MassaliaLive.com

[Bibpanda]

Peezee, tu ne penses pas que l'on est en train de payer aussi la crise des subprimes en Europe et que tout ce bordel au final vient des Usa.
Les Agences de notations sont américaines, donc l'impartialité n'est pas au rendez-vous ?

[gob]

pas tout sais peezee.

tu veux dire que le pire de la crise n'est pas arrivé ?

[squall]

pas tout sais peezee.

gné ?

[aristote2]

On subit une crise d'argent virtuel, gérée par des hommes (et des femmes) qui n'utilisent leur cerveau que pour nous faire prendre conscience qu'il existe une hiérarchie entre les humains.
Il y a ceux qui possèdent et les autres. On pourrait rajouter une catégorie : ceux qui possèdent beaucoup plus (sans travailler plus ).

[peezee]

Peezee, tu ne penses pas que l'on est en train de payer aussi la crise des subprimes en Europe et que tout ce bordel au final vient des Usa.
Les Agences de notations sont américaines, donc l'impartialité n'est pas au rendez-vous ?

on paye des dizaines d'années de création monétaire et de vie au-dessus de nos moyens, alors que clairement la croissance dans les pays développés n'allait pas pouvoir continuer à un rythme assez soutenu pour nous permettre d'honorer une dette tjours croissante. La crise des subprimes venant en apogée du "tout à crédit, peu importe si on peut rembourser ou pas" et du "construisons, on verra après s'il y a assez d'acheteurs" du côté des US, mais pas que (Angleterre, Espagne, ...).

Le tapis vient d'être retiré brutalement, on va voir si le filet de sécurité tient bon. Et ça commence à se (dis)tendre... ^^

pas tout sais peezee.

gné ?

pas mieux.

"Le pire de la crise", je sais pas, mais quand j'entends depuis 2-3 ans certains dirigeants nous expliquer que "la crise est derrière nous", comment dire...

Y'a pas de secret : sans croissance, on ne s'en sortira pas, tout juste pourra-t-on empêcher le navire de couler en patchant les trous ici et là, en renflouant à coup de mesures fiscales et monétaires, en venant en support des obligations d'Etat pour éviter que leurs taux s'envolent, en communiquant de la bonne volonté, etc... Mais ce genre de mesures, àmant donné, bah ça va couper. Gageons que le retour à la croissance sera là avant.

[mika]

pas tout sais peezee.

gné ?

i

[Bibpanda]

tu sais bien que le croissance n'est pas infini Peezee, donc à part s'ouvrir de nouveau marché en aidant le développement des pays africains ou d'occupé de nouvelles niches économiques et industrielles, on ne s'en sortira pas et si on faisait payé leurs dettes aux Us aussi....

Information

La montée de la dette publique des États-Unis est une catastrophe qui s'annonce pour le monde entier si Washington n'agit pas pour endiguer le problème, a affirmé samedi le directeur général de l'Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara. "Si on regarde le déficit budgétaire américain, on ne peut s'empêcher d'avoir le sentiment que c'est un accident grave qui s'annonce. Pas seulement un accident grave pour les Etats-Unis, mais pour le monde entier", a estimé le patron de cette organisation bancaire mondiale.

"Les pays qui sont à l'occasion immatures dans leur capacité à gérer leurs affaires économiques aussi bien qu'ils le devraient, et cela inclut la plupart d'entre eux, vont découvrir que le monde encourt des risques", a affirmé Charles Dallara lors d'une conférence en marge de la réunion du G20 à Mexico. "Parce que ces pays vont attendre que les marchés leur verse un baquet d'eau froide. Et nous savons que quand cela arrive, ce n'est pas un baquet d'eau froide que pour le pays, c'en est un pour l'économie mondiale", a-t-il poursuivi.

