Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
Règles du forum
Répondre

Re: Actu éducation et formation

01 Juin 2019, 23:45

Information
Disparitions

Le philosophe et académicien Michel Serres est mort

L’auteur des best-sellers « Les Cinq Sens », « Petite Poucette », « Le Gaucher boiteux », s’est éteint à l’âge de 88 ans, « entouré de sa famille ».

Par Christian Delacampagne (philosophe et écrivain, collaborateur du Monde des livres, mort en 2007) et Roger-Pol Droit Publié aujourd’hui à 22h00, mis à jour à 22h03

Temps de Lecture 7 min.

Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Envoyer par e-mail

Michel Serres, en septembre 2010
Michel Serres, en septembre 2010 Serge Picard / Agence VU / Serge Picard / Agence VU

C’était un philosophe comme on en fait trop peu, un bon vivant doublé d’un mauvais caractère, un amoureux des sciences et des saveurs, un esprit encyclopédique, un prodigieux manieur de mots, un grand penseur de tradition orale, un touche-à-tout de génie, un maître plutôt qu’un professeur, un arlequin, un comédien. Michel Serres est mort samedi 1er , à l’âge de 88 ans. « Il est mort très paisiblement à 19 h entouré de sa famille », a déclaré son éditrice Sophie Bancquart.

Nombreux sont ceux, parmi ses anciens élèves, qui se souviennent encore de la façon dont il commençait ses cours : « Mesdemoiselles, Messieurs, écoutez bien, car ce que vous allez entendre va changer votre vie… » Et, en effet, il arrivait parfois qu’au sortir de ses cours la vie eût changé. Elle était tout à coup plus colorée, plus gaie.
Trouver un auditoire à sa mesure

Michel Serres était gai. Ou, du moins, faisait très bien semblant de l’être, comme il faisait aussi, par pur caprice, très bien semblant d’être en colère. Il n’ignorait rien des ressources du théâtre, sans avoir eu besoin, pour cela, de fréquenter le conservatoire. Il était simplement né à Agen, le 1er septembre 1930, à la lisière de cette Gascogne qui a le théâtre dans la peau. Dans ce midi subtil, on naît « vedette », on ne le devient pas. Serres était né « vedette ». Il ne lui restait plus qu’à trouver un auditoire à sa mesure.

Celui du Lot-et-Garonne ne tarde pas à se révéler trop exigu. Tant de choses sollicitent le jeune homme : mathématiques, rugby, musique… Et, surtout, le vent du large, les vastes nuages qui descendent la Garonne en direction de Bordeaux. Michel Serres décide de naviguer. Puis, à peine admis à l’Ecole navale, il réalise qu’il ne veut pas être militaire, ni piloter, sa vie durant, de paisibles cargos. Démission, retour au lycée. Khâgne parisienne. Entrée à l’Ecole normale supérieure. Sa vocation ? Ce sera la philosophie. A l’agrégation, il est reçu deuxième. Georges Canguilhem (1904-1995), qui règne sur la Sorbonne, le félicite sobrement : « A ce concours, le meilleur est toujours reçu deuxième. Ce fut naguère mon cas. C’est aujourd’hui le vôtre. »

Commence alors une carrière universitaire classique : un peu de province (Clermont-Ferrand), puis la capitale (« pour le plaisir d’aller à Roland-Garros »), successivement à Paris-VIII et Paris-I. Commence aussi une longue série de livres. Une soixantaine au moins, en plus des cours – pour ne rien dire des articles et des conférences, innombrables. Michel Serres écrit beaucoup, tous les matins, de l’aube (il se lève à 5 heures, quoi qu’il advienne) jusqu’à midi. Il écrit aussi facilement qu’il parle, avec le même accent gascon, le même souffle épique. Au risque d’en faire trop, et d’oublier, parfois, que les lois de l’écriture ne sont pas celles de l’improvisation orale.

