Actu éducation et formation

Sinon, pour appliquer cette réforme, Lemaire a une bonne idée mais il ne veut pas inclure sa proposition dans le processus de cette réforme du collège : recruter des enseignants polyvalents ou au moins bivalents, sur le modèle des profs des écoles. Ces derniers sont quand même des champions de l'inter-disciplinarité...
Je vois déjà certains syndicats, et certains d'entre vous, se battre contre cette proposition si elle passait...

Il est clair qu'une bidisciplinarité aiderait fortement l'inter-disciplinarité.

Cela posé, ce serait aussi un pas de plus dans le recul de la compétence disciplinaire. Arriver au niveau, disons, du Capes, n'est déjà pas évident dans une matière, alors, dans deux... J'en parlais en Autriche il y a deux semaines, où la formation des profs du secondaire se fait selon deux principes, formation spécifique dès le bac et bidisciplinarité (c'est-à-dire que si tu veux être prof de maths-physique, tu ne fais ni une licence de maths, ni une licence de physique, ni une licence de maths avec des unités de physique, mais une licence d'enseignement, avec de la pédagogie, des maths et de la physique). Et les Autrichiens me disaient "mais pourquoi voulez-vous importer un système bancal, alors que vos profs ont un bon niveau ?"

Bon, remarque, la bidisciplinarité est déjà pas mal présente dans des binômes imposés : histoire-géographie, SVT, maths option informatique. Mais c'est bien suffisant. Je ne veux pas de profs d'histoire-géo-français-anglais. D'ailleurs, pour les langues, on voit bien l'échec de l'enseignement des langues en primaire, fait par des instits, au mieux de bonne volonté, mais sauf exception incompétents.

Pour ce qui est de la formation initiale des futurs enseignants, il n'y a pas beaucoup de pays qui fonctionnent comme le nôtre.
Mais ça n'a l'air de ne préoccuper ni les syndicats (même s'ils prétendent le contraire !) ni le ministère.

Quant à la bivalence, quand j'ai commencé dans l'éducation nationale, il restait encore pas mal de PEGC (professeur d'enseignement général de collège). Des anciens instituteurs promus pour enseigner en collège.
Le must restant un de mes collègues : prof de maths-EPS. Presque un rêve

aristote2, maths - EPS est un classique en Autriche. Les gars ont envie de devenir profs d'EPS et ils prennent maths en deuxième spécialité parce qu'en raison de la pénurie de profs de maths, ils augmentent ainsi de manière importante leurs chances de réussite. Il paraît qu'ils ne font pas toujours de très bons profs de maths...

En gros les établissements devront choisir entre les heures de soutien et d'accompagnement et les heures de latin... d'après toi, qu'est ce qui va être choisi en priorité ?

J'espère bien qu'ils vont choisir le latin, mais je ne suis pas sûr que le collègue Rob soit de cet avis.

Le problème n'est pas tant le latin qu'autre chose.
Le problème étant qu'avec cette réforme, il va falloir accroître les prises de bec entre disciplines pour garder ses heures d'enseignement standard. Autrement dit, il va falloir nous désunir sous le regard bienveillant d'une direction aux pouvoirs accrus.

A titre personnel, je ne serai pas contre le fait de rendre l'étude d'une langue ancienne (latin/grec) obligatoire à raison d'une à deux heures par semaine.

Le problème restant toujours le même : où trouver les heures ? (mauvais endroit).

Vous avez oublié que dans les heures allouées on y place déjà l'histoire des arts, et que dès cette année, il y aura aussi les cours de morale... qui n'ont rien à voir avec l'éducation civique, et dont on ne sait pas qui est chargé de l'enseigner.
Et il n'y a pas que l'Histoire/géo et la LV2 qui est touchée par la réforme, mais quasiment toutes les matières.
Attention, il y a la réforme du collège proposée par le gouvernement, ET les réformes des programmes (tous les 5 ans en gros en moyenne). Ce sont 2 choses différentes dont on fait un peu (beaucoup ?) l'amalgame.

Ce sont 2 choses différentes dont on fait un peu (beaucoup ?) l'amalgame.

Et comme dirait peezee "Pas d'amalgame "

Vous avez oublié que dans les heures allouées on y place déjà l'histoire des arts, et que dès cette année, il y aura aussi les cours de morale... qui n'ont rien à voir avec l'éducation civique, et dont on ne sait pas qui est chargé de l'enseigner.
Et il n'y a pas que l'Histoire/géo et la LV2 qui est touchée par la réforme, mais quasiment toutes les matières.
Attention, il y a la réforme du collège proposée par le gouvernement, ET les réformes des programmes (tous les 5 ans en gros en moyenne). Ce sont 2 choses différentes dont on fait un peu (beaucoup ?) l'amalgame.

Pour l'enseignement "moral et civique", c'est le professeur d'H-G qui s'y collera.

Sinon, me semble pas que nous ayons parlé ici du changement des programmes et d'un problème spécifiquement H-G/LV2.

Dans les médias par contre, c'est autre chose.

Rob77, le prof d'H/G qui s'y collera ? T'es bien sûr de toi. Ils ne sont pas d'accord, et surtout ce n'est pas ce qui est dit dans les textes pour l'instant...

Rob77, le prof d'H/G qui s'y collera ? T'es bien sûr de toi. Ils ne sont pas d'accord, et surtout ce n'est pas ce qui est dit dans les textes pour l'instant...

On verra.

De toutes les manières, je n'en ferai pas.
Je ne suis pas là pour enseigner la morale. Je laisse ça aux parents.

