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je ne parle de cette attentat qui nest pas vraiment cible
mais dans certain pays ou il ya un dialogue de sourd et que personne veut aider
le systeme des attentas devient logique pour montrer au monde entier qu'un peuple souffre
La, la droite espagnol va perdre les élections, et hop, un chtit attenta qui tue encore la population. J'attends de voir les resultats des votes...
A qui profite les crimes j'ai envie de dire...
Un impact électoral variable selon l'identité des terroristes
LEMONDE.FR | 12.03.04 | 16h31 • MIS A JOUR LE 12.03.04 | 20h52
Le comportement de l'électorat espagnol lors des élections législatives de dimanche pourrait être sensiblement différent suivant que la piste extrémiste basque ou la piste islamiste se confirment.
Selon que les auteurs de la série d'attentats perpétrés jeudi 11 mars à Madrid appartiennent à l'ETA ou à un groupe islamiste radical comme Al-Qaida, les conclusions de l'enquête impliquent des conséquences politiques différentes pour le chef du gouvernement, José Maria Aznar, à l'avant-veille des élections législatives.
Les luttes contre l'organisation indépendantiste armée basque ou les extrémistes islamistes constituent les deux chevaux de bataille de José Maria Aznar. Deux adversaires que M. Aznar a combattus avec détermination durant son mandat : le premier par une lutte sans relâche sur le territoire espagnol, en coopération avec les autorités françaises ; le second en se rangeant aux côtés de Washington dans sa "guerre contre le terrorisme", puis dans celle contre l'Irak.
En conséquence, si les responsables sont basques, José Maria Aznar pourrait compter sur le soutien de l'opinion et du monde politique unis dans la lutte contre le terrorisme de l'ETA ; mais si la piste conduit aux islamistes, l'appui sans faille apporté par Madrid au président George W. Bush et à l'intervention en Irak pourrait se retourner contre le gouvernement.
LES ACCUSATIONS DE BATASUNA
A deux jours des élections législatives, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio, a envoyé une circulaire aux ambassadeurs d'Espagne à l'étranger pour leur demander de défendre la thèse de la responsabilité de l'ETA dans les attentats de Madrid, ont rapporté vendredi soir l'agence Europa Press et la radio privée Cadena Ser.
"Le gouvernement n'a aucun doute que l'ETA est derrière les attentats. C'est absolument clair et évident : (...) tous les indices de ces derniers temps désignent l'ETA", avait déjà déclaré le ministre de l'intérieur espagnol, Angel Acebes, peu après la tragédie de jeudi matin.
José Maria Aznar a fait de la lutte contre le terrorisme la priorité de son action gouvernementale, et les coups portés sans relâche au mouvement séparatiste basque armé ETA au cours des dernières années apparaissent comme l'un des legs les plus positifs de son gouvernement. Après huit années de pouvoir auréolées de nombreux succès dans la lutte contre le terrorisme basque, le chef du gouvernement pouvait compter sur un départ serein après les élections de dimanche.
M. Aznar "ment et sait qui a commis" la série d'attentats de Madrid, mais il maintiendra l'hypothèse de l'ETA "jusqu'à l'issue du scrutin de dimanche", a toutefois affirmé vendredi le porte-parole du parti radical basque interdit Batasuna, Arnaldo Otegi. Le parti Batasuna, branche politique de l'ETA, a nié à plusieurs reprises toute implication des indépendatistes basques dans les attentats qui ont frappé Madrid.
"Il n'échappe à personne que les conséquences politiques changent du tout au tout en fonction de qui est le responsable des attentats. Si, finalement, les auteurs ont été les membres d'Al-Qaida ou ses associés, le ministre de l'intérieur aura commis une grave erreur en se précipitant pour affirmer que l'ETA est coupable de ces actes, écrit le quotidien espagnol El Mundo dans son édition de vendredi. Cela donnerait du poids à la suspicion qu'en certaine occasion, le ministre a placé ses préjugés avant les faits objectifs qui doivent guider la lutte antiterroriste."
