Vouloir que l'on atteigne une "immunité" naturelle (rien n'est moins sûr avec ce virus, car apparemment certains ont fait des rechutes et en sont morts quelques jours après alors qu'ils avaient "guéris" la semaine d'avant), et que cette immunité ne se fait qu'en contaminant au moins 80% de la population. Faudra donc s'attendre à une énorme vague sur les hopitaux, rien de ce qu'on a vécu jusque là (le confinement sert à fortement ralentir les contaminations pour ne pas engorger les services réa etc.). Des médecins l'ont clairement dit.
Et c'est apparemment ce que veut le gouvernement... qu'on l'attrape en grand nombre (bref l'inverse de ce qu'on a visé avec le confinement).
80 à 85% de la population française contaminée, avec un taux (soyons trèèèès optimistes) de 2% de mortalité... je te laisse faire le calcul du nombre de morts sur 67 M hab.
Dis-moi si je me trompe: il n'y a pas d'autres choix, hors vaccin, que d'arriver à cette immunité. Le vaccin, c'est normalement 18 mois, au mieux. En étant très optimiste, on fait mieux, et le machin ne mute pas d'une façon inattendue.
Le scénario, plus personne n'est malade dans le monde à l'instant T ne semble pas probable (sauf mutation heureuse). Donc a priori, le virus il va circuler, et on ne pourra rien y faire. Si on confine toute la planète, les effets seront plus meurtrier que le virus.
En d'autres termes, le confinement de masse, c'est une connerie. Il fallait pas le faire. Mais, et c'est là le hic, vu qu'on manquait et de tests, et de masques, et de lits, on était dans une impasse. Donc on a du le faire pour éviter le carnage. Il faudra sans doute déconfiner
progressivement pour continuer de l'éviter.
En attendant le taux de mortalité chez les plus jeunes est extrêmement faible. C'est donc pas déconnant,
si les profs sont bien équipés, que les enfants puissent reprendre progressivement, non ?
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.