Le premier livre, la thèse, paraît à un mauvais moment : 1968. Le Système de Leibniz et ses modèles mathématiques (PUF) n’est pas, cette année-là, l’événement qui retient l’attention. Il s’agit pourtant d’un grand travail, soutenu par une intuition lumineuse : contrairement à sa réputation de penseur dispersé, voire brouillon, le philosophe allemand (1646-1716) est un auteur parfaitement cohérent. Son œuvre est sous-tendue par un système. A l’intérieur de celui-ci, le plus petit opuscule, le moindre sous-système reproduit la structure de l’ensemble. Et ce dernier, à son tour, n’est qu’un miroir du monde – un miroir de ce vaste « manteau d’Arlequin » qu’est le monde. « Tout est toujours et partout la même chose, au degré de grandeur et de perfection près » : est-ce la devise d’Arlequin ou bien celle de Leibniz ? Ce sera, en tout cas, celle de Serres.


Brouiller les frontières

Reste à en éprouver la validité. Dans la thèse de 1968, la démonstration utilise un modèle mathématique : la théorie des ensembles. Michel Serres est ainsi l’un des premiers à introduire, dans le champ de l’histoire de la philosophie, la notion de « structure ». Il n’en faut pas plus pour qu’il se voie rangé dans le camp « structuraliste » – lui qui déteste les modes, et a pour habitude de répéter que, à partir de 30 ans, « un philosophe qui se respecte doit cesser de lire ses contemporains ». Structuraliste, Serres ? Disons qu’en bon élève de Gaston Bachelard (1884-1962), qui a été le directeur de son diplôme d’études supérieures, il se refuse à séparer les avancées de la pensée philosophique de celles de la pensée scientifique. Comme Leibniz, là encore, il a envie de brouiller les frontières, de dériver où bon lui semble, de redessiner, à sa façon, la carte de l’univers. C’est pourquoi, à nouveau, il s’embarque. Mais c’est pour naviguer, cette fois, sur l’océan des livres et des savoirs.

De ce périple, les cinq premières étapes font date. La série des Hermès – cinq volumes qui s’égrènent de 1969 à 1980 (Minuit) – demeure son grand œuvre. Chacun de ces volumes est un recueil de textes brefs, placés, chaque fois, sous un titre distinct : La Communication, L’Interférence, La Traduction, La Distribution, Le Passage du Nord-Ouest. Derrière ces titres, y compris derrière la métaphore marine que recèle le dernier, des concepts, reliés entre eux au point d’en être interchangeables. Car si tout « communique », tout « interfère ». Et si tout « interfère », tout, ou presque tout, est « traduisible ». Tel tableau de La Tour renvoie à telle théorie de la perspective ou à telle conception de la grâce, telle œuvre littéraire n’est qu’une image de l’état du savoir à un moment donné, et même Les Bijoux de la Castafiore, d’Hergé (1963), peut se lire comme l’illustration d’un modèle communicationnel. Le philosophe ne jouit, ici, d’aucun privilège. Il n’est pas celui qui, le dos au mur, proclamerait la vérité dernière. Il n’est qu’un interprète, un « passeur », un « trafiquant », un « intermédiaire ». Bref, un « Hermès ».

Michel Serres n’est pas seul, à l’époque, à tenir ce genre de discours. Ses travaux entretiennent une certaine proximité avec ceux de Louis Marin (1931-1992). Pourtant, malgré le succès d’estime des Hermès et de trois ou quatre autres livres qui leur sont contemporains (Jouvences, Minuit ; Feux et signaux de brume, Grasset ; Esthétiques, Hermann ; La Naissance de la physique, Minuit, respectivement consacrés à Verne, Zola, Carpaccio et Lucrèce), la reconnaissance que Serres obtient ne lui semble pas à la hauteur de ses ambitions. A Paris-I, il n’est pas hébergé par le département de philosophie mais par celui d’histoire, où il enseigne l’histoire des sciences. Le Collège de France ne le coopte pas. Quand il en parle, une imperceptible amertume se glisse dans sa voix. Il finit même par se persuader, à tort, qu’il est le grand « maudit » de la philosophie française.


