdit ne serait pas respecté, je trouve ça compréhensible.

Sur les risques, je vous rejoins. Le ratio bénéfices / risques doit être mesuré.
Mais, concrètement, à quoi servent ces 2 jours d'école en moins si c'est pour se retrouver à 15 à table 1 semaine après ?
Et, arrêtons de nous leurrer, vous pensez que les ados vont tranquillement rester chez eux jeudi et vendredi alors que l'attestation n'est plus nécessaire en journée ? Je prédis un chiffre d'affaire important des magasins pendant les prochains jours.
Le tout cumulé me fait penser plus penser à une fumisterie, à de l'impréparation...

Et l'école dans tout ça ? C'est secondaire. Je pense que les dégâts vont être très lourds dans le futur. La mise au travail, le niveau demandé, l'absentéisme... Je crains vraiment le long terme. Je suis persuadé que ceux qui travaillent dans l'éducation nationale (et d'autres évidemment) voient de quoi je parle.

Je m'inquiète surtout de la santé des gamins, des collègues et de leurs parents. Manquer 2 jours d'école c'est rien, quand ils sont malades pendant toute une semaine ils sont pas à la rue hein... mais par contre je suis contre le fait qu'ils puissent manquer 2 jours de cours alors qu'ils y sont le restant de l'année même pendant le dernier "confinement". Encore une fois c'est foutage de gueule et incohérence du ministère.
Au fait, toujours rien reçu de leur part... (juste l'établissement qui vient d'envoyer un message aux parents en fin de journée, ils n'étaient pas au courant non plus)

On leur dit haut et fort depuis mars 2020 que les "jeunes" risquent quasi rien (ce qui est faux) et donc le port du masque et le lavage des mains on repassera, beaucoup s'en caguent ROYALEMENT.

Qu'ils ne respectent pas les consignes sanitaires ? Logique aussi les parents ne le font pas chez eux, alors hein...

Enfin je terminerai que beaucoup n'ont rien branlé pendant le confinement, se vautrent lors de ce premier trimestre, mais on leur explique que c'est "à cause du confinement". Bref, ils sont confortés dans leur attitude de ne pas bosser (je précise que je parle de ceux dont on sait qu'ils n'ont pas bossés, pas ceux qui étaient réellement en difficultés - très peu finalement).

On a mis plein pot depuis des années sur les langues (malgré ce que les enseignants de langue en disent)........
Après le niveau ça veut tout dire et rien dire. Quel est le(s) référentiel(s) ?
Les élèves ont plus d'autonomie de manière générale par rapport à avant. Mais il y a encore pas mal à faire.

Voilà la source de l'étude. Je n'ai pas lu.

https://www.education.gouv.fr/timss-2019-l-etude-internationale-consacree-aux-mathematiques-et-aux-sciences-11930

Oui merci. Mais là encore faut voir les questions et les attendus... et ensuite voir en quoi les Français sont moins bons.

Oui si tu veux, ça pourrait permettre de comprendre les choses un peu plus finement mais bon, les faits sont là, quand tu es le dernier pays d'Europe (et donc par définition derrière des pays bien moins riches que nous et qui ne mettent pas autant d'€/élève dans l'EN que la France), il n'y a pas forcément besoin d'avoir toutes le détail des questions pour en conclure que t'es mauvais et qu'il y a un problème. Il ne faut pas être dans le déni, la situation est grave.

D'ailleurs l'article précédent disait de mémoire que les aptitudes des élèves français de 4è aujourd'hui étaient comparables à ceux de 5è il y a quelques années (je ne sais plus combien je ne suis pas allé revoir), on a donc perdu une année scolaire entière. A ce rythme là c'est pas les deux jours d'autoconfinement avant Noël qui vont être la cause ou à l'inverse régler le problème...

J'ai retrouvé un article qui comparait la situation franco-française au cours des années, que j'avais posté ici il me semble. Je ne sais plus si je l'avais copié, n'étant plus abonné au Monde on ne voit que le début:
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/05/mathematiques-le-niveau-des-ecoliers-plonge_5446009_3224.html
Mais bon, le début suffit à constater qu'entre 87 et 2017, le nombre d'élèves capables de faire une division a été pile poil... divisé par 2! T'as vu je suis bon j'ai fait cette division de tête sans calculette, je suis donc plutôt de la génération qui aurait fait le test en 87...
Non mais tu te rends compte, un élève sur 3 seulement qui sait faire une division en fin de CM2, mais c'est juste incroyable en fait.

Le reste de l'article qu'on ne voit plus était intéressant aussi, il y avait des analyses comparatives en fonction de la classe sociale/profession des parents. La conclusion des graphiques étaient que les enfants de cadres sont toujours meilleurs que ceux d'ouvriers ou de chômeurs, la différence était d'ailleurs assez constante, mais que les enfants de cadre de 2017 étaient moins bons que les enfants de chômeurs de 1987. Une recherche de la diminution des inégalités peut-être, quand tout le monde sera à 0...

Nul doute que si on faisait le même type d'analyses sur l'orthographe les résultats seraient au moins aussi catastrophiques si ce n'est pire (en baisse de niveau j'entends, pour la comparaison avec l'étranger je ne saurais dire). Quand je vois les CV/lettres qu'on reçoit d'étudiants censés représenter l'élite...

Tiens j'ai trouvé ça, je pense que ça répond à tes interrogations (évidemment c'est en anglais):

https://timssandpirls.bc.edu/timss2019/frameworks/framework-chapters/mathematics-framework/
Je n'ai pas lu encore mais comme tu le vois c'est très détaillé, tu peux aussi regarder le Science framework avec la barre de gauche.
Et il y a différents onglets Overview, content domains etc.

