MassaliaLive.com

[mika]

Je ne me ficherai jamais sérieusement de qqn qui fait du sport, qui bouge, etc.

Ps: bon après, faut avouer que sur une boucle, 30m de D+ , ça te fait 30m de D- et là, c’est clairement plus la même. Tu casses des fibres

Ouais c’est ça, Bets casse ses muscles après 60m
A part ça , il vieillit bien

Bon là pour le coup je chambrais. Et n’ai pas mis de smiley

[superolive]

je vais vous rendre jaloux de mes perfs apres facile 2 ans sans courrir (en dehors de notre foot de gros) j'ai re-atteint les 10km (le temps est scandaleux j'ai quand meme mis 1h15 ) mais je suis fier de moi d'avoir tenu mentalement (sur un parcours tres dur niveau montees)

Hé Bets effectivement j'ai vu que tu as repris le run, tu l'as publié sur FB. Je n'y vois aucun narcissisme de ta part.

Effectivement tu as bien raison d'en parler, parce que tu as de copains ici et sur FB qui vont t'encourager, sans jugement, et sans comparaison

On es tous différent, on a tous nos vies, nos contraintes, moi aussi je suis je suis fier d'être un "tocard" face aux autres runners sévères ici.

Ama la base c'est de faire de l'exercice, d'en tirer une satisfaction physique et mentale, chacun à son niveau on se fixe un objectif, c'est çà qui est cool avec le sport.

[mika]

Exactement

[Betsamee]

superolive, clairement je suis fier, surtout parceque pour moi c'est une vraie souffrance mentale et physique qui dure 10km, je prend du plaisir que quand j'arrete l'appli de running.
Mais j'en ai physiquement et mentalement besoin

[gigi]

Betsamee, ça serait pas plus sympa d’offrir un fouet à ta femme ?

[Betsamee]

Ca fait pas maigrir

[mika]

Aujourd’hui j’ai fait un test « duathlon » pour m’entraîner à enchainer les disciplines en vu de l’an prochain.

Distance M:
40kms à vélo sur du plat en 1h17
10kms en càp sur route (plat aussi) en 47’46

Plutôt content car dans la semaine j’avais fait un peu de travail de côtes pour ma course de mi-août

Il me manquait les 750m de natation pour faire un tri M

[gaby]

Petit retour sur expérience(s) avec un peu de retard de notre ascension du Ventoux. On l'a grimpé par les 3 côtés (Bédoin, Sault et Malaucène)...mais pas dans la même journée ( ) :
,

