Actu éducation et formation

John, j'en connais très peu, voire pas du tout dans mon établissement.

Et un contrôle pour ceux qui abusent sans les jours de carence, ce n'est pas possible d'un point de vue intellectuel ?
A titre personnel, je veux bien être contrôlé à chaque fois que je suis absent pour maladie si c'est pour ne pas perdre un jour de salaire pour cause de santé.
En 17 ans de vie active, j'ai cumulé 16 jours de congé maladie ou enfant malade.
La différence, désormais, c'est que quand mon médecin me dira de m'arrêter une semaine, j'aurai moins de scrupules.

Sur la mutuelle, on risque de se rejoindre car la MGEN (car c'est d'elle dont tu parles) est une honte quasi-obligatoire.
De plus, la caisse d'assurance maladie de l'éducation est aussi géré par cette même structure.

Si on était systématiquement contrôlé, il n'y aurait peut-être pas eu besoin de ces jours de carence.

Oui, la MGEN est une honte, j'en suis parti à la dernière hausse de 70%, le tout en lettre simple 3 jours avant le délai pour résilier. Si on était géré par une caisse normale, avec des mutuelles normales, il y aurait peut-être prise en charge des jours de carence.

Je suis contre le système de répression.
Je suis contre l'hypertrophie législative qu'elle engendre.
Je suis favorable à une charte que l'on s'engagerait à respecter en entrant de le métier.
L'autorégulation est la meilleure des solutions....

Je suis, je suis.................





Pierre Gattaz.

Et un contrôle pour ceux qui abusent sans les jours de carence, ce n'est pas possible d'un point de vue intellectuel ?
A titre personnel, je veux bien être contrôlé à chaque fois que je suis absent pour maladie si c'est pour ne pas perdre un jour de salaire pour cause de santé.
En 17 ans de vie active, j'ai cumulé 16 jours de congé maladie ou enfant malade.
La différence, désormais, c'est que quand mon médecin me dira de m'arrêter une semaine, j'aurai moins de scrupules.

Sur la mutuelle, on risque de se rejoindre car la MGEN (car c'est d'elle dont tu parles) est une honte quasi-obligatoire.
De plus, la caisse d'assurance maladie de l'éducation est aussi géré par cette même structure.

Honte sur moi.

J'ai cumulé 25 jours en 5 ans:
- 5 pour dos bloqué (4 ou 5 vertèbres à débloquer) ma première année.
- 15 pour une contusion osseuse au coude gauche (foot) il y a un an et demi. Étant gaucher, pas évident d'écrire le bras en écharpe.
- 10 pour une luxation du coude gauche (foot) en Juin dernier. J'avais droit à 5 jours de plus que je n'ai pas pris pour aider les collègues à surveiller et corriger le brevet, puis à faire passer les oraux. J'ai également participé aux réunions, en contradiction avec la loi qui m'obligeait à rester à demeure.

Moralité : le sport ça pue, surtout quand c'est du foot.

Sinon, le fait de ne pas être payé lorsque je suis arrêté sur la foi d'un certificat médical, ça pue.

Cela pue parce que cela va m'inviter à rester face aux élèves, même fiévreux, enrhumé et fatigué. Les germes se transmettent, et engendrent une dépense supplémentaire de santé chez ceux que j'ai contaminé. Et ne parlons même pas du niveau de patience et de qualité que l'on atteint face aux élèves dans cette situation. On transfère donc (en les augmentant ?) les dépenses de santé sans les éviter.

Cela pue parce que cela tend à faire penser que les sous de la caisse d'assurance maladie ne sont rien d'autre que de la charité publique payée sur le dos du contribuable. NON. Ce sont des sous payés sur la base de cotisations prélevées sur les salaires, donc sur la partie de la valeur produite par les salariés qui leur est reversée. Ce n'est pas un vol.

Dans un monde idéal et parfait, les arrêts maladies bidons n'existeraient que dans le privé. Quand on a la tâche de représenter l'Etat dans ses missions de service public, on adopte un comportement exemplaire. On ne truande pas le bien collectif.

Et un contrôle pour ceux qui abusent sans les jours de carence, ce n'est pas possible d'un point de vue intellectuel ?
A titre personnel, je veux bien être contrôlé à chaque fois que je suis absent pour maladie si c'est pour ne pas perdre un jour de salaire pour cause de santé.
En 17 ans de vie active, j'ai cumulé 16 jours de congé maladie ou enfant malade.
La différence, désormais, c'est que quand mon médecin me dira de m'arrêter une semaine, j'aurai moins de scrupules.

Sur la mutuelle, on risque de se rejoindre car la MGEN (car c'est d'elle dont tu parles) est une honte quasi-obligatoire.
De plus, la caisse d'assurance maladie de l'éducation est aussi géré par cette même structure.

