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EL MAGNIFICO a écrit:
c un peu notre coupe du monde a nous , le match en lui même n'était pas très beau mais le scénario la envoyé dans la légende du rugby et dans le sport irlandais et le soir même on a Bernard Dunne qui devient champion du monde boxe
Betsamee a écrit:http://www.lequipe.fr/Rugby/breves2009/20090402_193013_le-top-14-nouvelle-formule.html
je comprend pas cette mentalité, ça les fait chier aux français de réussir au niveau international?
on est les spécialistes pour s'auto pénaliser
«On avance.» Après deux jours de réunion au CNR de Linas-Marcoussis pour faire le bilan du Tournoi, Marc Lièvremont livre au quotidien Sud-Ouest ses impressions avec un peu plus de recul qu'après le match en Italie, où il avait semblé en colère. Le patron du XV de France continue ainsi de penser que son équipe progresse dans son projet de jeu. Mais il dresse surtout un bilan individuel surprenant, en nommant les satisfactions et les déceptions. Une méthode inhabituelle, qui risque de faire grincer des dents.
Voilà donc les conclusions définitives d'un Tournoi raté, terminé à la troisième place après de grands écarts dans les perfromances. Marc Lièvremont et l'encadrement tricolore, réunis mercredi et jeudi derniers au CNR, ont tiré les leçons de ces cinq rencontres. Premier point, l'ensemble est a priori moins négatif que les premières impressions : «On avance. Mais plus doucement que j'espérais. En même temps, on n'est pas très loin. On avait les moyens par exemple de s'imposer à Dublin. Globalement, les joueurs ont manqué de constance à l'image de nos résultats.» L'ancien troisième ligne international avoue ensuite que ces sept semaines ont été très éprouvantes, notamment vis-à-vis des nombreuses critiques, et qu'il aura beaucoup appris sur le métier d'entraîneur national: «Tout le monde m'avait prévenu que vis-à-vis de la presse, la période de tolérance était passée. Mais à ce point-là...Comme, contrairement à ce que me conseille mon entourage, je continue à lire la presse et à regarder la télé, ça m'a gonflé. Du coup, j'ai le sentiment que ce tournoi m'a fait grandir. Que j'ai beaucoup appris sur moi, sur les autres. Et je suis plus que jamais déterminé à aller de l'avant.»
Thion sans doute écarté
Voilà pour les grandes lignes d'un sélectionneur qui estime aussi : «Je me sens à la hauteur. Je maîtrise le sujet et le message passe bien.» Reste les évaluations plus poussées, notamment en termes de joueurs. A deux ans du Mondial néo-zélandais, une mise au point sur le groupe France s'impose, et de manière étonnante, Lièvremont se prête au jeu, en citant des noms, chose assez rare. Alors il défile son équipe, ligne par ligne, en distribuant les bons et les mauvais points, en avouant d'emblée: «Il y a des mecs qui vont rester là pour un moment.» Avec d'abord, «en pilier, Barcella, et le petit Domingo.» Puis il enchaîne, en commençant à pointer les mauvais élèves: «Pour Marconnet il y a un point d'interrogation. Faure a été décevant. Au talonnage, Szarzewski est incontournable et Kayser a souffert de la comparaison à chaque fois qu'il est rentré. En deuxième ligne, il y a les trois : Nallet, Chabal, et Millo-Chlusky. En revanche, Thion fait partie des déceptions.»
Skrela ou Fritz ont perdu gros
En troisième ligne ? «Dusautoir a fait un très bon tournoi. Mais Harinordoquy est passé à côté du sujet en Angleterre et par moments en Irlande. Vu son expérience, son talent, il doit être décisif sur les matches qui comptent. Je lui en ai voulu sur la première mi-temps de Twickenham. Ouedraogo est précieux dans notre jeu. Je ne vais pas lâcher Picamoles mais j'ai l'impression qu'il attend d'être pris en main par Novès pour se bouger et qu'il a perdu une saison.» La charnière? «Il faut arriver à stabiliser deux joueurs. J'ai bien aimé Parra et Trinh-Duc même s'ils sont perfectibles. Je ne vais pas laisser tomber Beauxis. Il possède un tel potentiel. En neuf, derrière Parra, il y a Tillous-Borde, et Yachvili, avec ses qualités et ses défauts. On a Elissalde et Michalak, même si je ne sais pas à quelle sauce Fred va être mangé au Stade Toulousain. Sans jouer, certains ont a priori quand même perdu, à l'image de Skrela: «J'y crois moins sur la durée. Il a 30 ans, il ne progressera plus. C'est comme Elissalde. Ce n'est pas un hasard s'ils accumulent les petits pépins. Mais je n'exclus personne.»
Gentil, ça veut dire quoi ?
Enfin, derrière, là-aussi, il y a du bon et du moins bon : «On a moins avancé que devant. Peut-être parce qu'on a été un peu bancal en dix et des performances en dents de scie de Jauzion que je n'attends plus sur sa dimension de patron. J'ai été déçu par Fritz et Mermoz a marqué des points sans être là. Les grosses satisfactions, c'est Médard, et Traille qui nous a énormément apporté.» La litanie est terminée, elle a le mérite d'être claire, mais elle ne ressemble pas aux coutumes du milieu, où le linge sale se lave plutôt en famille. Mais on a souvent reproché à Lièvremont d'être trop gentil. Alors est-ce une conséquence? Il réfute : «Gentil, ça veut dire quoi ? Être respectueux des gens, mettre les formes. Depuis 18 mois, j'ai su prendre des décisions. Je me suis coltiné des entretiens musclés. Pourrir les mecs en public, je peux le faire. J'ai su être blessant quand il le fallait. Mais je n'ai pas le sentiment qu'il faut que je sois craint pour être respecté.» La mise au point est donc cinglante, comme si le patron des Bleus avait besoin de dire ce qu'il avait sur le coeur. Ses propos sont à l'image du bonhomme, honnête et sans concession, maisl ils pourraient encore ternir son image. A. M.
Alors qu'il émettait un jugement sur les performances de certains joueurs français lors du Tournoi des Six Nations dans un entretien à Sud-Ouest mardi, Marc Lièvremont a tenu à apporter quelques précisions, mardi soir. «C'est vrai que certains propos méritent d'être nuancés. Vous savez très bien que ce n'est pas mon genre d'entrer dans la critique individuelle de manière publique», a notamment déclaré l'entraîneur du XV de France.
Dans les colonnes du quotidien régional, Lièvremont avait cité, au rang des déceptions du Tournoi, le pilier Lionel Faure, le deuxième ligne Jérôme Thion, le centre Florian Fritz et, dans une moindre mesure, le troisième ligne Imanol Harinordoquy. «Il n'y a rien de rédhibitoire», a expliqué Lièvremont, qui «assure compter sur tous ses joueurs» pour l'avenir. «Sur la charnière, j'ai simplement voulu dire qu'il y avait dans mon esprit une hiérarchie entre François Trinh-Duc, Lionel Beauxis et David Skrela», a ajouté Lièvremont, qui avait déclaré sur ce dernier qu'«à 30 ans, il ne progressera(it) plus», «comme (Jean-Baptiste) Elissalde.» (Avec AFP)
JPP REVIENS a écrit:Mieux vaut être le connard de service que le faux cul de base.
mika a écrit:[-X
JPP REVIENS a écrit:Mieux vaut être le connard de service que le faux cul de base.
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