Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
20 Fév 2019, 08:05
aristote2 a écrit:Tellement typique de certaines pratiques dans les rectorat.
Ils te mettent devant le fait accompli.
Le pire, c'est que tu ne peux pas en vouloir à ton interlocuteur direct car la politique du pire vient de plus haut (chef de division, ministre ou qui-sais-je encore).
La politique vient certainement de plus haut, tu as raison. Mais l'absence de réponse à mes mails et appels, c'est bien elle
. J'ai tapé son nom sur Linkedin, elle vient juste d'entrer en poste à la rentrée 2018. Ceci pourrait expliquer cela. Mais cependant ancienne professeur d'Économie dans le secondaire avant d'être agrégée puis Inspectrice d'Académie.
Elle connait le métier. Je ne lui trouve pas de circonstance atténuante sur la forme.
sillicate, elle a fait comment ? Téléportation façon DBZ ?
20 Fév 2019, 11:43
T’étais disponible ou pas le jeudi, la dame n’a pas dû comprendre.
Juste qu'au 23 mars, je suis pris à Bordeaux les jeudis.
Question bête : un enseignant à la retraite n’est pas « obligé » de finir une année scolaire ?
Le mec part comme ça, en plein milieu ?
20 Fév 2019, 12:01
JojoLaSaucisse, ouais c'est pareils pour les médecins, certains partent à la retraite en plein milieu d'une opération parfois
20 Fév 2019, 12:37
JojoLaSaucisse, non si ta date de départ à la retraite c'est le 1 février, tu quittes tes fonctions le 1er février. Tu peux décider de quitter le 5 juillet, tu le peux, mais tu gagneras rien de plus pour la retraite. Donc à moins de vouloir faire du zèle ou donner quelques mois "gratos" à l'état...
20 Fév 2019, 12:45
Du « zèle » ? Ou une conscience professionnelle de pas laisser tes élèves dans la merde, comme ceux qui passent le Bac en fin d’année ?
20 Fév 2019, 12:54
Ce n'est pas ton problème. C'est à l'Éducation Nationale de préparer ta retraite et la transition en cours d'année sans que les élèves n'en pâtissent. Comme ce se ferait dans n'importe quelle boite un tant soit peu bien gérée.
C'est le taff des RH.
20 Fév 2019, 13:04
JojoLaSaucisse, y en a qui font plus qu'il ne faut, et d'autres qui n'en peuvent plus. Et en effet c'est à l'établissement et au rectorat de prendre les devants vu qu'ils sont au courant.
20 Fév 2019, 15:52
JojoLaSaucisse c’est Eric Brunet en fait. Imbuvable en pere la morale
20 Fév 2019, 15:57
JojoLaSaucisse, j'espère que tu trolles, mais pourquoi ça serait différent du reste des autres professions pour un enseignant ?
Style le mec est à la retraite en octobre, il doit pousser jusqu'en juillet pour pas perturber ses élèves ?
20 Fév 2019, 16:05
Si le mec est à la retraite en octobre, tu ne lui donnes pas de classes en septembre. Je suis d’accord que c’est surtout l’organisation à la base qui est mal faite.
Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant d’imaginer une personne tellement investie dans son boulot, qu’elle ne souhaite pas « lâcher » ses élèves en pleine année de Bac.
20 Fév 2019, 16:45
Y en a je le répète, mais c'est un droit le départ à la retraite. Donc si la personne souhaite la prendre. Et entre nous l'établissement fait en sorte de ne pas donner de Term aux profs allant à la retraite, fin d'année ou pas. Et ces derniers demandent de toute façon à ne pas en avoir, car y a correction des DS etc. et ils n'en veulent pas.
Niveau administratif, y a des rectorats qui sont très à cheval sur les dates, d'autres moins. Bref, comme partout.
20 Fév 2019, 17:25
JojoLaSaucisse, enfin tu parles de « conscience professionnelle », comme si ça devait être la norme faute de quoi on serait des enculés.
Comme dit
Jester, c'est un droit au même titre que les CP ou la formation professionnelle. Je ne crois pas que tu t'assois sur tes congés d'été par attachement aux dossiers que tu traites...
