26 Mar 2011, 12:16
26 Mar 2011, 12:21
26 Mar 2011, 12:43
butterfly15 a écrit:Bibpanda, c'est raciste que les emplois publics soient réservés aux nationaux ?
26 Mar 2011, 12:43
26 Mar 2011, 13:05
26 Mar 2011, 13:27
butterfly15 a écrit: tsi-na-pah, la nationalité on peut en discuter longtemps, mais moi je veux simplement que ceux qui payent des impots aient les avantages sociaux qui vont avec, donc si des sans-papiers payent des impots ils doivent avoir les droits que cela induit, il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier entre nos positions respectives.
26 Mar 2011, 13:50
26 Mar 2011, 13:59
26 Mar 2011, 14:02
26 Mar 2011, 14:02
Moundir33 a écrit:Thorgal a écrit:vous auriez préféré qu'on n'intervienne pas ? Qu'on demande gentiment à Kadhafi de devenir démocrate, ou du moins de pas liquider les manifestants il y a un mois ?
Si la démocratie était le critère principal pour intervenir dans un pays tiers on serait dans au moins un tiers des pays du monde entier.
L'occident, et les USA en particulier, ont soutenu et soutiennent des régimes dictatoriaux scandaleusement dès lors qu'ils agissent dans leur intérêt : Indonésie, Guatemala, Nicaragua, Irak pre 1991, Afrique Sud d'apartheid etc...
Je pense sincèrement que le traitement des peuples est vraiment secondaire lors de la prise de décision de ce genre
26 Mar 2011, 14:08
butterfly15 a écrit:ça donne des trucs aberrants avec des gens ni expulsables ni régularisables, c'est un non sens
edit : la logique c'est de revenir au droit du sang.
26 Mar 2011, 14:16
26 Mar 2011, 14:18
butterfly15 a écrit:ça donne des trucs aberrants avec des gens ni expulsables ni régularisables, c'est un non sens
edit : la logique c'est de revenir au droit du sang.
26 Mar 2011, 14:37
A Washington, les critiques fusent contre un engagement sans l'aval du Congrès
LEMONDE | 23.03.11 | 14h24 • Mis à jour le 23.03.11 | 14h33
Washington Correspondante - Critiqué pour avoir tardé à intervenir en Libye, Barack Obama est maintenant attaqué pour s'être engagé, sans avoir consulté le Congrès, dans une opération militaire coûteuse et à l'issue incertaine. Les remous sur la scène intérieure ont été suffisants pour que le président des Etats-Unis écourte de quelques heures son voyage en Amérique latine. L'étape touristique de la visite des ruines mayas, au Salvador, mercredi 23 mars, a été remplacée par une téléconférence avec le Conseil national de sécurité sur la situation en Libye.
Avant même de rentrer à Washington, M. Obama a dû essayer de contrer l'impression de cafouillage qui avait commencé à prévaloir depuis que la Ligue arabe a pris ses distances avec l'opération "Aube de l'odyssée" et que les alliés ont ergoté sur le commandement des frappes aériennes, une fois que les Etats-Unis auraient passé la main.
Dès lundi soir, au Chili, le président américain a appelé le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour le convaincre d'accepter un "rôle clef" pour l'OTAN. Mardi, il a joint Nicolas Sarkozy et David Cameron depuis l'avion qui l'emmenait au Salvador. Dans sa conférence de presse finale, il a espéré voir une certaine "clarté" dans les prochains jours sur la répartition des tâches, ainsi qu'une "convergence de vues" de tous ceux qui participent au processus.
Dans chacune de ses interventions publiques, du Chili au Salvador, M. Obama a pris soin de souligner que la transition n'était plus qu'une question de jours. Pour contrer les doutes exprimés dans la classe politique, il a réaffirmé, mardi, qu'il était "dans l'intérêt national américain de participer" à la coalition : "Personne n'a autant intérêt à ce qu'un certain nombre de règles de base soient observées, un semblant d'ordre et de justice", a-t-il dit.
