Le machiniste, lui-même toxicomane, avait déjà été mis en cause en 2008 pour des infractions liées à la drogue, à une époque où il était déjà conducteur de bus. Le prévenu doit comparaître pour «détention, transport, acquisition, usage et offre ou cession de produits stupéfiant», a-t-on appris auprès du tribunal. Dans un communiqué diffusé lors de l'arrestation, le groupe de transports Keolis, exploitant de la société Star, avait indiqué condamner «avec la plus grande vigueur les agissements de cet individu, s'ils sont avérés».
Le chauffeur n'avait jamais attiré négativement l'attention
Le groupe avait toutefois précisé que le chauffeur n'avait jamais attiré négativement l'attention depuis son embauche en 1991. «Son comportement n'a fait l'objet d'aucune observation particulière de la part des clients», avait relevé le groupe. En outre, le conducteur n'a, au cours de sa carrière, été impliqué dans aucun accident de la route hormis un léger accrochage en 2010, pour lequel «rien d'anormal n'a(vait) été décelé», selon la société.
Le contrat du conducteur a été suspendu à la suite de sa mise en examen et Keolis s'est porté partie civile, a indiqué la société mardi. Le prévenu devait initialement être jugé en comparution immédiate pour «trafic de stupéfiants en récidive légale» à l'issue de sa garde-à-vue, fin octobre, mais il avait obtenu un renvoi de son procès au 5 décembre.