Carrière américaine

Alors, il compense. D’abord, il gère sa carrière américaine. Depuis la fin des années 1960, il se rend fréquemment à l’université Johns Hopkins, à Baltimore, où l’invite René Girard (1923-2015). Puis, quand ce dernier quitte le Maryland, Michel Serres le suit sur la côte Ouest. C’est à Stanford qu’a lieu, en septembre 1981, un mémorable colloque sur « l’auto-organisation », dont Serres est, le dernier jour, le conférencier vedette. Sommet californien d’une belle carrière, dont le principal bénéficiaire regrette, cependant, qu’elle ne dépasse pas le cadre des départements de français. Il est vrai que, en anglais comme en français, il parle toujours gascon. Et que sa propre indifférence à la philosophie anglo-saxonne ne facilite pas le dialogue.

Autre compensation : l’écriture. Michel Serres est, pour les éditeurs, une valeur sûre, entretenue par les articles amicaux d’une pléiade d’anciens élèves. Du coup, le philosophe ne sait plus s’arrêter. C’est dommage car, pour rester un genre « noble », l’essai suppose une exigence de rigueur qui, ici, tend à se relâcher au fil des ans. Le Parasite, ces deux textes curieusement « girardiens » que sont Genèse et Rome (tous trois chez Grasset), puis des ouvrages comme Les Cinq Sens, L’Hermaphrodite, Statues, Le Contrat naturel ou Le Tiers-Instruit (Grasset, Flammarion, François Bourin) ne peuvent pas ne pas décevoir – surtout ceux qui se souviennent des débuts du philosophe.

D’autres lecteurs, en revanche, apprécient sa faconde, se laissent prendre par sa réputation de séducteur, par son look (soigneusement entretenu) de vieux loup de mer, par ses tempes grisonnantes, son accent rocailleux – ainsi que par sa facilité à parler de toutes les choses connues, et de plusieurs autres encore.
Charme fou et folles entreprises

Très logiquement, le grand écrivain finit par dire oui aux honneurs. Il se retrouve à l’Académie française et devient, pour un temps, conseiller de la Cinquième, « chaîne du savoir ». On se gardera bien de le lui reprocher. Son charme fou a attiré vers la philosophie un public que, sans lui, celle-ci n’aurait jamais conquis, et aidé à monter quelques folles entreprises, néanmoins fort utiles, comme le « Corpus des œuvres de philosophie en langue française ». On ne reprochera pas davantage à Michel Serres ses ambiguïtés politiques, ni son obscure attirance pour la religion (qu’atteste, entre autres, ce livre bizarre sur La Légende des anges, Flammarion, qu’il accompagna, à New York, d’une conférence-spectacle dans une église d’Harlem).

Il n’est pas de grand voyageur qui ne s’égare, quelquefois, en chemin. Or Michel Serres fut un grand voyageur – ce qui lui permit d’être, aussi, un prodigieux conteur d’histoires. Il fut un philosophe comme on n’en fait plus trop. Et peut-être même, à sa façon, un sage. C’est de cela, de cela avant tout, que l’on se souviendra.


Article réservé à nos abonnés Lire aussi Michel Serres : « Ce n’était pas mieux avant, mais ça pourrait être pire après ! »



Michel Serres en quelques dates

1er septembre 1930 Naissance à Agen (Lot-et-Garonne)

1955 Agrégation de philosophie

A partir des années 1960 Universitaire, enseignant à Paris et aux Etats-Unis

1968 « Le Système de Leibniz et ses modèles mathématiques » (PUF)

1985 « Les Cinq Sens » (Grasset, réédition Fayard)

1990 Election à l’Académie française

2012 « Petite Poucette » (Le Pommier)

2015 « Le Gaucher boiteux. Puissance de la pensée » (Le Pommier)

1er juin 2019 Mort à l’âge de 88 ans

https://www.lemonde.fr/disparitions/art ... _3382.html

Re: Actu éducation et formation

02 Juin 2019, 00:57

C'était le parrain de ma promo. Un gars hyper intelligent

RIP

Re: Actu éducation et formation

02 Juin 2019, 07:27

Le seul cerveau venant de chez moi... RIP

Re: Actu éducation et formation

02 Juin 2019, 08:02

Rocca, il y a d'Artagnan, aussi.

