PARIS (Reuters) - Le parquet a requis vendredi deux mois d'emprisonnement avec sursis, 8.000 euros d'amende et un an d'inéligibilité pour provocation à la haine raciale contre Jean-Marie Le Pen.
Le jugement du tribunal correctionnel de Paris a été mis en délibéré au 2 avril.
Le président du Front national, qui n'était pas présent à l'audience, était poursuivi pour des déclarations au journal Le Monde daté du 19 avril 2003.
"Le jour où nous aurons en France non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont", avait déclaré le dirigeant d'extrême droite.
"Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux", avait-il notamment ajouté.
Les avocats de Jean-Marie Le Pen ont plaidé la relaxe, estimant que le délit de provocation à la haine raciale n'était pas constitué.