richardB a écrit:Moi ce qui me fait le plus peur, c'est de voir de plus en plus de jeunes diplomés se revendiquer du FN ou soutenir Marine Le Pen, je suis effaré de voir des connaissances à moi qui sont à Bac +4/Bac+5 voter pour elle et croire son discours alors qu'ils ne sont pas cons, ont suivi des études en droit ou en économie pour la plus part. C'est effarant. On reste aux peurs et aux réflexes primaires. Qui peut réellement croire que voter pour elle ou pour ses candidats souvent sorti de nulle part va changer réellement les choses.
Je comprend le grand ras le bol général, l'exaspération, le dégout de la politique, mais si on a cette incompétence et ses dérives c'est parce que nous cautionnons tous ce système. Peut être 2/3 millions de français sont/ont été adhérents d'un mouvement politiques environ soit moins 0,5% de la populations, ça laisse de la place pour s'engager , créer des dynamique.
On refuse le cumul des mandats, on vote pour des cumulards, on veut de l'éthique , on vote pour des élus condamnés etc..
Sur ce post, nous ne sommes pas mains opposés richard.
Ce que je crains aussi, au-delà de ce que tu mets en avant ici, c'est les discours et autres thèmes extrémistes qui ont tendance à de plus en plus se banaliser, à passer comme des lettres à la poste, et de voir le contexte politique ou géopolitique dans lequel ces progressions s'inscrivent. Aussi bien au niveau national qu'au niveau européen par exemple. Suffit de regarder du côté de l'Autriche, de la Grèce, des Pays-Bas, de la Hongrie, du Danemark.
Et à ce titre, le fait de ne pas classer le FN comme parti d'extrême droite a tendance à me casser sérieusement les alibofi. Banalisation et polissage de ton image à la con, où il faudrait parler de radicalisation de partis de droite.
Personnellement c'est flippant et j'avoue que ça fait des années que j'ai déjà réfléchi à l'idée de quitter le territoire national pour ces raisons. Pas envie de voir une montée en France comme dans les 30's.