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[Einstein]

puis, en effet il semble que fourcroy souhaite faire l'amour avec lui-même dans une certaine mesure, un désir narcissique de soi reflété chez l'autre, souligné par "il est difficile de me surprendre intellectuellement" (no offense fourcroy)...

Je n'ai pas dit "surprendre", mais "impressionner". Je crois être au contraire plutôt modeste (même si tu es plié de rire en lisant ça ).

Sur le narcissisme, je ne sais pas, tu as peut-être raison... même si j'espère que tu as tort. Si j'avais un profil purement narcissique, il me serait facile de chercher des femmes avides d'admiration ; or c'est justement ce profil qui ne m'intéresse pas. Cela dit, il y a toujours une part d'amour de soi-même dans l'amour de l'Autre.

On peut être sincère, respectueux des autres, modeste et ultra-narcissique. Je crois même qu'une certaine forme de narcissime peut être un réflèxe de protection, mais on dévie du sujet. Sagan (Françoise) disait en substance, comme d'autres avant elle, que c'est le reflet de soi chez l'autre qu'on aime le plus. Pour certains je crois que ce reflet doit être fidèle à son image (principe narcissique), pour d'autres, il doit être déformant faisant peut-être ressortir les désirs inavoués que l'on a enfoui en soi (principe d'admiration).
C'est pourquoi le cas de JPP est aussi fort intéressant

Au demeurant, moi non plus je n'ai pas trouvé la mère de mes gosses, même si les gosses, ça veut dire les couilles en québecois!

[fourcroy]

Einstein, développe si tu veux ; c'est intéressant.

[Einstein]

Einstein, développe si tu veux ; c'est intéressant.

Dans un Topic sur le sexe, et sorti de son contexte, cette dernière remarque peut être assez équivoque et donner de l'eau au moulin de JPP

Je ne sais pas s'il y a grand chose à développer. Il y a une évidence je crois en matière de relation homme-femme reflétée par cette conversation : un objet de désir ne coïncide pas toujours à un objet d'amour, et les raisons à cela sont toujours sujectives, propres aux yeux par lesquels on regarde l'autre. Quelque fois cela peut être dramatique : tu peux aimer quelqu'un et ne pas arriver à le/la toucher. Réciproquement, tu ne peux pouvoir entretenir une relation intime qu'à la condition où tu te convaincs à torts ou à raison d'éprouver quelque chose pour la personne. Certain(e)s arrivent, ou croient arriver, à déconnecter le cerveau du physiologique : le sexe devenant dans certains cas une pratique déviée d'un comportement sociétal réfreiné. D'autres conceptualisent
Il me semble que le seul point commun à tout cela réside dans le fait d'aller chercher chez l'autre, dans l'accomplissement d'un besoin au demeurant instinctif, primaire puisque engageant la survie de l'espèce (pourquoi prenons autant de plaisir à manger, boire, dormir et baiser... ?), quelque chose de satisfaisant, et peut-être combler un manque. Lorsque j'évoque le côté narcissique pour certains, cela peut être le reflet idéalisé de soi, une sorte d'égal au sens où ne peut être ton égal que ta propre personne. On peut prendre cela en disant que l'on recherche quelqu'un de spirituel, intelligent, quelqu'un que l'on respecte, que l'on estime... Dans le côté admiratif, cela peut être le fait d'aller chercher ce que l'on a pas en soi (une force de caractère, un don, une beauté, peu importe) ou alors ce que l'on a mais que l'on arrive pas à exprimer.

Je dois filer en réunion (et oui je bosse), pas le temps de terminer!

[carlosOM]

Einstein, je ne pense pas que JPP soit du côté admiratif, mais pas non plus du côté narcissique, car il recherche une personne se laissant dominer par sa personne et ses envies, donc la personne recherché est elle du côté admiratif, mais de quel côté faut il mettre JPP ?

Vivement le clonage, que les personnes narcissiques puissent baiser avec elle même.

Au fait, lolo à pris son rateau ?

[JPP REVIENS]

Nous ne sommes pas mardi.

[carlosOM]

JPP REVIENS, arf c'est vrai

[sillicate]

Vivement le clonage, que les personnes narcissiques puissent baiser avec elle même.

beurk, quelle horreur ( sans compter que tous les narcissique ne sont pas homos)

[fourcroy]

sillicate, c'est vrai que t'es narcissique.

[sillicate]

on peut etre narcissique, mais ne pas aimer se voir chez un(e) autre

[JPP REVIENS]

Je pense que le narcissisme, c'est avant tout la peur de ne pas être à la hauteur de l'image que l'on aimerait renvoyer.

L'image d'une sorte de "perfection" de soi, que nous ne parvenons jamais à atteindre. Je pense qu'une personne narcissique ne s'aime pas, dans la mesure où elle ne s'accepte pas telle qu'elle est, et souhaiterait sans cesse améliorer son image pour se rapprocher de son idéal.