• Par Bédoin (21,30km à 7,40 %) : il s'agit du côté le plus mythique. On l'a grimpé le matin du passage du Tour. NegrOM l'a déjà bien présenté. Une première portion roulante jusqu'au virage de Saint-Estève...puis la forêt. Il fait chaud, c'est un couvercle. On voit pas le ciel, c'est raid (9,8 % sur 10 bornes), c'est pesant...mais régulier. Une fois qu'on a trouvé un rythme, « ça va ». Le tout est de ne pas se mettre dans le rouge. Il faut tenir jusqu'au passage du Chalet Reynard. Il reste ensuite 6 bornes. Ca relance, on aperçoit le sommet. Il paraît loin encore, mais le plus dur est derrière. On passe devant la stèle élevée en l'honneur de Tom Simpson ; forcément, t'y penses. Les derniers lacets. Il y a pas mal d'images qui défilent, de souvenirs télévisés, d'anecdotes, de mythes. C'est un pan de l'histoire du Tour qui se dresse. Le dernier kilomètre est dur. Mais il se fait au mental. On verra quelques heures plus tard Vingegaard poser son attaque sur cette portion. Impressionnant.
• Par Sault (25,70km à 4,60 %) : on renquille le lendemain matin. C'est le côté le moins rude. On part de Bédoin où on avait la location. NegrOM m'avait conseillé de gagner le pied de l'ascension en passant par les Gorges de la Nesque. C'était top. Parcours roulant et de très jolis paysages. On arrive ensuite par les chants de lavande avant de traverser Sault. Puis c'est parti pour le versant sud du Ventoux. Ce n'est pas le plus intéressant. Les pourcentages ne poussent pas à se surpasser et le décor n'a rien d'extraordinaire. Malgré tout, ça permet de ne pas trop « taper dedans » après l'effort de la veille. Et puis à la jonction à Chalet Reynard, il y a les 6 derniers kilomètres qui ne sont pas une sinécure. Il fait beau, les conditions sont idéales, on ne boude pas notre plaisir. On en profite pour un petit café au sommet et quelques photos souvenirs devant le panneau. C'est top.
• Par Malaucène (21,23km à 7,80 %) : par ce côté, il présente à peu près la même dénivellation que le versant Bédoin. Mais sa configuration est différente avec d'importantes lignes droites et de forts écarts dans les pourcentages. C'est pas évident. Il fait chaud de surcroît et il n'y a pas beaucoup d'ombre. On a 2 fois le Ventoux dans les jambes en 2 jours, ça commence à être dur. Mais le décor est sublime. Même si on est concentré sur l'effort, on essaie de lever la tête pour profiter de la vue sur les Alpes et ses sommets encore enneigés. Ca fait du bien à la tête et ça permet de trouver les ressources nécessaires pour un dernier coup de pédale. Les derniers lacets font mal...mais on est plus à ça près ( ). On sait qu'on n'y reviendra pas de si tôt ; on prend le temps d'apprécier. Un café, un panini, une vue sur toute la vallée. C'est top ! Redescente par Sault ensuite et, comme si on en avait pas assez, on prend le col des Abeilles pour rentrer à Bédoin (4,80km à 4,90 %). On a l'impression que c'est un dos d'âne. On se fait un petit kiff dans la descente et puis retour à la casa. C'est fini.

On avait pour idée de le monter en courant le lendemain. Mais pas les jambes et pas forcément l'envie. Il y a de bons domaines viticoles dans le coin ; fallait prioriser. À l'arrivée, c'était assez fou comme expérience. On était venu chercher des sensations et ramener des souvenirs, ça n'a pas manqué. On a eu un temps quasi-idéal au long des 3 ascensions. Quelques pointes de chaleur, mais qui s'estompent avec l'altitude...et surtout, très peu de vent. Pour le coup, ça peut vraiment changer la donne.

Après savoir si ça a été dur....hum, c'est difficile d'y répondre. Je n'ai pas trouvé les ascensions en elles-mêmes « dures ». J'avais l'avantage de la course à pied où on a l'habitude d'être « en prise » sur un effort assez long (équivalent semi-marathon). J'ai su rapidement me caler entre 85 % et 90 % de FCM et ne pas en sortir, à de rares exceptions près. Une réhydratation et une alimentation régulières permettent ensuite de faire le nécessaire. J'étais bien entraîné, donc je n'ai pas subi. Ce qui a été dur, par contre, c'était l'enchaînement. La dernière ascension par Malaucène a demandé de puiser dans les réserves. J'ai d'ailleurs mis 3 jours à récupérer. Mais c'est ce qu'on était venu chercher.

Franchement, c'est assez hallucinant comme expérience pour quiconque aimant un peu le sport. Et il n'y a pas besoin d'être hyper-aguerri pour s'y coller. C'est un peu d'entraînement (un minimum) et pas mal de gestion. Et puis sinon, il y a toujours la possibilité des vélos électriques. Ils représentent désormais 13 % des cyclistes amateurs sur le col. Franchement, foncez !

[gaby]

quand vous faites le Ventoux par exemple, avez vous une idée ( avec des applications ?) de quelle puissance moyenne et maxi vous devez developper sur l'ascension ?

