Actu éducation et formation

C'est du troll.
Par contre, il est possible que certains pans de programme de maths soient supprimés à plus long terme.
Ne ne demandez pas lesquels par contre.

C'est quoi c'histoire de "supprimer les maths"...? C'est du troll, right ?

Genre les calculatrices et l'informatique vont remplacer les besoins de connaissance/maîtrise des bases de Maths... si c'est ça la piste de réflexion on est pas dans la maÿrde.

Les maths ont déjà, peu ou prou, étaient supprimés, puisque les élémentaires ont désormais droit aux tables pour les contrôles.

C'est quoi c'histoire de "supprimer les maths"...? C'est du troll, right ?

Genre les calculatrices et l'informatique vont remplacer les besoins de connaissance/maîtrise des bases de Maths... si c'est ça la piste de réflexion on est pas dans la maÿrde.

Tu ne crois pas si bien dire. C'est ce que disait Allègre : l'importance des maths a diminué puisqu'on a désormais des calculatrices pour faire les opérations et des ordinateurs pour tracer des courbes.

Bon, sinon, la disparition des maths est bien sûr un troll. En revanche, la diminution des exigences et des horaires est en marche depuis longtemps. Montre un bouquin de Seconde C ou de Terminale C de 1980 à un élève de sup d'aujourd'hui, il va halluciner.

Pour répondre à Aristote, ce qui a déjà disparu en quasi totalité, c'est la géométrie. Ce n'est pas forcément un scandale si l'on pense à une géométrie euclidienne fossilisée, mais c'est plus gênant pour les ingénieurs qui vont bosser dans le bâtiment, utiliser, voire concevoir la PAO, s'occuper de l'espace, etc. Ce qui a disparu en grande partie, c'est le calcul, notamment en analyse. Il y a à cela de bonnes raisons (un logiciel de calcul formel sera toujours plus habile qu'un humain pour calculer une primitive) et de mauvaises car c'est en calculant qu'on développe une familiarité avec les objets mathématiques et une bonne intuition. Faire un long calcul aveugle est sans intérêt, mais concevoir comment le mener à bien est formateur. Out.

Ce qui est en diminution importante, c'est l'abstraction et l'exigence en matière d'imagination. Jusqu'au bac, y compris le bac S, il n'est plus demandé grosso modo que de répéter quelques exercices types. Chaque question de bac un peu raisonnable donne lieu à un débordement sauvage d'inepties aussi navrantes que débiles sur les RS.

Bon, cela dit, la première source d'échec en maths aujourd'hui, y compris dans le supérieur, c'est l'incapacité des élèves à lire et à comprendre un énoncé en français.

Bon, cela dit, la première source d'échec en maths aujourd'hui, y compris dans le supérieur, c'est l'incapacité des élèves à lire et à comprendre un énoncé en français.

La base de beaucoup de maux actuels à l'école...

C'est quoi c'histoire de "supprimer les maths"...? C'est du troll, right ?

Genre les calculatrices et l'informatique vont remplacer les besoins de connaissance/maîtrise des bases de Maths... si c'est ça la piste de réflexion on est pas dans la maÿrde.

Tu ne crois pas si bien dire. C'est ce que disait Allègre : l'importance des maths a diminué puisqu'on a désormais des calculatrices pour faire les opérations et des ordinateurs pour tracer des courbes.

Bon, sinon, la disparition des maths est bien sûr un troll. En revanche, la diminution des exigences et des horaires est en marche depuis longtemps. Montre un bouquin de Seconde C ou de Terminale C de 1980 à un élève de sup d'aujourd'hui, il va halluciner.

Pour répondre à Aristote, ce qui a déjà disparu en quasi totalité, c'est la géométrie. Ce n'est pas forcément un scandale si l'on pense à une géométrie euclidienne fossilisée, mais c'est plus gênant pour les ingénieurs qui vont bosser dans le bâtiment, utiliser, voire concevoir la PAO, s'occuper de l'espace, etc. Ce qui a disparu en grande partie, c'est le calcul, notamment en analyse. Il y a à cela de bonnes raisons (un logiciel de calcul formel sera toujours plus habile qu'un humain pour calculer une primitive) et de mauvaises car c'est en calculant qu'on développe une familiarité avec les objets mathématiques et une bonne intuition. Faire un long calcul aveugle est sans intérêt, mais concevoir comment le mener à bien est formateur. Out.

Ce qui est en diminution importante, c'est l'abstraction et l'exigence en matière d'imagination. Jusqu'au bac, y compris le bac S, il n'est plus demandé grosso modo que de répéter quelques exercices types. Chaque question de bac un peu raisonnable donne lieu à un débordement sauvage d'inepties aussi navrantes que débiles sur les RS.