Une dette à 107% du PIB en 2012

Selon les estimations du Fonds monétaire international, la dette publique des États-Unis a dépassé en 2011 le produit intérieur brut du pays, et devrait monter à plus de 107% du PIB cette année. Le Bureau du budget du Congrès des Etats-Unis (CBO), un organisme indépendant des élus, estime que le président Barack Obama devrait finir son premier mandat en ayant aligné quatre exercices budgétaires avec un déficit supérieur à 1.000 milliards de dollars. Pour autant, la dette américaine reste un placement privilégié pour les investisseurs du monde entier, permettant à Washington d'emprunter à des taux extrêmement bas.

info datant de février 2012.... 107 % du pib c'est énorme...

[Garm]

Knight Capital, un des plus gros market makers sur Wall St, genre plusieurs *milliards* de dollars de transactions gérées par *jour*, vient de prendre -50% suite à un bug informatique qui a foutu la mairde sur les marchés hier et leur a causé des pertes gigantesques (à eux et à leurs clients).

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... 0320120802

Souvenez-vous du flash crash en mai 2010. Certains disaient ce n'est que la 1ère vague. Depuis on a eu 2 incidents majeurs (plus l'intro de FB... ah ouais au fait FB... LOULE) sur les marchés. Knight Capital cest un peu comme si la BNP ou Soc Gen chutaient de 50% et cherchaient un repreneur DU JOUR AU LENDEMAIN, alors que la veille c'était les plus gros sur le marché.

Salaud de Bane.

[Gastibelza]

Knight Capital, un des plus gros market makers sur Wall St, genre plusieurs *milliards* de dollars de transactions gérées par *jour*, vient de prendre -50% suite à un bug informatique qui a foutu la mairde sur les marchés hier et leur a causé des pertes gigantesques (à eux et à leurs clients).

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... 0320120802

Souvenez-vous du flash crash en mai 2010. Certains disaient ce n'est que la 1ère vague. Depuis on a eu 2 incidents majeurs (plus l'intro de FB... ah ouais au fait FB... LOULE) sur les marchés. Knight Capital cest un peu comme si la BNP ou Soc Gen chutaient de 50% et cherchaient un repreneur DU JOUR AU LENDEMAIN, alors que la veille c'était les plus gros sur le marché.

Spoiler: montrer

"Je décline toute responsabilité"

[peezee]

Malgré le niveau d'endettement des US, les obligations US sont privilégiées par les investisseurs, malgré un prix élevé et un rendement médiocre at best. Ce qui veut dire que les US sont considérés comme "sûrs" et capables dans le futur de rembourser leur dette, quel que soit son niveau. Et pourtant...

La raison basique, c'est que les US peuvent imprimer de la monnaie quand l'envie leur en prend (et ça leur prend de plus en plus souvent) et en quantité voulue. L'inflation ? Y'en a pas, malgré l'injection monétaire massive. Et si l'inflation explose un jour ?

Bon, à part les plus djeun's du forum, j'ai pas besoin de vous expliquer ce qu'il se passe quand l'inflation explose alors que la croissance est inexistante, voire pire que la récession est prévalente...?

[Gastibelza]

La raison basique, c'est que les US peuvent imprimer de la monnaie quand l'envie leur en prend (et ça leur prend de plus en plus souvent) et en quantité voulue. L'inflation ? Y'en a pas, malgré l'injection monétaire massive.

Comment est-ce possible?

[peezee]

Quand je dis "y'en a pas", ça veut pas dire y'en a pas du tout, mais qu'elle n'est pas au niveau où on pourrait l'attendre. Ceci-dit, les chiffres officiels sont pas forcément non plus au niveau réel, je crois qu'on s'en rend tous compte.

Je suppose que la mondialisation, avec la montée en puissance de régions "low cost" comme la Chine et l'Inde et une concurrence acharnée, est un facteur important de stabilisation des prix (voire d'effondrement des prix dans certains domaines comme la high tech, les écrans plats, les puces mémoires, etc...).

