par Castor_Troy » 22 Juin 2012, 18:26
Miami a mérité son titre même si le score de 4-1 ne reflète pas vraiment l'écart qu'il y avait (c'était plutôt serré...hormis le match 5 où les shooteurs de Miami marchaient sur l'eau!).
Lebron s'est intelligemment adapté dans ces play-offs en arrêtant de copier le jeu à la Jordan/Bryant; cette fois-çi, il s'est plus focalisé sur les pénétrations et le rôle de "playmaker" pour l'équipe et ça correspond mieux à ces qualités (physiquement, c'est un tel phénomène!).
Il a toujours été déficient intellectuellement, donc, maintenant, il faut voir s'il va maintenir sa bonne attitude de ces Finals pour la suite de sa carrière (qui restera, quoiqu'il arrive, à jamais entâchée par The Decision).
Comme l'avait dit notre comptable du forum, le retour de Bosh fut très important pour Miami.
Concernant Wade, je trouve que son apport fut très bénéfique dans le sens où il semble avoir fait preuve d'humilité dans ces Finals en confiant (enfin?) les clés du camion à Lebron. Il m'a paru s'effacer un poil...ce qui, je trouve, l'a rendu plus efficace (contrairement à la série contre Boston, où il passait son temps à forcer son jeu).
A signaler aussi la très grosse part des role-players de Miami dans cette victoire, en particulier les tireurs à 3pts (Battier en tête!); sans leur efficacité, OKC aurait blindé la raquette et cela aurait une tout autre finale pour James et ses coéquipiers.
Concernant OKC, ils ont perdu la finale dans les têtes, la pression leur a semblé trop forte (à l'opposé, après leur échec de 2011, le Heat semblait plus tranquille cette année).
1ère apparition en Finals, plus le fait d'être très légèrement favori, c'en était trop pour cette jeune équipe.
C'est dommage car s'ils avaient gardé leur niveau des tours précédents, cela aurait pu faire une très, très belle finale!
Autrement, sur ce que j'ai vu (surtout finales de conf et NBA), Durant confirme ce que j'avais lu sur lui: c'est la meilleure arme offensive de la NBA!
Si lui et OKC ne font pas les cons, le titre peut vraiment être pour bientôt.
"It ain't over 'till it's over"