Cyclisme

Première grosse chaleur de la saison et premier col , déjà des coureurs en difficulté !
On est loin des petits contre la montre pour s' échauffer

Bardet en Jaune

Bardet à déjà réussi son dernier tour

Comme quoi, sans pression
C' est bien pour lui

Bravo Bardet! Et pour son dernier tour en plus.
Par contre quelle déception chez la FDJ. On savait que Gaudu n'était pas au top mais lâcher comme ca dès la première étape et Lenny Martinez aussi, et ben.

Bardet c'est super pour lui ! Premier maillot jaune pour son dernier Tour, bravo !

Ça va, Bardet

Pour en revenir a Martinez, Madiot continue sa gestion pourrie de ses talents. FDJ lui prépare un programme pour être en forme au printemps et sur la Vuelta et Lenny se retrouve à faire le Tour dans ce qui semble être un creux physiquement...

Madiot est un super père de famille qui sait motiver ses ouailles mais dans la gestion c'est

Martinez aurait signé ailleurs pour la saison prochaine, a se demander si le plan n'est pas de lui griller un peu les aides.

C'est jouable d'enchainer le Tour et la Vuelta quand meme surtout avec un Tour qui démarre plus tot cette année. Et puis Martinez venait clairement dans l'optique de faire des coups et pourquoi pas gagner une étape. Il n'a jamais été question qu'il joue le général comme ca pourrait être le cas sur la Vuelta. Je peux comprendre Madiot surtout qu'on a assez vite compris que Martinez était sur le Tour parce que Gaudu était hors de forme.

Par contre c'est sur que Madiot n'a pas du trop apprécier que l'un de ses jeunes espoirs signe à 20 ans à la Bahrain-Victorious surtout la Bahrain d'ailleurs quand on connait la réputation sulfureuse de l'équipe.

Cette attaque de Pogacar.
Et VIngegaard qui suit tranquillou.
Bon, ben au moins c'est clair.

Premier duel des 2 furieux !

Allez, Vauquelin , 2 eme victoire française en terre italienne

Quelle victoire de Kévin Vauquelin!
Coureur de grande classe. Bon grimpeur, gros puncheur, très bon rouleur. 23 ans seulement.

Dommage pour Bardet qui laisse son maillot jaune dans la bagarre

C'est dommage oui mais de toute façon, il l'aurait perdu probablement dans l'étape de Mardi.

Carrapas nouveau maillot jaune sur l' étape au sprint .
Cavendish et le chat noir qui le lâche pas , crevaisons et autres .
Petit Poupou pas au top encore !

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Pourquoi le mythique col du Galibier est-il si harassant pour les coureurs du Tour de France ?

Bien connu du peloton, le col du Galibier sera escaladé en fin d'étape par son versant le plus facile qui est pourtant interminable avec ses rampes de plus en plus raides au-dessus de 2 000 mètres.



Il y a des pourcentages qui ne valent rien face aux mots. 5,1 % de pente moyenne, cela semble abordable, par exemple, si l'on n'entend pas le terme « mythique » que tous les observateurs interrogés ont eu à la bouche en parlant du Galibier. « L'Alpe d'Huez, le Ventoux et le Tourmalet restent au-dessus de tout, ce sont les trois majeurs, résume l'ancien grimpeur Pierre Rolland. Mais le Galibier est juste derrière, c'est un géant du Tour plus connu par les puristes. L'enchaînement Lautaret-Galibier fait peur. »

Une ascension scindée en deux

Ce versant de 23 km, emprunté depuis Briançon ce mardi après-midi, est pourtant le plus facile grâce à cette première portion de 14 km jusqu'au col du Lautaret, qui affiche tout en bleu voire en vert sur son profil. « C'est vraiment très long, met en garde Rolland, qui se souvient l'avoir gravi en 2011 lors du raid impressionnant d'Andy Schleck. Le vent change énormément la donne. De face, on est à moins de 20 km/h. De dos, ça se monte à plus de 30. » Auquel cas, « ça peut faire mal même en restant dans les roues, complète Maximilien Juillard (Van Rysel-Roubaix Lille Métropole), qui vient s'entraîner chaque année dans la région. On ne peut pas y faire péter grand monde mais on peut imprimer un rythme très usant qui asphyxie les autres avant les premiers kilomètres du Galibier. »

Ce Lautaret, long faux plat sur une route plutôt large, abrité à droite par la montagne, vue sur le panorama à gauche, n'est que le « fictif, les préliminaires », d'après Rolland, mais c'est grâce à lui qu'on aborde le Galibier déjà bien entamé. Puis « quand on tourne à droite, on bascule dans un autre univers. »