Bon article du Monde sur ce personnage haut en couleur.

Re: Actu éducation et formation

02 Juin 2019, 08:12

Il est du Gers D’Artagnan non ? Michel Serres est agennais. Il était plus qu’un philosophe. Brillant. Je m’y étais intéressé car il était du 47.... mais j’avais 20 ans

Re: Actu éducation et formation

02 Juin 2019, 10:53

Rocca a écrit:Le seul cerveau venant de chez moi... RIP


Tu te sous estime, il reste toi, voyons :D

Re: Actu éducation et formation

26 Juin 2019, 12:57

Tombé sur ce billet, ça devrait intéresser les enseignants contractuels en particulier :
http://reactions-pelemele.com/vis-ma-vi ... ntractuel/

Re: Actu éducation et formation

26 Juin 2019, 18:50

Information
La DRH de l'académie de Montpellier : “Pensez à l'euthanasie si les reconversions ne vous conviennent pas”
Ces propos ont été tenus sur le ton de l'humour devant un parterre d'une cinquantaine de professeurs de gestion-administration dont les postes devraient disparaître dans la nouvelle réforme. Problème : la scène s'est déroulée au lycée Jean Moulin à Béziers où il y a eu 6 suicides en 11 ans.

Par Josette Sanna Publié le 25/06/2019 à 20:14 Mis à jour le 26/06/2019 à 11:54
Il y a des traits d'humour qui ne passent pas. Celui de la directrice des ressources humaines du rectorat d'académie de Montpellier restera dans la mémoire des enseignants de Gestion administration.

Venus des Pyrénées-Orientales, de l'Aude et de l'Hérault, ils étaient convoqués, le 21 février dernier par la direction des ressources humaines pour évoquer leur avenir et de possibles reconversions car, dans le cadre de la réforme de l'éducation, la totalité des postes de la discipline devraient disparaître à moyen terme.

"Que doit-on faire si les propositions de reconversion ne nous conviennent pas", interroge lors de la réunion, une enseignante de Narbonne.

Je vais me permettre une réponse avec de l'humour, pensez à l'euthanasie

"Je vais me permettre une réponse avec de l'humour, pensez à l'euthanasie", a déclaré aux professeurs concernés, la directrice des ressources humaines du rectorat d'académie de Montpellier.
Professeurs médusés
L'humour de la responsable des ressources humaines ne passe pas et ce d'autant moins que la scène se déroule "devant un parterre de professeurs de gestion-administration médusés, et dans un lieu, le lycée Jean Moulin à Béziers où il y a eu 6 suicides depuis 2012", s'indigne René Chiche, professeur de philosophie et représentant du syndicat Action et démocratie AD CFE-CGC.
Cynisme absolu

"Sur le moment nous avons été ébahis, témoigne une enseignante présente à la réunion. Quand vous avez déjà subi une réforme de la carte scolaire, ces propos-là relèvent d'un cynisme absolu".

« Pensez à l’euthanasie si les reconversions proposées ne vous plaisent pas ». déclare la DRH de l'académie de Montpellier devant une assemblée de professeurs médusés dans un lieu, le Lycée Jean Moulin à Béziers, où il y a eu 6 suicides depuis 2012... !!!
Pour info @jmblanquer— René Chiche (@rene_chiche) 21 juin 2019


Gérard Lenfant, également membre du syndicat CFE-CGC et enseignant à Narbonne considère ces agissements comme, "une agression psychologique et pourraient être assimilés à une incitation au suicide, comme le "suicidez-vous" des gilets jaunes aux forces de l'ordre".

Les professeurs de gestion qui ont pris cela à la légère au début, en parlent depuis quatre mois et se disent finalement choqués par ce qu'ils ont entendu de la part de la DRH.

