fourcroy, tu as raison. J’ai édité pour expliciter les acronymes utilisés. Déformation professionnelle.
Pour les concours, je compatis avec eux, étant moi même admissible au mien sans savoir quand mon oral sera reprogrammé.
butterfly15, pour une fois, ta réponse est argumentée.
Tu maintiens que le bac ne vaut rien ou pas grand chose. C’est ton point de vue mais il est faux. Vu qu’il est nécessaire pour la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur ou pour exercer certaines fonctions dans la fonction publique, il a déjà cette valeur là. Que tu la dédaignes, c’est autre chose.
Par contre, là où je te rejoins : l’orientation est mal fichue en France.
Quand on est un élève performant, la voie est toute tracée. Pour les autres...
Ce n’est plus vrai mais il y’a encore 2 ou 3 ans les principaux de collège voyaient leur action évaluée en partie par le taux de passage des élèves de 3ème vers une seconde générale et technologique. Une aberration faisant fi des compétences des élèves.
On gagnerait en France à véritablement revaloriser la filière professionnelle, par voie scolaire ou en apprentissage.
Seulement, les familles (c’est une généralité à l’échelle du pays) ne jurent la plupart du temps que par un bac général.
Autre problème : le nombre de places disponibles en bac pro. Elles sont limitées. Du fait des plateaux techniques et du taux d’insertion professionnelle ensuite, les régions sont obligées de contingenter le nombre d’apprenants.
Après, c’est difficile pour un jeune de 14 ou 15 ans de se projeter dans un métier. C’est aussi pour cela que les élèves se dirigent vers la voie générale ou technologique. Facile de dire qu’il faut orienter vers les filières professionnelles. En pratique, à leur âge, c’est compliqué. Et pour les familles aussi !