JPP REVIENS a écrit:Apparemment, Harinordoquy a explosé les joueurs hier, au cours de 4h de réunion en interne.
Enfin, une couille a parlé, j'espère que les autres vont aussi les retrouvé, sinon on défoncera jamais les rosbeefs.
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JPP REVIENS a écrit:Apparemment, Harinordoquy a explosé les joueurs hier, au cours de 4h de réunion en interne.
JPP REVIENS a écrit:Apparemment, Harinordoquy a explosé les joueurs hier, au cours de 4h de réunion en interne.
Bibpanda a écrit:JPP REVIENS a écrit:Apparemment, Harinordoquy a explosé les joueurs hier, au cours de 4h de réunion en interne.
Enfin, une couille a parlé, j'espère que les autres vont aussi les retrouvé, sinon on défoncera jamais les rosbeefs.
Bibpanda a écrit:Cela se voit que tu ne connais pas assez le rugby.
C'est déjà arrivé que l'on joue comme des merdes et que l'on se sublime après.
JPP REVIENS a écrit:Coupe du monde 99 : des matchs nuls à chier en poule contre le Canada (qu'on bat de 9 points), les Fidji (nuls à chier) et même contre la Namibie.
Résultat : finaliste, après un match titanesque face aux All Blacks
Coupe du monde 2007 : exploit contre les Blacks en quart, après une défaite inaugurale contre l'Argentine en poules.
Tournée d'été 1994 : on bat deux fois les blacks chez eux, après avoir perdu... au Canada.
Le XV de France est marqué dans son histoire par cette inconstance permanente. Cette inconstance qui nous empêche systématiquement d'être champions du monde, tout en nous permettant sur un match d'élever notre niveau de jeu pour atteindre le TOP TOP niveau mondial.
La problématique, sur ce match, ça va être tout simplement de retrouver cette agressivité, cette trouille profonde de se prendre une valise, qui fait qu'à un moment donné, le joueur oublie tout, pour se concentrer sur le collectif, le match et son adversaire direct.
Je n'ai pas souvent connu ça dans ma petite carrière de club personnelle, ça ne m'est arrivé qu'une poignée de fois. Mais quand on touche cette sensation de flottement, cette quasi transe faite d'agressivité et de peur, on ressent un sentiment de communion avec ses coéquipiers, on ne voit quasiment plus rien en dehors des quelques mètres qui nous séparent de l'adversaire.
Pour l'anecdote, j'ai joué tout un match comme ça en m'étant fracturé 2 cotes dès la 5ème minute, sans même ressentir la douleur. Ce n'est qu'au coup de sifflet final que je me suis effondré, le souffle totalement coupé, une douleur lancinante au côté.
Est-ce que ce groupe s'aime assez pour se sacrifier de la sorte ? Est-ce que les leaders sont assez orgueilleux pour motiver leurs partenaires et les entraîner là dedans ? J'en sais rien.
Tout ce que je sais, c'est que nos individualités sont largement au niveau de l'Angleterre. Reste à trouver le plus dur : le collectif et la haine de la défaite.
Concernant Harinordoquy, la source est Richard Astre, qui est un ami d'Hari.
JPP REVIENS a écrit:Coupe du monde 99 : des matchs nuls à chier en poule contre le Canada (qu'on bat de 9 points), les Fidji (nuls à chier) et même contre la Namibie.
Résultat : finaliste, après un match titanesque face aux All Blacks
Coupe du monde 2007 : exploit contre les Blacks en quart, après une défaite inaugurale contre l'Argentine en poules.
Tournée d'été 1994 : on bat deux fois les blacks chez eux, après avoir perdu... au Canada.
Le XV de France est marqué dans son histoire par cette inconstance permanente. Cette inconstance qui nous empêche systématiquement d'être champions du monde, tout en nous permettant sur un match d'élever notre niveau de jeu pour atteindre le TOP TOP niveau mondial.
La problématique, sur ce match, ça va être tout simplement de retrouver cette agressivité, cette trouille profonde de se prendre une valise, qui fait qu'à un moment donné, le joueur oublie tout, pour se concentrer sur le collectif, le match et son adversaire direct.
Je n'ai pas souvent connu ça dans ma petite carrière de club personnelle, ça ne m'est arrivé qu'une poignée de fois. Mais quand on touche cette sensation de flottement, cette quasi transe faite d'agressivité et de peur, on ressent un sentiment de communion avec ses coéquipiers, on ne voit quasiment plus rien en dehors des quelques mètres qui nous séparent de l'adversaire.
Pour l'anecdote, j'ai joué tout un match comme ça en m'étant fracturé 2 cotes dès la 5ème minute, sans même ressentir la douleur. Ce n'est qu'au coup de sifflet final que je me suis effondré, le souffle totalement coupé, une douleur lancinante au côté.
Est-ce que ce groupe s'aime assez pour se sacrifier de la sorte ? Est-ce que les leaders sont assez orgueilleux pour motiver leurs partenaires et les entraîner là dedans ? J'en sais rien.
Tout ce que je sais, c'est que nos individualités sont largement au niveau de l'Angleterre. Reste à trouver le plus dur : le collectif et la haine de la défaite.
Concernant Harinordoquy, la source est Richard Astre, qui est un ami d'Hari.
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