JRD a écrit:3 Français dans le XV briviste... Pas un arrière! 7 côté Toulonnais quand même. 3 c'est quand même exagéré
C'est complètement scandaleux...
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JRD a écrit:3 Français dans le XV briviste... Pas un arrière! 7 côté Toulonnais quand même. 3 c'est quand même exagéré
L'équipe a écrit:Toulon venait dans le Tarn-et-Garonne pour se rassurer, pour se relancer avec son nouvel entraîneur des avants Aubin Hueber, et surtout pour retrouver le sens du combat, et bien les hommes de Tana Umaga n'ont pas existé. Balayés 42-20 à Sapiac, ils s'enfoncent un peu dans la crise. Montauban, de son côté, confirme son retour au premier plan, et peut même nourrir de légitimes ambitions avec un tel niveau de jeu.
Aubin Hueber avait pourtant prévenu dans la semaine qu'il fallait repartir au combat, retrouver le goût de se faire mal, et redonner un esprit conquérant à un pack chahuté sur tous les terrains de France depuis le début de saison. L'opération commando avait été décrétée, et on s'attendait à un gros combat d'entrée. Il n'a pas eu lieu. Acculés dans leur camp, dominés dans toutes les phases de conquêtes, privés de ballons, ils n'ont fait que subir les vagues vertes durant le premier acte. En encaissant quatre essais en quarante minutes, ils ont pris l'eau sans même se battre, et n'ont jamais été en mesure de porter le danger dans la défense adverse.
Pire, la leur a été transpercée de trop nombreuses fois, et ces errements défensifs confirment l'inquiétude née de l'impuissance latente des joueurs. A ce niveau-là, on ne peut même plus parler de confiance, mais d'envie, et la cassure est sans doute profonde. Le cauchemar a duré 80 minutes, avec une litanie de maladresses, de ballons perdus, de fautes. Leur indigence a permis à Vilimoni Delasau de bien s'amuser et de marquer trois fois, pour devenir seul meilleure gâchette du Top 14 avec neuf essais en autant de rencontres. Elle a aussi permis à Montauban de confirmer sa grande forme du moment, et ce deuxième bonus offensif de suite permet au club de remonter à la cinquième place provisoire.
Pendant une heure la démonstration fut éclatante, avec six essais et un jeu de mouvement ambitieux et séduisant. Le Montauban conquérant de la saison dernière est de retour, et il peut encore viser le haut de tableau. Le RCT sera lui peut-être relégable demain soir. Les trois essais en fin de rencontre ne rassurent personne, et le situation est critique. La crise n'a pas fini d'animer la Rade. - A. M.
Lame de fond à Toulon
Midi Olympique annonce ce lundi que les joueurs du RCT envisageraient une action coup de poing pour venir au soutien de leur manager Tana Umaga, en danger après le match à Montauban. La semaine qui commence s'annonce agitée avec aussi l'arrivée de John Connolly.
En débarquant à Toulon ce lundi matin pour réaliser un audit sportif sur le club, John Connolly risque être surpris. Les choses sont allées vite, très vite en huit jours et le résultat du match ramené de Montauban lors duquel les joueurs ont semblé démissionner n'a qu'accéléré le processus.
Le malaise et le malêtre sont très profonds dans les travées de Mayol. Arrivé lundi dernier, l'entraîneur des avants, Aubin Hueber, a rapidement voulu imprimer sa marque. Une méthode aux antipodes de celle de Tana Umaga. Du coup, les joueurs ont commencé à se diviser. Des clans ont commencé à paraître.
Pour tenter de faire le point, les Toulonnais ont organisé, comme nous le révèle Midi Olympique, une réunion secrète par textos. Si les avis diffèrent, les joueurs se retrouvent sur un point : ils sont très remontés et prêts à monter au créneau. Selon Midi Olympique, certains réclament le retour de Jean-Jacques Crenca remercié il y a huit jours. Les Polynésiens menacent, pour leur part, en cas d'éviction de Tana Umaga de prendre le premier vol pour leur pays d'origine...
Bref, ça ne rigole plus à Toulon et la situation pourrait bien dégénérer. C'est pour cela d'ailleurs que le président Mourad Boudjellal a eu la volonté durant le week-end de rappeler son soutien au manager néo-zélandais tout en annulant la venue de John Connolly. Le message de soutien est bien arrivé, mais il a été impossible de reporter la venue de l'ancien entraîneur parisien... La semaine de vacances qui a commencé ce dimanche ne sera pas de tout repos pour le président et le staff toulonnais. Ils ont pour obligation de trouver une solution sans quoi la menace de grève risque de se renforcer.
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