[SALC] Le plus grand sportif français ?

negrOM, normal il fait plus d'épreuves que les autres
Un handballeur pourra gagner une seule médaille d'or tous les 4 ans, lui il court dans plusieurs disciplines de nages par olympiade, c'est donc plus "facile" d'accumuler les médailles d'or

L'Equipe s'était essayé à ce genre de classements en 2001 :
http://philippe.boursin.perso.sfr.fr/sport.htm#lequipe

1 Edson Arantès do Nascimento dit Pelé (BR, football)
2 Cassius Clay dit Muhammad Ali (USA, boxe),
3 Carl Lewis (USA, athlétisme - 100 m/200 m/longueur)
4 James Cleveland dit Jesse Owens (USA, athlétisme - 100 m/200 m/longueur)
5 Juan-Manuel Fangio (RA, automobile - Formule 1
6 Michael Jordan (USA, basket-ball),
7 Paavo Nurmi (SF, athlétisme - 1500 m/5000 m),
8 Nadia Comaneci (R, gymnastique),
9 Eddy Merckx (B, cyclisme),
10 Rod Laver (USA, tennis),
11 Mark Spitz (USA, natation - 100 m/200 m),
12 Babe Ruth (USA, base-ball),
13 Bjorn Borg (S, tennis),
14 Fausto Copi (I, cyclisme),
15 Edmund Hillary (NZ, alpinisme),
16 Ray Sugar Robinson (USA, boxe),
17 Ferenc Puskas (H, football),
18 Emile Zatopek (CZ, athlétisme - 5.000 m/10.000 m),
19 Alfredo Di Stefano (RA, football),
20 Johnny Weissmuller (USA, natation - 100 m/200 m/400 m),

pretender, il existe aussi un problème de générations, les moins de 20 ans ne connaissent pas le quart des mecs de ce classement je suis sur

dlb1664,

dlb1664, J'avoue que je ne conais pas ces gens la:

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12 Babe Ruth
15 Edmund Hillary

Mais en baseball on pourrait mettre Sosa. et Maden pour le foot US, mais après onn' en sort plus.

Madden non, à la limite Montana
Au base ball faudra mettre Jeter (qui en plus de peter les scores enquille les bombasses)

Madden non, à la limite Montana
Au base ball faudra mettre Jeter (qui en plus de peter les scores enquille les bombasses)
Entre autres : Jessica Alba, Scarlett Johansson , Minka Kelly , Jessica Biel , Adriana Lima , Mariah Carey ...

ca c'est de l'édit

Pourquoi y a pas Mimoun ?

dlb1664, J'avoue que je ne conais pas ces gens la:

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12 Babe Ruth
15 Edmund Hillary

Mais en baseball on pourrait mettre Sosa. et Maden pour le foot US, mais après onn' en sort plus.

Tu n'es pas le seul. Sur le lien que j'ai donné plus haut, tu peux redécouvrir "Nos 100 du siècle", classement établi par la rédaction de L'Equipe Magazine, qui chaque semaine jusqu'en décembre 1999 publiait un article sur un de ces champions, dans l'ordre décroissant. Je les ai conservé tous ou quasi tous dans mes archives de presse, de même que le fameux numéro final. J'en ai redécouvert bon nombre.

Au passage, ça me donne envie d'y ouvrir un petit topac à ce titre, peut-être dans la section médiathèque.
Et je vois qu'on a oublié les d'Oriola parmi les champions français, Pierre-Jonquères le cavalier et Christian l'escrimeur.

Je vais partager une ou deux de ses chroniques sur les noms précédemment cités.


Pour Sosa, il ne figure pas dans ces 100 et Maden non plus. Montana figure dans une liste des "30 qui auraient pu être ce 101e" (Arthur Ashe, Gino Bartali, Georges Best, Serge Blanco, Walter Bonati, Ian Botham, David Campese, Marcel Cerdan, David Douillet, Haïle Gebreselassie, Steffi Graf, Ruud Gullit, Mike Hailwood, Sixten Jernberg, Pertti Karpinen, Sawao Kato, Karch Kiraly, Joe Montana, Daniel Morelon, Tazio Nuvolari, Al Qerter, Jackie Robinson, Peter Snell, Alwin Schockemöhle, Karl Schrantz, Ingemar Stenmark, Teofilio Stevenson, Istan Szivos, William Tilden, Vladimir Tretiak).

dlb1664, J'avoue que je ne conais pas ces gens la:

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12 Babe Ruth

J'adore le passage sur "le Roi de la claque", "le Vizir de la gifle"

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12e / Babe Ruth (L'Equipe Magazine, N°911, 9 octobre 1998)

Le plus excessif de tous

Il aimait tellement fumer le cigare qu'il acheta une fabrique entière ès qu'il perçut son premier cachet d'importance. La bonne chère l'invita aussi à quelques excès notables. Un matin, on ramassa la "plus grosse crise de foie du monde" sans connaissance, sur le quai de la gare d'Asheville, non loin de New York. Il détestait s'entraîner et supportait encore moins de se réveiller aux aurores. Sa première femme disparue dans un incendie, il s'acoquina un temps avec une actrice. Dans leur suite de onze pièces, plantée au sommet de l'Ansonia Hotel, leur réserve de ginger ale (en pleine période de prohibition) faisait des envieux. De l'ogre, Babe Ruth ne revendiquait pas que les contours, il en partageait aussi les vices.


Falstaff égaré au pays des sportifs, le plus extravagant base-balleur de l'histoire n'envisageait sa vie que dans la démesure. Le public bénissait ses excès. Sur et hors du terrain. Ses chaînes en or et ses pourboires mirobolants, ses manteaux de vison et ses sourires obligatoires, au Packard douze cylindres frappée de monogrammes enluminées et ses visites dans les hôpitaux de la ville où, dit-on, la seule application de sa main fit un jour recouvrer la santé à l'un de ses plus dévoués admirateurs. "Le Roi de la claque", le "Vizir de la gifle", le "Maharajah de la baffe", le "Calife de la taloche" jouissait d'une popularité monumentale, plus renversante encore que celle de Charles Lindbergh et de Mickey Mouse, ses deux contemporains les plusen vue.

Pour contenir le flot de ses fans, on construisit la "maison de Babe" tout exprès, le Yankee Stadium, et les quotidiens d'alors n'avaient de chances de se vendre que s'ils produisaient chaque matin une rubrique sobrement intitulée : "Mais que fait donc Ruth aujourd'hui ?" Affolés par ses nouvelles exigences financières, ses patrons lui firent un jour remarquer que même le président Hoover ne profitait pas de semblables émoluments. A quoi l'intéressé se contenta de répondre : "C'est normal, il a fait une moins bonne saison que moi !"


Car là était bien l'essentiel. Babe Ruth jouait au base-ball à la perfection. Si bien que ses records souffrent la comparaison avec les performances de ses plus modernes imitateurs. Pensez qu'il fallut attendre 1961 pour que Roger Maris ajoute un home-run supplémentaire à son total saisonnier (61 contre 60), et 1974 pour que Hank Aaron dépasse son meilleur score annuel (715 contre 714) ! Encore convient-il d'ajouter qu'au coeur des années 20, la référence obligée ignorait la science balistique, la vidéo, la diététique et qu'il disputait jusqu'à six ou huit matches de moins chaque année ! Même les récentes cadences imposées par Mark "créatine" McGwire (70 home-runs en 1998) ne change rien à l'évidence : Ruth demeurera insupportable pour l'éternité.

Né d'une mère irlandaise indifférente et d'un père allemand brutal, George Herman Ruth fut élevé à la dure. Sur les huit enfants de la famille, deux seulement survivront et grandiront dans l'arrière-cour du bar que ses parents possédaient à la périphérie de Baltimore (Maryland). Revêche et boudeur, replet et bagarreur, le gamin rongea son frein dix années durant entre les quatre murs de la Saint Mary Industrial School, mélange d'orphelinat et de maison de correction, où il aiguisa naturellement son goût pour la revanche.


Recommandé par le frère de Mathias, Ruth signa son premier contrat pro à dix-neuf ans aux Baltimore Orioles. Suivirent les Boston Red Sox et surtout les New York Yankees. D'abord lanceur extraordinaire (à Boston), le colosse se transforma petit à petit en batteur infatigable (à New York). Ce seul changement de registre (imaginez Maradona versé libero ou Beckenbaueur bombardé avant de pointe !) ne fit qu'ajouter à son crédit, d'autant qu'il récupéra au passage trois, puis quatre World Series à chacun de ses postes.