Une altitude ravageuse

Bienvenue en haute montagne. La route se met à tournicoter, les pourcentages augmentent au fur et à mesure, le paysage se métamorphose. « C'est vraiment joli, souligne Juillard. Quand on entre dans ces huit derniers kilomètres, on a toujours une vue plongeante sur la vallée vers Briançon, avec le décor rocheux tout autour. On se retrouve face à certaines parois qui peuvent impressionner. C'est presque désertique. »« Il n'y a pas d'arbre, appuie Enzo Paleni (Groupama-FDJ), qui réside au hameau de Bonnenuit, juste de l'autre côté du sommet. On est au bout d'une vallée, avec les falaises tout autour, c'est assez impressionnant. »

Et l'air se raréfie. En franchissant le Lautaret, on a déjà dépassé la barre fatidique des 2 000 m d'altitude et on doit encore s'élever jusqu'aux 2 642 m du Souvenir Henri-Desgrange via des portions le plus souvent entre 7 et 8 % d'inclinaison. « J'ai fait des exercices d'entraînement dans le Galibier, et même si je n'avais pas la sensation d'être asphyxié, je me rendais compte que je n'arrivais pas à produire les mêmes niveaux de puissance que d'habitude, observe Juillard. 2 600, c'est très haut, c'est sûr que ça fait des différences. Typiquement, (Nairo) Quintana en avait profité pour s'envoler dans cette partie-là en 2019. » Le Colombien, réputé pour ses aptitudes en altitude, avait distancé Romain Bardet pour remporter cette 19e étape à Valloire, dans la même configuration que le col sera escaladé puis descendu cette année.

D'abord difficile mais assez régulière, la montée depuis le Lautaret accorde tout de même un moment de répit « avec une petite partie plus plate avant les deux derniers kilomètres », explique Paleni. Du kilomètre 20 au 22, on est aux alentours des 5 % de moyenne, de quoi se bercer d'illusions pour aborder le dernier kilomètre à près de 10 %. « Le sommet est très pentu, c'est un mur, analyse Rolland. Là, t'utilises tout le braquet disponible, un 32 ou 34 dents pour la plupart. » On tutoie alors les cimes enneigées même en été, à peine le temps d'admirer, de souffler, et de fermer le coupe-vent : on plonge de l'autre côté.

Une descente technique dès la bascule

« Ça bascule très vite, prévient Juillard. On est tout de suite dans la descente très technique. On se souvient du numéro de (Thomas) Pidcock en 2022. » Avec des trajectoires hallucinantes, le vététiste britannique avait repris près d'une minute sur les coureurs à l'avant pour aller s'imposer ensuite à l'Alpe d'Huez. « Le premier kilomètre est très pentu avec des virages prononcés, puis le reste de la descente est très rapide, ce sont des virages qui passent bien mais entre un gars qui passe vite et un autre qui freine beaucoup, on a vite de grosses différences », complète le coureur de 22 ans. Après 8 km de toboggan, on arrive au lieu-dit de Plan Lachat, où la pente devient moins sévère, la route plus linéaire. Il faut se remettre à pédaler et « les écarts seront durs à boucher, imagine Paleni. À 3 km de l'arrivée, il y a quand même deux portions assez plates où ça peut revenir de l'arrière. »

Au bout d'une étape déjà éprouvante avec deux cols de 2e catégorie en amont, il faudra faire preuve d'endurance pour supporter l'enchaînement Lautaret-Galibier, résister à l'altitude au sommet, et garder de la lucidité pour dévaler l'autre versant. Un combo bien plus effrayant qu'un simple chiffre.

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... ce/1479192

Reste que les costauds dans le Galibier !
Bardet lâche
Attaque de Pogacar au sommet entre 2 murs de neige et les secondes de bonifs

Voilà, on est en France, Pogacar vainqueur d' étape et en jaune

Pogacar a enfin réussi à décrocher Jonas. Mais il a fallu du boulot pour y arriver.

Belle étape quand même

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Tadej Pogacar, le Maillot Jaune repris d'une main de fer sur le Tour de France

Neutralisé dimanche dans San Luca, Tadej Pogacar a fait rompre Jonas Vingegaard d'une attaque de mammouth sur le haut du Galibier, mardi, lors de la 4e étape du Tour de France. Le Slovène a repris le Maillot Jaune et la main face au Danois.



Tadej Pogacar s'est réconcilié avec le Galibier, ses mâchoires de pierre féroces, leurs languettes de neige comme des filets de bave, où il avait été concassé il y a deux ans par l'entremise des Jumbo de Jonas Vingegaard, qui l'avait ensuite achevé dans le Granon. Le versant n'était pas le même mardi, mais peu importe, cette fois, il était seul au monde tout là-haut, et c'est Vingegaard qui a subi ses coups. Le Danois s'est fait très mal pour récupérer la roue de son rival au moment de son attaque à 800 mètres du sommet, mais la seconde lame, 400 mètres plus loin, l'a transpercé.

