par JRD » 26 Aoû 2008, 13:05
Bon les gars j'ai besoin de vos avis, remarques, commentaires etc... J'ai trouvé de super sources, mais j'ai eu du mal à faire un plan. C'est un brouillon, j'ai sans doute oublié plein de trucs, n'hésitez pas à pointer les manques, les incohérences etc...
merci d'avance
En gros je pars de toutes les contradictions entre football et bourse en montrant qu'il y a néanmoins pas mal d'outils pour les surmonter et que c'est surtout une question de positionnement ( ex Madrid "les clubs de foot ne sont plus des équipes mais des marques, löa question n'est pas de bien jouer sur le terrain mais de performer ds le merchandising" jorge Valdano). Si tu veux dépenser tous tes bénef ds les joueurs alors t'introduis pas en bourse.
Ensuite j'étudie les modalités et les clubs qui sont déjà allés en bourse, en tirant des lecons que je développe dans une troisième partie (ne surtout pas dépenser le pognon de la bourse ds des joueurs mais ds les infrastructures et le merchandising, encadrer la masse salariale car c'est le plus grand danger pour un club de foot_ ex Leeds)
I- Pourquoi les clubs de football peuvent aujourd’hui être considérés comme des entreprises
a. La maîtrise de l’aléa sportif
1- La diversification des ressources et le système de répartition des primes issus de la compétition pour limiter l’impact financier des résultats des matchs (étude des comptes de résultats/bilans des clubs de L1)
2- L’aléa sportif dans les faits : les mêmes clubs toujours en haut des classements, pourquoi ?
3- La maîtrise de l’incertitude liée au recrutement : application des options réelles au système des transferts
b. Des actifs intangibles délicats à gérer : les joueurs
1-La politique de transfert : un positionnement entre purement sportif et business à définir
2- Les tournées d’avant saison : des événements purement business en contradiction avec le sportif, la contrepartie à une diversification des revenus rendue nécessaire par la bourse ?
3- Les actifs de l’entreprise mis à disposition d’une autre entité quasiment gratuitement : les sélections nationales. Pourquoi le risque est de plus en plus couvert (indemnisation de la FIFA, des fédés, cas OWEN)
c. Des stakeholders particuliers au football qui diminuent l’attrait de l’investissement
1- Le législateur notamment en termes des droits des contrats peut changer la valorisation des actifs intangibles drastiquement (ex : arrêt Webster)
2- Les instances organisationnelles, ligue, FIFA, UEFA, fédérations, gèrent les règles du jeu de façon arbitraire et peuvent avoir des répercussions plus ou moins importantes sur l’activité (ex : « 6+5 », calendrier, négociations des droits TV)
3- Les agents, leur système opaque, les joueurs qu’ils imposent, la valeur qu’ils captent aux dépens de l’actionnaire (JF Bourg)
II- Les clubs de football et la bourse dans les faits
a. La loi et modalités
1- L’exception culturelle française et sa fin
2- Modalités d’introduction
3- Valorisation et investisseurs
b. Etude du comportement boursier en général
1- La corrélation aux résultats sportifs
2- Exemple de décorrélations/succés : Manchester United
c. Etudes des échecs
1- Dortmund
2- Leeds
3- AS Roma
III- Conclusions sur les échecs et les réussites : l’introduction est-elle souhaitable ?
a. L’écueil de la masse salariale doit être structurellement surmonté
1- Application de la loi de Baumol, loi de fatalité des coûts croissants au football
2- Comment alors lutter pour les meilleurs joueurs ? contexte concurrentiel exécrable avec investissement de mécènes (ex : Chelsea)
3- Politique de formation indispensable (Arsenal)
b. Les transferts de joueurs :
1- Le transfert « franchissement de palier sportif» ( Sonny Anderson à l’OL en 1999) est trop incertain
2- Quel positionnement adopter vis-à-vis de l’activité transferts (la vente récurrente des joueurs ne doit pas constituer le cœur de l’activité ,ex : Auxerre, Sochaux, comptes de résultats à l’appui)
3- La bourse permet toutefois une gestion plus organisée et transparente des transferts de joueurs
" Pendant longtemps, les clubs ont été gérés avant tout dans une optique sportive, quitte à acheter les joueurs à n'importe quel prix, commente Sébastien Lemonnier, cogérant du fonds Olympe (spécialisé dans le sport) chez Tocqueville Finance. Mais, depuis quelques années, les investisseurs professionnels qui sont entrés dans les grands clubs ont apporté de meilleures pratiques de gestion, ce qui contribue à expliquer l'amélioration de leur comportement boursier ". (Les Echos, octobre 2006)
c. L’investissement dans les infrastructures justifie l'introduction en bourse et donne des perspectives de développement
1- L’effet stade (affluence, recettes au guichet, performances)
2- Des stades multifonctions permettant de diversifier encore plus l’activité (restaurants, loges, cinémas, supermarchés… ex : OL Land, stade de Lille, modèle allemand)
3- Simulation : introduction des Girondins de Bordeaux pour la construction d’un nouveau stade (business plan)