Pour répondre à ta question, gob, j'ai appuyé au max le J1 (par Bédoin) et J3 (par Malaucène). Cela donne, selon le simulateur de NegrOM :

• Par Bédoin : 1h24'47" (15,1 km/h) -> 269 watts
• Par Malaucène : 1h22'38 (15,4 km/h) -> 273 watts

Je tablais sur 4 watts/kg, on est pas loin du compte avec 4,2 watts. Je pense qu'avec un meilleur entraînement, j'aurais pu développer 300 watts, mais c'est le max.
Pour donner un ordre d'idée, ça donne à peu près le même temps d'ascension par Bédoin que Cavendish et Bouhanni...11 minutes de + que Barguil et 24 minutes de plus que Vingegaard et Pogacar. C'était une ascension sèche pour moi ; eux avaient déjà monté le col de la Liguière, le Ventoux par Sault et avaient 8 jours de course dans les jambes. Ca situe l'écart. C'est fou.

Tant qu'à faire, j'ai continué sur ma lancée (après une semaine de repos) pour aller profiter de la semaine "Cycl'N'Trip" dans les Pyrénées où, pendant 5 jours, 11 cols étaient tour à tour fermés à la circulation le matin pour laisser champ libre aux cyclistes. J'ai pu faire Val Louron (par Bourisp, par Saint-Lary et par Génos), Peyresourde-Peyragudes, le Col de Portet, Hautacam, le Tourmalet par Barège et l'Aspin par Bagnères de Bigorre. Val Louron n'est pas si simple que cela, notamment le versant par Génos où il y a de bons coups de cul. La redescente est top par contre. J'ai trouvé le Col de Portet vraiment dur. Les 4 premiers kms jusqu'à Soulan sont interminables ; il faisait une chaleur pas possible à flanc de rocher et les 6 derniers km sont sur une route du moyen-âge. Hautacam et Peyresourde sans trop de difficulté. Le Tourmalet a été compliqué par des bourrasques de vent (et les 400 derniers mètres où attaque Pinot en 2019 sont bien raides). Aspin, pas de souci.

Après, tout ceci est une histoire d'appréciation personnelle et est fortement impacté par les conditions météos et la fraicheur physique. Mais j'en ai plus chié dans le col de Portet que le Ventoux. Faudrait voir dans d'autres conditions. Puis j'ai fini ce mois de vélo par une balade concoctée par NegrOM dans les Alpilles. Départ d'Eyguières, passage aux Baux de Provence (avec la petite côte qui va bien) et à Saint-Remy de Provence. Parcours assez « limousin » avec très peu de répit. C'est pas le plus reposant, mais c'était top aussi. Puis il aura fallu que j'attende d'être au bord de la mer, à Sète, pour sortir le 32 à l'arrière dans les 20 % du Mont Saint-Clair. J'y allais pour regarder le panorama à vélo, j'ai pas été déçu du voyage.

Le vélo, c'est quand même un superbe moyen de voir énormément de choses dans une même journée (sauf à se déplacer en voiture). Mais on va rechausser les baskets un peu. Prépa 10 km qui commence ce jour !

[gaby]

je vais vous rendre jaloux de mes perfs apres facile 2 ans sans courrir (en dehors de notre foot de gros) j'ai re-atteint les 10km (le temps est scandaleux j'ai quand meme mis 1h15 ) mais je suis fier de moi d'avoir tenu mentalement (sur un parcours tres dur niveau montees)

On en avait déjà parlé l'an dernier...oublie le chronomètre. Ce n'est pas important. Ce qui importe, c'est que tu prennes du plaisir et que tu arrives à enchaîner.

On revient tous bosser le lundi matin. Alors que tu sois en 32 minutes ou en 1h15, c'est du pareil au même. Laisse la montre à la maison, elle ne te sert à rien.

[gaby]

Quelques slides de présentation sur ce qu'on appelle la surcompensation glycogénique. Principe qui consiste à diminuer les réserves en glycogène (sucre, pour simplifier), 4/5 jours avant une compétition, et de refaire le plein en abondance pour avoir un niveau de réserves supérieur à l'accoutumée.

Ci-joint un article complémentaire.

