Face à un Strasbourg récemment amputé de son pivot (ligaments croisés) et de Diot depuis le match 3 (grosse entorse de la cheville).
C'est inexcusable si le SLUC se fait sortir mercredi.
Sinon, match 5 à Beaublanc demain. J'ai hâte comme jamais, j'ai l'impression de me revoir gamin, au début de l'ère Dreyfus, à rêver d'un retour au premier plan de l'OM et à fantasmer les moments de joie tant racontés par les anciens.
Si on passe, c'est le retour en Euroligue, 21 ans après le titre, on retrouverait la compétition qui a fait toute notre renommée. J'en suis à me dire qu'une défaite en finale en serait presque anecdotique tant on revient de loin (dépôt de bilan et départ en N1 y'a 10 ans - encore en ProB en 2012) et que l'Euroligue a un parfum sans égal dans l'antre de Beaublanc et dans le cœur des limogeauds.
Match à guichets fermés comme à chaque fois, plus de 500 personnes présentes au siège ce matin sous une pluie torrentielle pour se disputer les 100 dernières places debout encore disponibles. Les places assises et les 400 autres places debout s'étant totalement écoulées sur le net 20 min après la fin du match d'hier.
C'est vraiment quelque chose le basket ici les gars, on a que ça comme exutoire à nos quotidiens sans relief dans cette ville moribonde. D'ailleurs, j'invite quiconque du forum passant dans les coins à venir assister à un match dans notre chaudron. Ça en vaut vraiment le détour.
En tout cas la nuit va être courte et la journée interminable, je trépigne d'impatience comme lors du OM-Rennes de 2010. C'est asphyxiant. J'espère qu'on va le faire, j'espère qu'ils vont le faire ! Pour eux, mais aussi et surtout pour nous - qui avons toujours rempli le stade: de la troisième division où il y avait tout à reconstruire, jusqu'à aujourd'hui où l'on ponctionne une partie importante de notre pouvoir d'achat pour les soutenir chaque week-end. Sans relâche et sans lassitude, quelles que soient les circonstances et les résultats. À la vie, à la mort.