20 Fév 2019, 17:33
Tiens pour rester dans le thème : pourquoi en France le niveau des élèves baisse chaque année alors que proportionnellement on donne à l'éducation nationale beaucoup de moyen.
Je miserais personnellement sur le manque de préparation des nouveaux enseignants + le fait que notre éducation soit irréformables. Soit on vis sur nos acquis, soit on copie des mesures (c'est le cas en ce moment) de pays qui font désormais l'inverse
20 Fév 2019, 19:42
gaby a écrit:sillicate, elle a fait comment ? Téléportation façon DBZ ?
Arrivée à 10h00, pendant ce temps les autres instits se relayaient je crois.
20 Fév 2019, 19:45
superolive, on est en train de faire de gentils singes de l'espace qui sont toute la journée coll à leur smarphone et avec aucune attention pour réaliser une tâche....
Et ne me lance pas sur le ministère de la santé, on est en plein papyboom et on a de moins en moins d'effectif soignant et là c'est de plus en plus catastrophique, sans compté la régulation du smur qui fait n'importe quoi....
20 Fév 2019, 20:09
Thor a écrit:Tiens pour rester dans le thème : pourquoi en France le niveau des élèves baisse chaque année alors que proportionnellement on donne à l'éducation nationale beaucoup de moyen.
Je miserais personnellement sur le manque de préparation des nouveaux enseignants + le fait que notre éducation soit irréformables. Soit on vis sur nos acquis, soit on copie des mesures (c'est le cas en ce moment) de pays qui font désormais l'inverse
Pour répondre à ta question, il faudrait déjà se mettre d'accord sur la nature de ses moyens (où vont-ils ? Dans le personnel encadrant ? Dans le recrutement d'enseignants ? Sont-ils suffisants pour compenser les inégalités sociales et donc culturelles au sein des familles ?) et sur ce constat de la baisse des niveaux parce que :
1) Les grands comparatifs internationaux du type PISA ont leurs limites pour évaluer des dispositifs éducatifs sachant que l'école est une institution politique et sociale qui ne peut se réduire à la performance. Pour dire les choses de manière assez caricaturale, certains pays font le choix politique de faire une école basée sur la concurrence, où le but est d'accumuler des connaissances et de réussir économiquement (modèle très asiatique) quand d'autres considèrent que l'école est avant tout un outil d'émancipation intellectuelle et civique (modèle français ou scandinave).
2) Les programmes évoluent avec le temps, en fonction de nos modèles de société, des choix faits par les gouvernements, des avancées en sciences de l'éducation, etc. On se félicite souvent sur le fait que des primaires des années 50 pouvaient réciter le subjonctif mais il n'y avait guère à cette époque d'éveil intellectuel à proprement parler, peu d'ouvertures vers l'art et la culture, pas de méthodes qui favorisent le développement de l'esprit critique de l'enfant, etc.
20 Fév 2019, 20:14
Rien sur l'écologie et la malbouffe non plus, alors que c'est maintenant abordé de manière sérieuse dès le primaire. (Je suppose qu'il en va de même dans le secondaire, mais je ne connais pas les programmes)
20 Fév 2019, 20:49
gaby, c'est un très bon exemple de ce qui relève du développement de l'esprit critique et civique. En France, l'école doit apprendre à l'élève à être un acteur éclairé de la société dans laquelle il vit. Un citoyen quoi.
21 Fév 2019, 08:51
C'est notre projet d'établissement.
Pour l'alimentation, les ressources, le développement durable,... tout ça est traité en SVT, au collège et au lycée, et aussi en H/G, collège et lycée.
24 Mar 2019, 16:39
Le commentaire suivant n'est pas de moi mais j'y souscris complètement. Il ne s'agit pas d'être "pour ou contre" ces auteurs mais d'une certaine exigence de la culture générale et de la capacité de réflexion associée.
Information
"Je ne suis pas prof de philo mais j’apprécie la discipline . Si Marx et Freud disparaissent des programmes , autant dire que bon nombre de générations ne les connaîtront jamais ; qu’ils ne sauront même pas en mesure d’en avoir une approche plus critique. C est de l abêtissement « programmé » .
" L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat. " "