Si on était systématiquement contrôlé, il n'y aurait peut-être pas eu besoin de ces jours de carence.

Oui, la MGEN est une honte, j'en suis parti à la dernière hausse de 70%, le tout en lettre simple 3 jours avant le délai pour résilier. Si on était géré par une caisse normale, avec des mutuelles normales, il y aurait peut-être prise en charge des jours de carence.

Je suis contre le système de répression.
Je suis contre l'hypertrophie législative qu'elle engendre.
Je suis favorable à une charte que l'on s'engagerait à respecter en entrant de le métier.
L'autorégulation est la meilleure des solutions....

Je suis, je suis.................





Pierre Gattaz.

On ne contrôle pas le seigneur, mais on controle le sujet.

Sous prétexte que certains abusent, les malades devront sacrifier salaires ou santé.

Le taux de chômage est très élevé et la production est bien trop forte.

On devrait conclure logiquement qu'on doit moins travailler et partager le travail.

Par ailleurs, nous sommes face à une situation ou certains travailleurs abuseraient et prendraient trop de congés (On ne parle pas ici de ceux qui ont de l'argent).

En bon soumis que nous sommes, au lieu de revoir l'organisation du travail pour répondre aux vrai problématiques, nous allons punir les malades. Nous avons bien été dressé a souffrir.

On va pointer du doigt ceux qui sont soignés et payés quand ils sont malades, mettant en avant que d'autres, méritant, bosseur... travaillent, accomplissent le dure labeur.

A croire que nous rêvons tous d'être l'esclave du mois.

Sinon, le sénat vient de voter les 3 jours de carence pour les fonctionnaires.
Je suis content d'être Bac+5, d'être payé moins de 2000€ net mensuels, de voir mes "privilèges" fondre comme neige au soleil.
En fait, je veux bien être aligné sur le privé si on aligne mon salaire sur celui du privé (sachant que je suis "chef de service" depuis une dizaine d'année maintenant)

Tiens, au fait, à part ceux qui exercent en libéral, combien de salariés du privé sont réellement concernés par les 3 jours de carence.
Ma compagne travaille pour une association. On ne peut pas dire que le milieu associatif (dans le social qui plus est) croule sous l'argent. Au bout d'un an de contrat, il n'y a plus de jours de carence pour congé maladie.
Idem pour un pote qui est technicien de maintenance dans un groupe dépendant d'une multi-nationale. Les jours de carence, ça fait belle lurette qu'il ne sait plus ce que c'est.

Bref, on tape sur les fonctionnaires pour le plaisir de taper dessus.
Les économies ont bon dos... Surtout quand on sait qu'un député va pouvoir se faire subventionner une bonne partie d'un loyer parisien.

Je te (vous) soutiens, je ne trouve pas normal cette décision de délai de carence de trois jours. Par contre si on ne veut pas opposer public et privé, tu ne devrais pas dire, à mon avis, que les salariés du privé ne sont pas concernés par les 3j de carence En effet , la loi c'est toujours les trois jours de carence. L'entreprise peut te maintenir ton salaire à 100% dès le premier jour, mais rien d'obligatoire, et même si cela est fait, c'est bien souvent car l'entreprise s'est couverte avec des contrat de prévoyance...cotisés, en partie, par des prélevements sur le salaire .

Idéalement, privé ou public, ces jours de carences ne devrait pas exister et ça serait une avancée. D'ailleurs même les personnes sans emploi subissent ces trois jorus de carence .

Rob77, Carrément ! arrête le sport

Quelque chose m'interpelle quand même. Nous avons l'air à peu près tous d'accord mais pourquoi les syndicats (dans le public comme dans le privé) ne se battent pas pour ce droit à la santé.
On y introduit (doucement car sinon ça fait mal) une dose de contrôle pour prouver le bien fondé de cette disposition.

Et après, on se donne tous la main et on fait une ronde tout autour de la Terre.


Bref, belle utopie (qui serait pourtant facilement atteignable)...

Allez, un article de gauchiste qui soutient son auditoire :

https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2017/12/16/mais-qua-donc-le-senat-contre-les-enseignants.html

Pour ceux qui sont dans l'Education, c'est une realite ce truc ?

Dragan, je ne sais pas. Ceci dit un syndicat ne dicte pas le comportement à avoir.

Blanquer avait envoyé ça à tous :

Madame, Monsieur,

Le vendredi 23 mars, quatre de nos compatriotes ont perdu la vie au cours d’une attaque terroriste à Carcassonne et à Trèbes. Le Président de la République a décidé qu’un hommage national sera rendu au colonel Arnaud Beltrame le mercredi 28 mars à 11h30. A cette occasion, les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments et les édifices publics.

Dans les écoles et les établissements scolaires, il est important que ce moment de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l’âge des élèves, puisse être accompagné d’un temps d’explication et d’échange.