La croissance faiblasse dans les continents développés comme les US et surtout l'Europe (on est tjours au bord de la récession depuis plusieurs années, ou alors croissance molle) ne favorise pas non plus une flambée des prix, à commencer par celui de l'énergie (avec de belles flambées ici et là quand mm, mais temporaires).

La valeur de la monnaie US ajd repose essentiellement sur la confiance que ce pays inspire (à tort ou à raison c'est pas le débat), plus que sur ses fondamentaux économiques (mm s'ils sont "moins pire" que chez nous). Le money printing peut y être exercé bien au-delà de ce qu'il pourrait l'être en Europe par ex., qui de toute façon ne peut pas directement utiliser cette "stratégie" monétaire de par les statuts de la BCE (statuts qui vont évoluer avec le temps, on voit bien que l'édifice ne tient pas à la moindre crise).

Après, tout a une fin, il y a des limites à tout, même sur le continent du possible, du "Yes we can". Pour l'instant, à en croire les marchés financiers (obligataires), cette limite n'est pas encore atteinte, heck elle n'est mm pas en vue...

[gob]

pas tout sais peezee.

gné ?

saisi

[gob]

peezee, protectionnisme pour relancer notre économie ?
A l’échelle nationale ou européenne ?

[sillicate]

Il faudrait un protectionnisme européen, mais pour ça, il faut un chef de file, et l'Allemagne est toute indiquée. il leur faudrait un pays délégué pour aider à gérer les pays européens trop au Sud, ils pourraient donc s'appuyer sur l'Italie. L'Allemagne centraliserait toutes les ressources produites, et les redistribuerait au plus méritant selon l'effort fourni à l'économie de la zone ainsi formée. Il faudrait aussi un gendarme commun, pour vérifier que tout le monde joue le jeu, et épurer les éléments perturbateur qui voudraient s'enrichir sur le dos des bons citoyens.Une sorte de Security Service quoi. Et prévoir des universités d'étés dans des camps pour aider à former les esprits à cette nouvelle économie innovante et seule à même de sauver l'Europe.

[aristote2]

Toutes les puissances économiques encore viables (ou presque) pratiquent le protectionnisme : Japon, Chine, USA...

[Fennec]

sillicate, il nous faudrait un mec moustachu pour gérer tout ça. On a toujours besoin d'un mec moustachu.

[FabMars]

gob, oui, tu as raison. L'occident produit 40% des biens et services et en consomme 55%. Sachant que les usines, les produits et les emplois ne vont pas pousser du jour au lendemain, en nous privant de la production étrangère, on va simplement réussir à porter un coup aux conditions de vie du peuple... On n'est pas auto-suffisant malheureusement.

Comme d'habitude, on ne s'attaque pas à la source du problème. Au lieu de réfléchir à comment améliorer notre compétitivité, à investir dans les secteurs d'avenir ou ceux où on a une vraie expertise, on préfère mettre sous perfusion des industries mourantes. On gagnerait à reclasser les employés d'industrie sans avenir dans des secteurs porteurs.
Mais l'erreur stratégique française ne se résume pas qu'aux erreurs sur notre territoire. A l'export, à l'étranger, on fait aussi de la merde. Les structures françaises d'aides aux entreprises (les chambres de commerce et UBIFRANCE) au lieu de tirer dans le même sens pour atteindre leurs objectifs, préfèrent se tirer dans les pattes.

A mon avis, le protectionnisme est une escroquerie intellectuelle, dangereuse pour notre économie, et c'est surtout un moyen de ne pas se pencher sur les vrais problèmes. Après, si l'expérience des années 30 rend nostalgiques certains, c'est un autre problème.

[FabMars]

aristote2, j'ai rigolé en lisant économie viable et Japon dans la même phrase... Les USA ont des tendances protectionnistes mais ne peuvent pas l'être complètement car trop dépendants de ses fournisseurs et se font taper sur les doigts ce qui les pousse à faire machine arrière.
Le gros problème, c'est que l'UE négocie très mal. On dirait Anigo qui négocie un transfert.

[aristote2]

J'aime bien la comparaison.