Tout comme moi je ne ferai pas d'heure de techno ou physique/chimie. Des heures en supplément de mes heures déjà trop peu nombreuses dans ma matière et avec les autres profs concernés, oui, mais amputées sur mes heures et qu'avec moi, non.

aristote2, maths - EPS est un classique en Autriche. Les gars ont envie de devenir profs d'EPS et ils prennent maths en deuxième spécialité parce qu'en raison de la pénurie de profs de maths, ils augmentent ainsi de manière importante leurs chances de réussite. Il paraît qu'ils ne font pas toujours de très bons profs de maths...

ni peut être même d'EPS

Rob77, le prof d'H/G qui s'y collera ? T'es bien sûr de toi. Ils ne sont pas d'accord, et surtout ce n'est pas ce qui est dit dans les textes pour l'instant...

On verra.

De toutes les manières, je n'en ferai pas.
Je ne suis pas là pour enseigner la morale. Je laisse ça aux parents.

Oh le mauvais citoyen !!

https://www.facebook.com/JeTeTroll/vide ... 848659698/

Pas mal !

L'Université me fait tourner en bourrique pour me rémunérer les 30h de vacations que j'ai dispensées.

En fait, pour être vacataire, il faut travailler, en parallèle, un minimum d'heures à l'année afin que l'Université ne soit pas considérée comme le premier employeur des vacataires.
Or, il se trouvait que mes contrats à la mairie de Limoges (temps périscolaire + aide aux devoirs) ne me garantissaient pas ce minimum requis (il me manquait, grosso-modo, l'équivalent de deux semaines à temps plein).
L'IAE m'avait recruté en connaissances de causes puisque je n'avais pas falsifié mes contrats, rien du tout.

Depuis 1 mois, une nana de l'administration (celle qui avait validé mon recrutement) me tiraille pour que je trouve un contrat avant la fin de l'été afin que j'atteigne le quota d'heures exigé sous peine...de ne pas être rémunéré.
Rassurez-moi, c'est bien un moyen de pression pour que l'établissement ne se retrouve pas dans la merde ? J'ai agi de bonne foi et eux m'ont affecté sur mon poste en ayant connaissance de ma situation contractuelle à la Mairie.
Je ne la sens pas sereine, la nana. Elle est nouvelle à l'IAE et j'ai l'impression qu'elle a peur de se faire taper sur les doigts. Elle m'a même demandé de faire signer des contrats aux parents d'enfants à qui je donne des cours particuliers. Et puis quoi d'autre ?

Je n'ai pas envie de les traîner au tribunal administratif mais, si la situation ne se décante pas rapidement, je vais y être contraint parce que je dois m'acheter une caisse rapidement.

Vacataire à l'université n'est pas un statut en soi.
Il faut effectivement que tu es un emploi à côté.
Si tu vas au TA, tu ne seras pas en position de force, à moins de prouver le défaut d'information concernant les conditions de recrutement pour effectuer tes heures de vacations.

aristote2, ce n'est pas un défaut d'informations.

Je savais les conditions. Je leur avais présenté ma candidature en sachant pertinemment que je ne les remplissais pas et en le mentionnant explicitement.

Ils l'avaient validée pour autant.

Tu as signé un contrat ?
Si oui, ils doivent te rémunérer selon les conditions prévues.

Je pense qu'il sera difficile de ne pas te rémunérer pour un travail réalisé. Par contre, les démarches risquant d'être pénibles (et le fait que tu ne sois pas forcément en position de force), pourquoi ne pas suivre le conseil de la personne de l'administration ?
Tu comptes repostuler un jour dans cette fac ?

aristote2, oui, j'ai signé un contrat.

John, je n'ai pas envie de suivre ses conseils parce que je ne la sens pas honnête avec moi. Je pense qu'elle est en tort et qu'elle me ment (je pense aussi je serai payé) pour me mettre la pression et qu'elle ne se retrouve pas dans la merde.

Sinon, oui, je compte repostuler dans cette fac. Et je pense que ça ne me portera pas préjudice puisque c'est le directeur de la Licence (avec qui j'entretiens de bons rapports et qui, d'ailleurs, les avait aussi amenés au TA pour défaut de paiement) qui effectue le recrutement des vacataires. La nana de l'administration n'entre pas là-dedans, elle valide juste les contrats en apposant le cachet de l'IAE.

La réforme territoriale (fusion des régions) va surement me baiser le poste de contractuel dans un lycée qui m'attendait.

Il y a 3 mois de ça, la nana du rectorat me disait que ça serait bon pour la rentrée (j'ai les conditions requises niveau diplômes, l'expérience de mes vacations et cours particuliers, plus le coup de piston d'elle qui va bien).
Aujourd'hui, elle m'appelle pour me dire que c'est quasiment dead. Ils ne vont pas recruter de contractuels cette année. Ils conservent ceux qu'ils ont sous contrat, puis ils aviseront ensuite.

C'est un peu la merde. L'idée me botter vraiment. Elle m'a dit qu'il y aura plus de possibilités dans un an, mais qu'en l'état, ils attendent de voir ce que la nouvelle région va entraîner comme changements.

En sus, ça m'aurait assuré un salaire fixe chaque mois. La vie de vagabond ne me dérange pas, mais je me dis qu'un jour ou l'autre, il me faudra une situation stable. Je gagne suffisamment ma vie, mais j'ai seulement 700€ sous contrat par mois. C'est trop peu, car si je me casse une jambe ou quoi que ce soit, je n'ai plus aucune entrée d'argent liée à mes cours particuliers et le reste.

C'est pour ça que je commence à me renseigner pour passer le concours d'Instituteur, le CAPES et l'Agreg.