"Si Jésus descendait sur terre, sûr qu'il n'ignorerait rien des performances de Babe Ruth !" L'éditorialiste du New York Times daté de 1927 ne mentait pas. Mixant à loisir son savoir-faire sur les stades et sur ses frasques en dehors, l'ex-enfant délaissé fut très vite adopté par la nation entière, et plus encore. Les Roaring Twenties, les fameuses années
folles, avaient élu leur nouveau roi : un personnage gargantuesque, tout en gueule et tout en muscles, hâbleur, tendre et généreux, qui n'avait pas son pareil pour contenter les attentes du plus grand nombre. Et qu'importe le jugement des puristes puisque les enfants n'avaient d'yeux que pour le plus fou d'entre eux !

Benoît Heimermann



C.V.
Babe Ruth (base-ball). Etats-Unis.
Né le 6 février 1895 à Baltimore ; mort le le 16 octobre 1948 à New York.
Vainqueur des World Series 1915, 16, 18 (avec les Boston Red Sox), 1923, 27, 28, 32 (avec les New York Yankees). 2853 hits, 506 doubles, 136 triples, 714 home-runs au total.

Quatre saisons à plus de 50 home-runs et meilleur pourcentage de home-runs par temps passé à la batte (8,5 %). Ces deux derniers records sont toujours d'actualité.

dlb1664, J'avoue que je ne connais pas ces gens la:

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15 Edmund Hillary

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15e / Edmund Hillary (L'Equipe Magazine, N° 908, 18 septembre 1998)

Que le montagnard est beau !


Combien d'individus vivants peuvent se flatter de figurer sur un billet de banque ? D'être tenu pour une corne d'abondance par une population montagnarde pourtant peu encline à avouer ses manques ? D'avoir offert un prénom inédit à la femme du président des Etats-Unis au prétexte que les parents de la jeune fille lui vouait une admiration sans bornes ? Combien, surtout, sont capables, malgré cela, de garantir leur authenticité ?


Edmund Hillary est un être rare en ce qu'il a su conjuguer sa célébrité, les avantages qui s'y attachent avec l'obligation qu'il s'est imposée d'en user pour mieux servir encore. Le vainqueur de l'Everest (le 29 mai 1953) ne s'est pas contenté d'élever avec lui l'humanité entière sur le toit du monde, il est redescendu sur terre sans encombre en essaimant dans son sillage les meilleures intentions que son exceptionnel statut venait précisément lui conférer. L'Everest fait toujours peur, mais il a perdu de son mystère. En 1998, un sherpa véloce, Kaji, est venu à bout du monstre en vingt heures et vingt quatre minutes, quelques mois seulement après que Tom Whittacker, un unijambiste obstiné, ne fut parvenu lui-même à ses fins.

Si près de cent cinquante alpinistes se sont perdus sur ses flancs au cours des soixante-dix dernières années, septs cents, au bas mot, ont foulé son sommet depuis sa première conquête. De formidables héros, une poignée de Gardes rouges, deux dizaines de femmes, un snowboarder fou, mais aussi une cohorte de treckeurs inconséquents. Pareille accumulation devrait, en toute logique, entamer le crédit du mythe fondateur. Il n'en est rien. Un demi-siècle plus tard, l'exploit de Hillary et de son inséparable compagnon Tenzing Norgay conserve toute sa grandeur. Par la force de l'habitude ? Sans doute. Mais aussi parce qu'il relève de l'aventure idéale, sans drame ni complications, menée dans un contexte limpide, au terme de trente années d'échecs répétés, la perte de nombreux pionniers et celle de l'infortuné Mallor, en particulier (dont le corps, retrouvé à 678 mètres du faite impossible, rappelle, si besoin est, les mérites initiaux !).


Au lendemain d'une guerre mondiale dévastatrice, à un moment où l'Empire britannique tentait encore de donner le change, la démonstration de Hillary et Tenzing aurait pu verser dans la pompe et l'exploitation nationaliste. Les origines des deux protagonistes (la Nouvelle-Zélande, le Népal) permirent d'éviter le pire, mais tout autant leurs personnalités propres, leur simplicité et leur humilité. A Tenzing échut le rôle de modèle à l'intérieur de ses frontières où il fut célébré, jusqu'à sa mort, en 1986, à la manière d'un dieu vivant. A Hillary revint celui du messager planétaire toujours disponible et dévoué.

Né trente quatre ans plus tôt à Tuakau, petit village campagnard au sud d'Auckland, l'interminable jeune homme n'eut guère à forcer sa personnalité. D'abord timide et efflanqué, il patienta ce qu'il faut avant de découvrir enfin la neige et la montagne à l'occasion d'une banale excursion scolaire. Une révélation qui, frottée à diverses lectures adolescentes, décida de sa vocation dans l'instant. En l'espace de quelques années, via les sommets néo-zélandais les plus sérieux, mais aussi quelques classiques alpins, Hillary acquit une belle réputation. Si sérieuse que lui et son compatriote Georges Lowe, partis une première fois en reconnaissance sur le Muktut Parbart, furent naturellement sélectionnés pour la fameuse expédition de 1953.