Bon, cela dit, la première source d'échec en maths aujourd'hui, y compris dans le supérieur, c'est l'incapacité des élèves à lire et à comprendre un énoncé en français.

Les maths ça sert à rien pour 99% des gens. Ceux qui aiment ça n'ont qu'à choisir une section dédiée et qu'on arrête de torturer la majorité des gens avec ces intervalles non bornées qui vont jusqu'à plus l'infini.

A part traumatiser des élèves, je n'en vois pas l'intérêt.

Tout dépend ce qu'on appelle enseigner l'informatique...

Suffit de voir ce qui est fait en lycée pour se convaincre que ça ne va pas dans le bon sens. L'informatique n'est pas traitée comme une "vraie" matière à part entière.

Pour répondre à Aristote, ce qui a déjà disparu en quasi totalité, c'est la géométrie. Ce n'est pas forcément un scandale si l'on pense à une géométrie euclidienne fossilisée, mais c'est plus gênant pour les ingénieurs qui vont bosser dans le bâtiment, utiliser, voire concevoir la PAO, s'occuper de l'espace, etc.

Il n'empêche que la géométrie est (était) très pratique pour l'introduction à l'algèbre linéaire. Mais quand on voit le niveau de connaissance en géométrie ça fait peur. C'est vraiment dommage d'avoir supprimé ça.

Surtout pour introduire des probas et stats dont l'intérêt se résume à appliquer des formules toute faite sans le moindre raisonnement derrière.

Bon, cela dit, la première source d'échec en maths aujourd'hui, y compris dans le supérieur, c'est l'incapacité des élèves à lire et à comprendre un énoncé en français.

Oh que oui.

Tout dépend ce qu'on appelle enseigner l'informatique...

Suffit de voir ce qui est fait en lycée pour se convaincre que ça ne va pas dans le bon sens. L'informatique n'est pas traitée comme une "vraie" matière à part entière.

C'est pour ça que je demande ce qu'on entend par "informatique".
L'informatique, ça inclut de l'électricité, de l'électronique, de l'algèbre, de la thermodynamique, de l'algorithmique etc.
Par abus de langage, l'utilisation de Word et Excel à l'école est devenu de l'informatique.

Utilisé dans beaucoup de matière. Suffit de regarder la partie de l'ex B2i dans le socle commun collège. De plus l'utilisation de l'ordinateur commence à la maternelle maintenant.

Tout dépend ce qu'on appelle enseigner l'informatique...

Suffit de voir ce qui est fait en lycée pour se convaincre que ça ne va pas dans le bon sens. L'informatique n'est pas traitée comme une "vraie" matière à part entière.

Et dire, qu'à une époque pas si lointaine c'était des élèves qui donnaient les cours d'informatiques car les profs n'étaient pas formés.

Bon, cela dit, la première source d'échec en maths aujourd'hui, y compris dans le supérieur, c'est l'incapacité des élèves à lire et à comprendre un énoncé en français.

Oh que oui.

gros +1

Et dire, qu'à une époque pas si lointaine c'était des élèves qui donnaient les cours d'informatiques car les profs n'étaient pas formés.

Ne t'inquiète pas. Les profs assurent maintenant les cours, mais il ne sont souvent toujours pas formés, j'en sais quelque chose.

fourcroy, toi aussi tu assures tes cours sans être formé ?

sonny, auto-formé, on dira...

MOOC, la solution miracle !

aristote2, c'est un bonne façon d'auto-former les profs, que j'utilise beaucoup.

Certains collègues les utilisent (en post bac) pour former les élèves et faire de la pédagogie inversée.

C'est une bonne façon, on est d'accord, mais ça ne doit pas devenir la seule...

http://www.apses.org/initiatives-action ... eln2GNyuH9

Après la presse à sens unique, l'éducation à sens unique ?

C'est quoi la pédagogie inversée ? C'est quand c'est l'élève qui touche l'instit ?

sillicate,
http://lewebpedagogique.com/blog/la-pedagogie-inversee-bouleversons-nos-manieres-denseigner/

Sinon, déjà une grève prévue par le syndicat majoritaire au mois de septembre. Et ce syndicat s'étonnera de la mauvaise image du corps qui se développe au sein de la population...

iamaseb,
Nous préparons les jeunes à s'insérer dans une société pré-établie. Donc, il faut habituer ces jeunes à penser le SMIC en salaire maximum. Bin oui, ma pauv'dame, si on n'embauche pas en France, c'est à cause du SMIC et aux charges patronales qui est trop élevées. Autant l'inculquer à la bleusaille dès 15-16 ans pour que cela devienne un acquis de conscience.