[Einstein]

Je pense que le narcissisme, c'est avant tout la peur de ne pas être à la hauteur de l'image que l'on aimerait renvoyer.

L'image d'une sorte de "perfection" de soi, que nous ne parvenons jamais à atteindre. Je pense qu'une personne narcissique ne s'aime pas, dans la mesure où elle ne s'accepte pas telle qu'elle est, et souhaiterait sans cesse améliorer son image pour se rapprocher de son idéal.

Formellement, c'est le contraire de la définition du narcissisme, qui veut que l'on soit satisfait de soi au détriment des autres.

"PSYCHOL. Amour excessif (de l'image) de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte."

"PSYCHANAL. Investissement de la libido sur le Moi (qui est point de départ et de retour des investissements sur les objets d'amour extérieurs) et effort visant à rendre les actes et les représentations du sujet conformes aux images idéales du Moi. "

En revanche la définition psychanalitque colle parfaitement avec mon propos

[JPP REVIENS]

Donc en gros, j'ai raison, et tu me fais chier parce qu'en tant que psychologue, tu aimes bien avoir le dernier mot, enfoiré !

[JPP REVIENS]

Tout ça pour dire qu'on se prend beaucoup trop la tête pour une histoire de cul.

[Einstein]

Donc en gros, j'ai raison, et tu me fais chier parce qu'en tant que psychologue, tu aimes bien avoir le dernier mot, enfoiré !

JPP REVIENS, je ne suis pas psychologue...
... et en plus, t'as tort

[JPP REVIENS]

Tu ne vas quand même pas apprendre à un narcissique névrosé ce qu'est le narcissisme.

[Einstein]

JPP REVIENS, tu fais ce que tu veux avec ton kiki!






Juste, lis la définition du Littré avant, c'est tout!

[JPP REVIENS]

Les troubles de la personnalité narcissique:
Il s'agit d'un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie qui apparaissent au début de l'âge adulte et sont présents dans des contextes divers.

Le sujet (homme ou femme) a un sens grandiose de sa propre importance. Il surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport.
Est absorbé par des fantaisies de succès illimité et de pouvoir.
Pense être spécial et unique et pense ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens de haut niveau.
A un besoin excessif d'être admiré.
Pense que tout lui est dû et s'attend à bénéficier d'un traitement particulier et favorable à ses attentes.
Exploite les autres et utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
Manque d'empathie et n'est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins des autres.
Envie les autres (jalousie) et croit que tout le monde l'envie.
Fait preuve d'attitudes et de comportements hautains et arrogants.
Référence: American Psychiatric Association. DSM-IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Voir aussi: Trouble de la personnalité antisociale.

Si tu m'expliques que ça, c'est la définition d'un trop grand amour pour soi-même, je n'y comprends plus rien.

Le narcissique vit en décalage, et ressent un profond vide d'affection, d'estime (et non pas de respect) de la part des autres.
Ca n'a rien à voir avec un amour (même démesuré) pour soi.

[fourcroy]

Pour réfléchir, rien ne vaut les concepts issu de la psychanalyse. Le narcissisme y traduit un "investissement libidinal du moi qui se fait au détriment de l'investissement libidinal d'objet" (wikipedia), ce qui me semble mal coller avec l'attention à autrui.

L'idée fondamentale est que l'on recherche chez l'autre, comme tu l'as dit, à combler un manque. Ce n'est pas nouveau, Platon le disait déjà à sa façon. Il y a dans l'amour une recherche du paradis perdu, de la fusion avec la mère. En psychanalyse contemporaine, il y a d'excellentes analyses là-dessus de Jean-Marie Delassus, le fondateur de la maternologie.

Un point essentiel est le regard de l'autre, le fait de se sentir important, estimé car cela nous renvoie une image positive. La difficulté est de renouveler continuellement ce sentiment de conquête.

[Einstein]

"PSYCHOL. Amour excessif (de l'image) de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte."

"PSYCHANAL. Investissement de la libido sur le Moi (qui est point de départ et de retour des investissements sur les objets d'amour extérieurs) et effort visant à rendre les actes et les représentations du sujet conformes aux images idéales du Moi. "

Je te remets la déf du dico.

1/ les deux versions sont compatibles (ouf)
2/ les troubles que tu mentionnes, à mon avis, ne démontrent pas que la personne ne s'aime pas, au contraire, c'est un amour démesuré de soi dont naît une frustration constante

[JPP REVIENS]

Ce que je conteste totalement, c'est la définition suivante:

"PSYCHOL. Amour excessif (de l'image) de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l'autre, habituel chez l'enfant, courant chez l'adolescent, compensatoire chez l'adulte."

On en viendrait à penser que le narcissique se suffit à lui-même, et peut très bien vivre seul, ce qui est absolument faux.

Le narcissique n'existe justement que par les autres, leur regard et leur attention.