Depuis quelques saisons, Hillary était devenu un fieffé athlète, un double mètre infatigable qui épingla les 8 848 m de l'Everest vingt-quatre heures après qu'Evans et Bourdillon se furent enlisés juste en contrebas. Tenzing, un peu plus grand que la moyenne des sherpas, lui-même parvenu à 800 m du sommet un an plus tôt avec le Suisse Raymond Lambert, accompagna le Néo-Zélandais en vertu d'une collaboration sans tache bientôt muée en amitié véritable.

Aux yeux de l'opinion mondiale, c'est Hillary qui profita du mérite de la conquête en priorité. Mais encore aujourd'hui l'intéressé refuse de dénoncer l'indéfectible serment qui accorde à lui comme à son ami le partage de l'acte inégalable. Bombardé aventurier majuscule, Hillary poursuivra sa quête sur bien d'autres terrains. Sur la banquise antarctique ou sur le Gange, qu'il remonta jusqu'à sa source. Mais il fut surtout oeuvre utile, dispersant mille conseils et subventions avant que ses proches ne dispersent un jour, comme il le leur a commandé, ses cendres sur la plage de Waitemata où tout a commencé.


Benoît Heimermann


C.V.
Edmund Hillary (alpinisme)
Nouvelle-Zélande.
Né le 20 juillet 1919 à Auckland. Marié à June.
Un fils Peter (lui-même alpiniste, vainqueur de l'Everest en 1990) et d'une fille, Sarah.
Vainqueur (avec Tenzing Norgay) de l'Everest (8 848 m) le 29 mai 1953. Du pôle Sud (depuis la base McMurdo) en 1958.

Voté Loeb et Richardson parcequ'ils m'ont fait rever

J'aurais bien voté pour Tabarly , mais la voile c'est un sport de tapette.

Pour Zidane , c'est un tres grand sportif mais pas un grand homme , et de plus , il est un peu limité donc NEXT

J'aurais bien voté pour Tabarly , mais la voile c'est un sport de tapette.

J'ai voté Tabarly

Ton commentaire me fait penser que le plus grand sportif de l'histoire c'est lui :

Gros salaud caractériel, mais put*n de marin et put*n de mental !

Et Micka Pagis?
Bande de mastres.

L'Equipe s'était essayé à ce genre de classements en 2001 :
http://philippe.boursin.perso.sfr.fr/sport.htm#lequipe

1 Edson Arantès do Nascimento dit Pelé (BR, football)
2 Cassius Clay dit Muhammad Ali (USA, boxe),
3 Carl Lewis (USA, athlétisme - 100 m/200 m/longueur)
4 James Cleveland dit Jesse Owens (USA, athlétisme - 100 m/200 m/longueur)
5 Juan-Manuel Fangio (RA, automobile - Formule 1
6 Michael Jordan (USA, basket-ball),
7 Paavo Nurmi (SF, athlétisme - 1500 m/5000 m),
8 Nadia Comaneci (R, gymnastique),
9 Eddy Merckx (B, cyclisme),
10 Rod Laver (USA, tennis),
11 Mark Spitz (USA, natation - 100 m/200 m),
12 Babe Ruth (USA, base-ball),
13 Bjorn Borg (S, tennis),
14 Fausto Copi (I, cyclisme),
15 Edmund Hillary (NZ, alpinisme),
16 Ray Sugar Robinson (USA, boxe),
17 Ferenc Puskas (H, football),
18 Emile Zatopek (CZ, athlétisme - 5.000 m/10.000 m),
19 Alfredo Di Stefano (RA, football),
20 Johnny Weissmuller (USA, natation - 100 m/200 m/400 m),

Phelps non ? 72 médailles au total !

Jeux olympiques : or: 18 argent :2 bronze : 2
Ch. du monde grand bassin or:26 argent:6 bronze:1
Ch. du monde petit bassin or:1
Championnats pan-pacifiques or:13 argent:3

Amott, il avait 16 ans en 2001

dlb1664, my bad j'avais lu 2011.....

Maintenant on peut ajouter Bolt Schumacher Maywether Amstrong Soumaré Federer Phelps