Vingegaard n'a pas explosé, mais il ne pouvait plus rester au contact, en apnée, alors que Pogacar continuait de marteler, de fendre l'air de ses coups d'épaule, remuant, frénétique comme les petits chiens qu'on pose sur la plage arrière des voitures, pour des raisons mystérieuses qu'on ne veut d'ailleurs pas connaître. L'orgueil est un ressort puissant chez le Slovène. Il aime revenir sur les scènes de ses défaites pour y laver l'affront, comme il a pu le faire au Tour des Flandres, comme il s'y est employé mardi sur les pentes du géant des Alpes. C'est une dimension essentielle de sa quête dans ce Tour de France. Victorieux mardi lors de cette 4e étape, il veut bien sûr remporter un troisième sacre, après 2020 et 2021, mais il a aussi une revanche plus personnelle à prendre sur Vingegaard, à qui il voudra rendre la monnaie de sa pièce pour les deux dernières éditions, à qui il voudra briser les reins.

Visma-Lease a Bike aux abois

La petite musique qui l'a accompagné en Italie pour l'ouverture l'a forcément piqué. Il n'avait pas réussi à décramponner son adversaire dans le raidard de San Luca, dimanche à Bologne, son équipe ne serait pas si forte que ce à quoi on s'attendait, il y aurait déjà lieu de s'inquiéter... Pour l'entrée du Tour en France, mardi, et la première étape de montagne de cette édition, Pogacar a sorti la batte de baseball pour régler ses comptes et prendre un premier avantage solide. De cette accélération maousse dans le dernier kilomètre du Galibier, où il a effacé tous les chronos du passé, malgré le vent de face qui soufflait dans le Lautaret. De cette descente à tombeau ouvert, où Vingegaard a réussi un temps à maintenir l'écart autour d'une dizaine de secondes, avant de plier les ailes dans la deuxième partie, après Plan-Lachat.

À l'arrivée, le Danois laissa 50 secondes - 37 sur la ligne et 13 de bonifications -, l'écart, désormais, au général. Le leader de Visma-Lease a Bike reçut un deuxième coup sur la tête quand il vit revenir sur ses talons, à 4 km du terme, un groupe composé de Carlos Rodriguez, Primoz Roglic, Remco Evenepoel, Juan Ayuso, qui avaient tous été soufflés dans les réacteurs de l'attaque de Pogacar mais ne s'étaient pas désunis dans la descente. Une aide pour la poursuite, mais une mauvaise nouvelle pour les bonifications, et d'ailleurs Vingegaard était tellement sec à Valloire qu'il prit une cassure de deux secondes dans le sprint. Evenepoel gratta la deuxième place de l'étape et du général par la même occasion, la concrétisation d'un début de Tour aux petits oignons, où le Belge s'est montré fringant et un peu plus à l'aise que Roglic.

Au-delà des classements, Vingegaard peut également avoir des motifs d'inquiétude pour son équipe, démantelée mardi pour ce premier volet en montagne, avec Matteo Jorgenson, dernier soutien, qui passa par la fenêtre à plus de 4 bornes du sommet du Galibier. En contraste, les UAE ont roulé sur tout le monde, depuis le relais de pachyderme de Nils Politt jusqu'à l'envoi des brigades légères dans le Galibier, et chacun a pu constater à quel point cela piquait quand tout l'orchestre se mettait à jouer ensemble.

Une première semaine déjà déterminante dans le duel Pogacar-Vingegaard

À commencer par Richard Carapaz, qui a calé après le sommet du Lautaret, là où la pente s'accentue, et ainsi laissé son maillot jaune à Pogacar. Pour chipoter, on notera qu'il a fallu taper sur les doigts de Juan Ayuso, qui a cru qu'il pouvait sauter son quart dans le Galibier, ce pour quoi Joao Almeida lui a immédiatement tiré les oreilles. Le jeune effronté espagnol a pris la 3e place à Valloire et occupe désormais la 4e du général, une carte supplémentaire que la formation émirienne pourra abattre.

On se demandera aussi quel fut l'intérêt, du point de vue de Pogacar, de lâcher le maillot jaune lundi soir, pour rouler mardi comme s'il l'avait encore et le récupérer, au détriment d'une échappée à fort potentiel - Mathieu Van der Poel, Stephen Williams, Oier Lazkano, Bruno Armirail, Valentin Madouas, David Gaudu, notamment -, si ce n'est pour déstabiliser leurs adversaires, qui n'avaient pas besoin de ça pour trembler. Après les brumes du triptyque italien, l'impression mardi soir était d'être revenu à la case départ à Florence.

Avec un Pogacar favori, à la tête d'une armada injouable et qui a bien l'intention de mettre rapidement la tête sous l'eau de Vingegaard, pour ne pas lui laisser l'opportunité de monter en puissance sur les trois semaines, et cette première semaine, avec le contre-la-montre vendredi et les chemins blancs autour de Troyes dimanche, est un terrain propice pour cela. On se gardera bien d'en tirer des conclusions définitives. L'an passé déjà, le duel avait connu des changements d'avantage les premiers jours, qui n'étaient qu'une illusion. Mais dans le ballottement des faveurs, dans les balbutiements de ce Tour, Pogacar a repris les commandes d'une main de fer.

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... ce/1479568