EMBARRASSANTE PISTE ISLAMISTE
De même, le quotidien El Pais constate que "le gouvernement insiste pour la piste de l'ETA". "Il faut seulement espérer qu'il n'y a pas eu de sa part une dissimulation, ou une manipulation de l'information", écrit le journal. "L'hypothèse Al-Qaida mettrait le gouvernement dans une situation compliquée, surtout après la polémique sur l'utilisation électorale du terrorisme qui a eu lieu durant la campagne électorale", conclut-il dans une référence à des critiques de la gauche estimant que le gouvernement avait utilisé à son profit la menace du terrorisme basque pendant la campagne.
Paraissant réagir à ces soupçons, le chef du gouvernement a déclaré, vendredi matin, qu'"aucune piste de l'enquête ne sera écartée". Il a affirmé que son gouvernement "avait toujours fait preuve de transparence" sur le terrorisme.
Jeudi, la découverte près d'Alcala de Henares, ville de départ des terroristes, d'une camionnette recelant des détonateurs et une bande enregistrée contenant des versets du Coran, puis l'annonce jeudi soir par un quotidien arabe basé à Londres, Al-Qods al-Arabi, d'une revendication attribuée à Al-Qaida, ont ouvert d'autres perspectives que la piste basque, plus gênantes pour le gouvernement. Ainsi, le journal El Mundo souligne les dangers politiques que représente pour le gouvernement le communiqué de Londres, qui présente les attentats de Madrid comme "une vengeance pour l'appui apporté par le gouvernement espagnol à l'intervention en Irak".
En 2003, le chef du gouvernement espagnol s'est rallié à l'intervention des forces américano-britanniques en Irak, tandis que 91 % des Espagnols s'y opposaient, tout comme la France et l'Allemagne. Si Madrid n'a pas participé à la guerre, 1 300 militaires ont été déployés sur le terrain pour le maintien de la paix. M. Aznar, qui à 51 ans se retire après ses deux mandats consécutifs, n'a jamais fléchi dans son soutien à la logique militaire américaine, soucieux de renforcer le lien transatlantique et d'imposer l'Espagne sur le plan international.
Si la piste islamiste se confirme d'ici à dimanche, la voix des urnes pourrait sanctionner la politique du Parti populaire de M. Aznar au profit des socialistes, qui s'étaient opposés à l'intervention des forces de la "coalition" en Irak.
Lemonde.fr avec AFP et Reuters
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Polémique sur le slogan de la manifestation de vendredi soir choisi par M. Aznar
Un début de polémique est né sur le slogan choisi par le premier ministre espagnol, José Maria Aznar, pour les rassemblements prévus vendredi en Espagne après les attentats de la veille à Madrid. Le président du gouvernement a appelé ses compatriotes à manifester sous le slogan "Avec les victimes, avec la Constitution, pour la défaite du terrorisme".
Le Parti nationaliste basque (PNV), au pouvoir au Pays basque, a jugé inutile et politicienne la référence à la Constitution, les nationalistes basques et catalans souhaitant une modification de la Loi fondamentale pour aller vers plus d'autonomie et d'indépendance pour ces deux régions. Le PNV a toutefois accepté de défiler sous cette banderole.
"En Espagne, nous n'avons pas de symbole qui nous unit, contrairement à la France avec la Ve République ou aux Etats-Unis avec la Constitution. J'estime que le PNV fait preuve de générosité en se joignant au défilé", a souligné José Juan Toharia, président de l'institut de sondage Demoscopia. (-Reuters.)
beenie a écrit:tu peux expliquer stp?julien a écrit:Enfin, je suis un peu dégouté de voir des espagnols qui commencent à accuser le gvt de Aznar et à le rendre responsable de ces attentats parce qu'il est intervenu en Irak.
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