L’acte héroïque du colonel Arnaud Beltrame, qui a donné sa vie pour en sauver d’autres, vient rappeler notre appartenance à un ensemble qui nous dépasse : la Nation. Cela nous invite à réfléchir aux notions de courage, de dépassement de soi et de citoyenneté au XXIe siècle. Ce moment d’hommage sera également l’occasion de rappeler le rôle des forces de sécurité au service des Français. Ainsi, les élèves pourront prendre conscience que la République se nourrit et grandit par l’engagement de chacun.

Pour vous accompagner dans l’organisation de ce moment, et notamment définir les modalités les plus appropriées pour en expliquer le sens, vous pouvez vous appuyer sur un ensemble de ressources proposées par la direction générale de l’enseignement scolaire http://eduscol.education.fr/cid128416/s ... entat.html

L’école a pour mission de transmettre des savoirs et des valeurs. A un moment où des forces obscurantistes cherchent à atteindre les fondements démocratiques de notre société, la mission des professeurs et des personnels de l’éducation nationale est plus que jamais d’éduquer pour faire triompher la tolérance et le respect d’autrui.

Je sais pouvoir compter sur votre engagement.



Jean-Michel Blanquer

Ministre de l’Education nationale

fourcroy, c'est une discussion entre profs, normal tu comprends pas

Je fais ce que je peux.

Cela dit, je mesure, notamment en vous lisant, à quel point, tout en fréquentant les mêmes murs (l'établissement où je travaille regroupe collège, lycée et classes préparatoires), nous exerçons des métiers différents. En prépa, nous sommes vraiment très privilégiés.

Nous avons la maternelle à l'école d'ingénieurs.

La fameuse blague du mat' sup, mat' spé...

Sinon, intéressante votre discussion sur la récente réforme du collège (qui n'en est finalement plus une) et sur celle à venir pour le lycée.

Un point de vue de CPE qui connait un peu ce qui fonctionne dans d'autres pays :
Tant qu'en France les enseignants (les syndicats ?) seront arc-boutés sur les sacro-saintes disciplines, on ne fera pas progresser notre système.
Les fameuses trans-disciplinarité et transversalité ne fonctionne aujourd'hui dans le secondaire qu'avec des élèves préparés à ce type de pensée, de raisonnement.
A titre d'exemple, en Finlande, lorsqu'ils étudient la cuisson des pâtes au niveau du collège (si, si, c'est vrai), ils abordent l'ébullition de l'eau, les lieux de production du blé, l'économie qui en découle, la croissance du blé (en tant que plante)... Et bien sûr, dégustation à la fin de la séance.
Les EPI allaient dans ce sens, sans aller aussi loin.

Quant à la réforme du lycée, elle n'est là que pour justifier des suppressions de postes. Le ministre s'en cache à peine.
Toutefois, j'y vois de bonnes idée quand même :
- introduction en petite quantité du contrôle continu.
- une vraie épreuve orale générale.
- la suppression des filières (RIP la série S et les élèves qui font dans des sciences au lycée pour arrêter dans le supérieur).
- une personnalisation des parcours (je plains les adjoints qui vont établir les EDT).

Les EPI vont dans ce sens... Et même aussi loin votre plus.

https://www.nicematin.com/greve-mouveme ... ils-282474

Information

"Nous protestons contre la hausse des frais d'inscription pour les études supérieures. Nous réclamons une augmentation du montant des bourses d'études et nous sommes contre la réforme du bac qui s'appliquera en 2021 pour les élèves actuellement en seconde" détaille Liam, élève en première au lycée.

"Nous n'avons aucune info sur cette réforme alors que nous sommes déjà censés nous préparer au bac, dès la seconde. En ce sens, nous rejoignons l'avis de nos professeurs qui ont aussi manifesté contre cette réforme" poursuit Naïs, une élève de seconde.

Les lycéens étaient également nombreux à protester contre la nouvelle plateforme d'accès aux études supérieures Parcoursup.

Selon l'Union Nationale Lycéenne (UNL) qui a appelé au blocage, Parcoursup, mise en place il y a un an, a introduit de la sélection à l'entrée à l'université.

La hausse des frais. OK. Why not.

La réforme du lycée ? Ils confirment ne pas savoir.

La sélection en université. Je ne sais pas si on doit leur dire que la sélection se fait à l'université depuis fort longtemps, mais de façon sournoise par les profs d'universités.

Nous réclamons 12 mois de congés

Ils ont l'air sympas les nouveaux surveillants au lycée de Mantes-la-Jolie...

Si cette vidéo est véridique, je serais quand même inquiet des méthodes employées par les forces de l'ordre face à lycéens. Des ados... Des enfants, quoi...
Qu'on ne vienne pas nous cassez les c... si dans les prochains jours c'est la grande foire dans les rues des grandes villes...

Je vois que certains découvrent Mantes la Jolie ...