[Thor]

gaby, je suis pas fan du tout. Ils parlent surtout de rebond glucidique
- manger quasi que des proétines sur un repas n'apporte rien car sans un minimum de glucide elles ne sont pas assimilées par l'organisme. A par manger beaucoup de légumes pourquoi pas mais encore ici, l'objectif c'est pas avoir des problemes d'estomac
- ils minimisent l'apport de lipides alors que cet énergie est essentielle pour ne pas réduire le métabolisme
- ils parlent beaucoup de mauvais glucides à savoir de "dessert sucrés" qui sont bien souvent à base de saccarose, n'apportent aucun micronutriment et va faire énormément varier l'insuline
- ils proposent de la malto pendant l'effort (ok) mais aussi en boire régulièrement jusqu'au coucher -> aucun intérêt la malto après l'entrainement car elle n'apporte rien de bien : aucun micro nutriment, vitamines et minéraux alors que les fruits apportent bien plus (+ pic d'insuline)

Enfin, d'après une méta analyse (Schoenfeld), tu peux reconstituer tes réserves de glycogène, les saturer mais pas les faire augmenter

[gaby]

Ha oui, c'est contestable ? Je ne m'y connais pas assez. Il a l'air plutôt calé pourtant. C'est notamment le diét' des joueurs du CSP. Comme quoi.

Sinon, il y en a qui observe un jour de jeun 48h/72h avant l'effort de façon à "habituer le corps à puiser dans les lipides". Tu en penses quoi ?

[Thor]

Le corps prélève dans les lipides uniquement quand ses réserves en glucides sont vides et ceux après plusieurs jouers. Il va toutefois aussi piocher dans les protéines pour les transformer en énergie ce qui va engendrer une perte de muscle. Le corps ne peut donc pas s'habituer à piocher dans les lipides, sans avoir vidé ses glucides.. Enfin, ton cerveau se nourri de glucides

Pour le basket, par exemple, l'objectif reste la prise de muscle et le jeune de 48h va à l'encontre. En effet, ton muscle se construits après avoir fait un effort (tension) mais il se construit aussi au réveil. Si tu ne consommes pas de protéines + glucides à ce moment tu donnes pas la matière à ton corps d'être pour construire

Ps :
- tu oublies que les sportifs de haut niveau dont au CSP prenne des produits dopants. Ils te vendent une méthode spécifique pour justifier des résultats (cf les rugbyman de l'époque qui prenaient des stéro et qui justifiaient leur prise de masse par la prise de la créatine
- l'hygiène alimentaire des sportifs de haut niveau n'est pas terrible. Il suffit de voir leurs photos sur les réseaux sociaux

[gaby]

Thor, le jeun, c'était pour la course à pied. Efforts longs : minimum 2h.

Ok, merci pour tes explications.

[squall]

Le corps ne peut donc pas s'habituer à piocher dans les lipides

+1
Et le corps se mettra à stocker de plus belle les lipides pour anticiper les prochains jeûnes.

[gaby]

Oui, le corps se venge lorsqu'il est frustré. Mais c'est plutôt à la suite de régimes draconiens (type Dukan, thonon, etc.) qu'un jeun de 24h, non ?

Des sportifs expérimentent le régime paléolithique, qui consistent (si j'ai bien compris) à bannir de son alimentation tout ce qui est issu de la culture (produits laitiers, légumineuses et céréales), pour retourner à la consommation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : viandes, poissons, oeufs, fruits, légumes, etc.

Je sais pas ce que ça vaut. Effet de mode certain (comme le régime sans gluten passé un temps). Vrais bénéfices ?

[squall]

gaby, je ne sais plus

[scrouitch]

Moi je suis frustré blessé depuis 2 mois je reprends la course à pied avec semelles orthopédiques et résultats hop sous un pied mega ampoule qui en plus s'est infectée :/ après seulement quelques courses de 5 à 8 km...

[mika]

Samedi, je me suis inscrit au challenge du Montcalm en Ariège. 42kms et 2700 de D+ (Pic d’Estats à 3100m je crois). Départ de la course du village d’Auzat à 7h du mat’ avec 22° annoncés. Un pic à 34/35° À 14h. Et à partir de 11h, entre 35/50km/h de vent annoncé.

Mais pourquoi tant de haine?