gaby a écrit:Garm a écrit:gaby a écrit:Garm,Et quel est le rapport avec le fait que la motivation première soit pas d'ordre écologique?
Parce que la variable devrait être l'aspect écologique et non l'aspect financier. Donc, même si les chiffres sont en hausse, ils ne traduisent pas forcément une prise de conscience générale vis à vis de la pollution mais plutôt un moyen de dépenser moins d'argent.
D'où, à mon avis, des chiffres un peu biaisés. Si demain le Litre de gasoil descendait en dessous des 1.20€, tu verrais beaucoup plus de voitures avec un seul occupant.
Ce que je veux dire, donc, c'est que le chiffre de 1 million d’adhérents est à prendre avec des pincettes - d'un point de vue écologique. Il ne faut pas s'en gargariser. Il est très fortement impacté par le pouvoir d'achat des français et le prix du baril.
Non je ne suis absolument pas d'accord, les motivations profondes des gens n'ont aucune espèce d'importance. Il n'y a qu'une infime minorité de gens prêts à changer leur comportement pour des raisons écologiques. La majorité a conscience de la nécessité d'une société durable, mais rejette la faute à autrui. Le seul moyen de bouger les choses, pour les particuliers et encore plus pour les entreprises, c'est qu'il y ait un intérêt économique. D'où l'importance d'une fiscalité écologique.
L'essence bon marché c'est fini, sauf de manièfe épisodique. Il n'y aura plus de retour en arrière.
Pour moi les motivations profondes ont de l'importance. Pourquoi ? Parce qu'encourager les particuliers et les entreprises à travers des leviers fiscaux essentiellement, c'est bien, ça amène de résultats mais c'est du court/moyen-terme.
Car le jour où les entreprises et les particuliers auront atteint leur plafond de déductibilité, d'abattements, ou autres, qu'ils ne pourront plus "marger" sur ce paramètre-là, que va-t-il se passer ? La politique écologique en question va connaître ses limites, les résultats vont stagner, et ça parce qu'on aura motivé financièrement les intéressés à défaut d'avoir insisté sur la sensibilisation.
Le but d'une entreprise n'est pas de sauver la planète mais de produire de la valeur à ses actionnaires. Donc sauf dans les rares cas où les proprios ont des convictions écologiques, ce que tu racontes n'arrivera jamais.
Une fiscalité écologique pour les entreprises c'est pas distribuer des aides et des rabattements, ça c'est du court-termisme qui mène nulle part, comme en Espagne. Au contraire, c'est pénaliser les émissions ou taxer les énergies fossiles par exemple si lourdement que les entreprises ont tout intérêt à réformer leurs pratiques de manière structurelle.