Fidel Cienaga a écrit:gaby a écrit:Papa mouyo, pas vraiment.
En pupilles et en minimes, les courses sont trop courtes pour qu'un peloton se forme. Chaque coureur commence pied au plancher et suivra qui pourra.
C'est le triste lot du cyclisme contemporain en France, y compris en junior et en élite dans la plupart des régions. Y a juste plus assez de licenciés pour faire des pelotons, des conditions de sécurité désastreuses avec des routes à peine voire pas du tout neutralisées. La dernière fois que j'ai vu un peloton avec des gamins c'était aux boucles d'Olioulles, un plateau sacrément relevé d'ailleurs, y a dix ans. mode JP Ollivier off
A l'époque, c'était pas vraiment une question du nombre de licenciés, on devait être une soixantaine au Championnat du Limousin par exemple. C'est juste que les courses (15-20 bornes) n'étaient pas suffisamment longues pour qu'un peloton se forme, que les meilleurs courent à l'économie et attaquent dans le final. Chacun courait un contre la montre, plein taquet, dès le premier kilomètre.
De plus, il y avait tellement de disparité au sein des coureurs qu'une sélection se serait faite naturellement. Là où les meilleurs étaient des mordus de vélo et physiquement en avance, beaucoup ne s'entraînaient que deux fois par semaine et faisaient du cyclisme sans l'esprit de compétition. Comme dans chaque sport en jeunes d'ailleurs, entre les tout meilleurs et les autres, il y a un monde d'écart, qui ne se réduit que tardivement - le temps que les moins passionnés changent de sport et que les autres rattrapent leur retard physique.
Par contre, et là je te rejoins, c'est clairement la pénurie maintenant. Le cyclisme n’intéresse plus vraiment les jeunes. Ce qui peut se comprendre. De mon temps (j'ai l'impression de parler comme un quadragénaire
), Virenque et Jalabert étaient de véritables icônes du sport français, Leblanc était le régional du cyclisme (il est du sud du département), Hinault et Fignon étaient encore dans les mémoires et les affaires de dopage n'avaient pas encore altéré ce sport.
