JPP REVIENS a écrit:1. Dans la mesure où nous sommes dans la même compétition (les JO), il me semble que la comparaison exacte serait plutôt : vaut-il mieux 3 finales d'UEFA, ou un titre en UEFA ?
2. Dans ces JO (Pékin), nos favoris n'ont que très rarement confirmé, finissant au mieux 3ème quand ils pouvaient aller chercher l'Or. C'est ce qui fait (me semble-t-il) la différence avec Atlanta par exemple. Qu'un favori passe à côté d'une épreuve parce qu'il est battu par plus fort que lui, ou qu'il souffre physiquement suite à une blessure (Diniz) il n'y a aucune honte.
Mais sur ces JO, il me semble que beaucoup se sont troués mentalement.
1. Pas vraiment, dans la mesure où je faisais allusion aux lamentations sur le thème "pas un seul titre en 14 ans". Ca me fait suer, évidemment, que l'OM n'ait rien gagné pendant ce temps, mais je trouve exagéré de transformer ce constat en faillite et si j'aurais sans doute comme toi préféré une seule finale d'UEFA gagnée à la place de deux perdues, j'aime autant avoir vibré tout au long de deux belles campagnes de coupe d'Europe que d'avoir remporté une coupe de la ligue.
2. Là, je suis d'accord sur le constat, qui est objectif. Par parenthèse, le cas Diniz n'est sans doute pas simplement physique à ce que j'ai pu lire. Pas mal de sportifs français exceptionnels semblent s'être troués et avoir craqué mentalement, que ce soit avant les jeux (style Manaudou) ou pendant (style Riner). Après, on trouve aussi des gars comme Baala donnés favoris par les médias mais incapables de gérer une course, ou comme Estanguet, qui semble simplement avoir manqué de réussite et d'adresse...
Cela étant, le constat que tu dresses n'est pas une conséquence directe de la lecture des tableaux de médailles. Et c'est surtout ça que je veux dire : ces tableaux sont des indicateurs, plus ou moins intéressants (celui du CIO est àmha celui le moins intéressant) mais qui ne remplacent jamais une analyse fine.