sillicate a écrit:j'ai simplifié le trait c'est vrai. mais ton exemple de l'eglise qui a condamné un temps la liberté de penser et de conscience, ce sont les dirigreants qui ont condamnés ces trucs. je me basais juste sur le message principal des religions qu'on peut lire dans les livres(enfin, celui qui m'a semblè etre le principal message), et non de leurs interpretations diverses au cours des siècles. apres, à part les juifs, qui veulent garder leur religion pour eux ( ), les chretiens et musulmans ont un encouragement, une incitation à faire propager leur foi parmi les peuples, et là ça va dépendre de comment on interprete le sens de l'evangelisation et du djiad.
et parler de tolerance dans les religions, ce n'est pas parler de leurs piliers et catèchèse (ortho ? ), donc je vois pas ce que vient faire le syncretisme ici.
Je suis d'accord qu'il est essentiel de dissocier le message universel (universel pour le croyant...) et ses manifestations temporelles, y compris celles provenant des interprétations du clergé. Cette distinction est particulièrement importante pour le catholicisme, qui est le seul à disposer d'une autorité unique centralisée.
Historiquement, la tolérance s'est heurtée au fait qu'il était ressenti comme beaucoup plus important de faire connaître ce que l'on tenait pour LA vérité, unique dans sa manifestation. Tolérer d'autres religions, c'eût été tolérer l'erreur. Cela a fait couler beaucoup de sang. Aujourd'hui, tout le monde en Occident est confronté aux autres religions, à l'agnosticisme et à l'athéisme. On peut avoir une vision plus floue de la vérité, qui pourrait prendre diverses formes ; l'avancée de la science, notamment, a obligé à remettre en cause toute lecture fondamentaliste, à privilégier l'interprétation, l'esprit à la lettre. Mais les religions restent deux à deux incompatibles. Un Chrétien et un Musulman peuvent se respecter, se dire que Dieu jugera, mais ils ne peuvent pas vraiment avoir raison tous les deux.