Et des questions types:
https://www.nfer.ac.uk/media/3026/timss-mathematics-example-questions.pdf
Les questions n'ont pas l'air particulièrement difficiles.
Je pense que ma fille qui est en CE1 saurait répondre à tout à part probablement l'opération pour l'âge de Jenny (je pense qu'elle saurait trouver la solution si la question était du type "Charlie a 8 ans de plus quel est l'âge de Jenny" mais là elle serait peut-être un peu embrouillée par la tournure de la question), et celle sur le périmètre de la forme parce qu'ils n'ont pas du voir ça encore (quoique si je lui explique un peu je pense qu'elle saurait faire) et l'aire du triangle (sur le principe elle pourrait se rendre compte que c'est la moitié du carré mais ne saurait pas diviser 9 par 2, elle n'a pas la notion de décimale il me semble).
Après il est probable qu'elle soit plutôt dans les bonnes élèves de sa classe (mais bon on n'en sait trop rien vu qu'il n'y a pas de notes).

Et le questionnaire pour les enseignants que je n'ai pas lu:
http://54.234.162.22/timss/pdf/T19_Gr8_MthTchQ_USA_Questionnaire.pdf

EDIT: et là tous les rapports
https://timss2019.org/reports/download-center/
J'ai regardé le 1er graphe du mathematics grade 4, quand on voit par qui on se fait littéralement mettre à l'amende (Lituanie, Lettonie entre autres) et quels pays sont derrière nous... Ca fait peur. Les Qataris n'ont pas besoin d'apprendre à compter de toute façon ils ont crédit illimité.

Pearl, on ne va pas repartir dans les oppostions notes/compétences, mais pour apporter de l'eau au moulin des compétences, justement ça te permet de savoir à chaque activité/travail/éval ce qui a été vu et quel sont les points forts et faiblesses de ton enfant. Notamment savoir si c'est le calcul qui pêche et pas la connaissance de ce qu'est un périmètre par exemple (on peut faire le calcul faux mais savoir que c'est (L+l)x2, ou bien ne pas savoir faire le calcul car on ne sait pas ce qu'est un périmètre alors que le "savoir calculer" n'est pas un souci) etc.

Les programmes ont changé aussi depuis quelques années, ce qui était enseigné en 5e et 4e a évolué, des choses sont vues sur les niveaux précédents ou au contraire décalés d'une année... Thalès par exemple ce n'est plus en 3e, c'est en 4e... et c'est comme ça dans beaucoup de matières. On nous change les programmes bien plus qu'avant.

C'est surement différent au collège mais là, même en termes de "compétences", j'estime que je n'ai aucune info.

Si je ne demande pas un rdv à la maitresse (qui m'a dit, et ce n'est aucunement un reproche, que concernant ma fille il n'y avait pas d'urgence compte tenu du confinement) je ne sais rien du niveau de ma fille, les disciplines où elle est à l'aise et celles où elle a plus de mal. Je vois des exercices avec un coup de stabilo vert quand c'est juste, jaune quand c'est faux, et je me demande encore ce qu'il faut faire pour avoir orange (a priori orange c'est quand l'enfant n'a manifestement pas compris ce qu'il fallait faire contrairement à une simple erreur de calcul ou d'orthographe), le rouge n'existant pas.
De mémoire "de mon temps" en CE1 on avait au moins des lignes d'écriture, du calcul ou des dictées ou l'instituteur à défaut de mettre une note chiffrée mettait Très bien, Bien, Assez Bien etc.

Une ou deux fois par an il y a des évaluations nationales, je vois juste des barres avec trois niveaux, je ne crois pas avoir pu récupérer la copie de la dernière évaluation en date pour voir les questions posées, ses réponses, et là où elle s'est trompée pour savoir ce qu'il faudrait qu'elle travaille. Par exemple quand la barre est assez loin d'être pleine, est-ce parce qu'il y a eu des erreurs ou simplement tout était juste mais elle n'a pas eu le temps de finir. C'est différent quand même, et bien je ne sais pas. Peut-être qu'en réclamant j'arriverais à la récupérer, avant le confinement c'est ce que j'avais fait l'an dernier (pour justement constater que sur le domaine le plus faible il n'y avait aucune erreur mais qu'elle n'en avait fait que les 2/3, parce qu'elle a je pense un léger TDA et qu'elle a peut-être simplement arrêté de travailler 5mn). Mais, je ne sais pas ce que tu en penses, j'estime qu'on ne devrait pas avoir besoin de réclamer.

Ces evals nationales donnent juste une indication c'est pour des stats. Rien de plus

Je confirme : les évaluations nationales ne sont utiles que pour les statistiques.
Vu qu'on les fait passer fin septembre, les professeurs ont en principe déjà leur petite idée du niveau de leurs élèves.
Après, cela peut affiner ce diagnostic.

Sinon, pour tous les collègues exerçant en collège ou lycée : les DHG (dotation horaire globale = nombre d'heures-poste octroyées par les rectorats) sont en baisse sur l'ensemble du territoire national, de manière catastrophique dans certains bahuts. Tensions à prévoir entre enseignants et équipes de direction (qui n'y sont pour rien...).

Modifié en dernier par aristote2 le 22 Déc 2020, 13:57, modifié 1 fois.

Bon, x4, mais 0,2% quand même...

C'est pas un métier facile, mais dans l'ambiance d'insécurité professionnelle actuelle, ça reste une valeur sûre.