Savoir qu'après l'obsolescence, il y a l'euthanasie, c'est vraiment un contexte très morbide

"La réforme induit des suppressions de postes. Pour des agents qui passent des concours assez sélectifs, savoir qu'ils seront bientôt obsolètes, c'est une situation de stress. Savoir qu'après l'obsolescence, il y a l'euthanasie, c'est vraiment un contexte très morbide", soupire Gérard Lenfant.
Le rectorat s'excuse

Contactée, la communication du rectorat répond que "ces propos regrettables ont été tenus en février 2019 devant une assemblée prévenue de leur teneur humoristique, en décalage avec la réunion en cours. Ils ont été tenus sans volonté de nuire, ni de heurter."

"Il s'agit d'une vraie maladresse pour laquelle la Directrice des ressources humaines s'excuse auprès des personnes choquées", conclut la direction de la communication.
Une délégation syndicale doit être reçue au rectorat ce jeudi

La CFE-CGC qui a révélé l'affaire a sollicité un rendez-vous auprès du ministère de l'Education nationale.

Le syndicat pourrait porter plainte pour incitation au suicide.

Re: Actu éducation et formation

26 Juin 2019, 19:25

Intervention de très mauvais goût. Réaction grotesque. Le besoin de stages helléniques n'a jamais été aussi grand.

:pfff:

Re: Actu éducation et formation

04 Juil 2019, 15:47

Information
Les professeurs, en grève en pleine correction des épreuves du baccalauréat, peuvent être « en désaccord » avec le gouvernement, mais « n’ont pas été élus par les citoyens au suffrage universel », a estimé Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, ce jeudi.

https://www.20minutes.fr/politique/2556 ... eth-ndiaye
J'ai hésité à poster ça dans le topic des trucs rigolos.

Je ne suis pas assez éclairé pour avoir un avis sur le fond. Il faudra juste m'expliquer qui a élu cette femme.

Re: Actu éducation et formation

04 Juil 2019, 16:01

Je la connais bien, elle a fait la même école de communication que moi ! :eyraud2:

Re: Actu éducation et formation

04 Juil 2019, 16:07

Comme si le suffrage universel était un gage de faire le bon choix.

Sinon, bravo aux profs qui vont réussir le joli tour de force de se rendre encore plus impopulaires.

Re: Actu éducation et formation

04 Juil 2019, 16:48

En meme temps N’diaye prevenait dès son prenom qu’on n’allait pas avoir affaire a une lumiere avec elle.

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 13:23

le ministre de l'éducation a niqué les grévistes de fort belle manière :laporte:

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 14:20

Il a fait quoi ? J'ai pas suivi.

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 19:45

Il a decide de rompre le principe d’egalité des candidats au bac, faisant fi de la loi.

Mais bon, il les a niqués :cretin:

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 21:10

Et en clair ça veut dire quoi?

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 22:58

Par exemple, il a demandé à mettre des notes basées sur le contrôle continu alors que c'est illégal.
Seule les copies et la note attribuée doivent faire foi. Le livret scolaire n'est consulté que pour les ajustements.

Blanquer doit vraiment avoir vécu une scolarité difficile pour en vouloir à ce point à notre système éducatif.

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 23:14

Ah ok je viens de lire un article. En même temps je suis ça de très loin, je ne vois pas trop ce qu’il peut faire.

Si j’ai bien compris à terme ils prendront la meilleure des deux notes. L’injustice est plutôt pour les autres au final, qui ont été corrigés normalement, qui s’ils se sont plantés à l’examen ne pourront pas avoir leur note de contrôle continu si elle était meilleure. Bon en même temps pour rater une épreuve du bac au point de ne pas l’avoir aujourd’hui il faut vraiment en vouloir.
Également, les élèves des meilleurs lycées sont défavorisés (temporairement au moins en attendant leur vraie note), un 7 de moyenne à Henri IV vaut un 18 dans un lycée de La Courneuve.

Et au niveau des grévistes quel impact ? On leur suspend leur salaire jusqu’à fourniture des notes?

Re: Actu éducation et formation

05 Juil 2019, 23:46

Et sur cette base là, un 18 a Henri IV vaut combien a la Coureneuve ? :cretin:
Répondre