Depuis le lancement des frappes, le spectre de l'Irak plane sur la Libye. "Tant que c'était une intervention qui ne coûtait rien, comme instaurer une zone d'exclusion aérienne, tout allait bien, dit Marc Lynch, responsable de l'Institut d'études du Proche-Orient de l'université George-Washington. Mais soudain vous avez des troupes occidentales qui attaquent un pays arabe. Cela nous ramène enterritoire irakien." Robert Malley, de l'International Crisis Group : "Les leaders arabes sont contre la répression exercée par Kadhafi contre sa population. Mais ils n'aiment pas le spectacle des avions occidentaux bombardant la Libye."
En son absence, une discussion animée a lieu sur le fait que Barack Obama n'a pas demandé son avis au Congrès avant de déclencher les frappes (il en a informé 18 élus importants deux heures avant d'annoncer sa décision). L'influent sénateur Richard Lugar, un républicain modéré allié du président sur nombre de dossiers de politique étrangère, a réclamé un débat, stupéfait que la Maison Blanche fasse "tirer 110 missiles Tomahawk sans dire qu'il s'agit d'une opération militaire". "Ce n'est pas comme cela que notre système est censé fonctionner", a déploré le sénateur démocrate Jim Webb. Les constitutionnalistes répondent que le président n'a pas outrepassé ses prérogatives, l'action prévue en Libye n'étant qu'une opération d'urgence, "bien définie" et d'une durée "limitée". Lundi, M. Obama avait adressé au Congrès la lettre exposant les motifs de l'engagement militaire. Il a maintenant soixante jours pour obtenir son assentiment.
Certains critiquent la décision elle-même. Richard Haass, le président du Council on Foreign Relations, qui fait partie des partisans de la stabilité, ne décolère pas contre cette "nouvelle guerre de choix". La Libye n'assure que 2 % de la production mondiale de pétrole, rappelle-t-il. Aucun intérêt "vital" n'est en jeu. "Ce n'est pas une intervention humanitaire. C'est une décision de s'impliquer dans une guerre civile", estime-t-il. Le chroniqueur de droite George Will a, lui aussi, mis en garde contre cette "intervention dans une société tribale, engagée dans une guerre civile, et pour le compte de gens que nous ne connaissons pas".
Les élus veulent un débat sur les objectifs. "L'administration doit expliquer aux Américains et au Congrès quelle est notre mission", a réclamé le speaker de la Chambre, John Boehner. D'un point de vue militaire, il n'est pas question d'aller au-delà de ce qui est prévu par la résolution 1973, à savoir la protection des civils. Mais "pour que ça soit une victoire politique, il faudra que Kadhafi soit chassé du pouvoir", constate Robert Malley.
D'autres enfin critiquent "l'absence de leadership" de M. Obama et le fait qu'il essaye de se retrancher derrière les organisations internationales ou les alliés au lieu de prendre les devants. "Il fut un temps où on adorait mener le monde libre. Maintenant, c'est à se demander si ce n'est pas un inconvénient", a regretté le sénateur républicain Lindsey Graham. "Au lieu de mettre l'accent sur la rapidité avec laquelle on va s'en aller, ce serait mieux de mettre l'accent sur la mission", a critiqué John McCain, l'ancien rival républicain de M. Obama.
Alors que 162 missiles Tomahawk ont été tirés, l'argument du coût a aussi fait surface. "Vous voulez être un faucon sur le plan militaire. Moi je vais être un faucon sur le plan du déficit", a lancé le représentant républicain Jason Chafetz, de l'Utah. Chaque Tomahawk coûte 1,4 million de dollars.
Corine Lesnes
26 Mar 2011, 15:27
26 Mar 2011, 15:59
26 Mar 2011, 16:13
26 Mar 2011, 16:16
26 Mar 2011, 16:38
butterfly15 a écrit:Bibpanda, oui, et pour les hopitaux, les chirurgiens par exemple, peuvent avoir n'importe quelle nationalité, ça change rien pour moi, on peut voir ça comme de la discrimination.
butterfly15 a écrit:Si un enfant né sur le sol français ses parents doivent logiquement devenir français, ça me parait normal
26 Mar 2011, 16:40