Dédé de Rocca, je compatis... ton attitude est très belle (vouloir son bonheur...), mais rester trop près d'elle, c'est un peu du masochisme, je pense. et c'est presque normal, je dirais : quand on perd quelque chose de si important, on peut avoir
envie de le sentir passer, envie que cela fasse mal -- comme pour justifier a posteriori que ce que l'on a ressenti pendant des années était bien réelle. on peut avoir l'impression de
mériter la douleur d'une période de deuil plus ou moins longue. mais à un moment, il faudra en effet tourner la page...
un truc que je me suis toujours dit que je ferais si un jour je me retrouvais dans ta situation, ou une situation similaire de douleur / déprime / abandon : je prendrais des vacances (éventuellement une année sabbatique ou quelque chose comme ça) et je partirais loin, à l'aventure, seul. couper les ponts (momentanément au moins) non pas seulement avec la personne qui te manque, mais avec tout ce qui t'est familier. parce que j'imagine que même si tu essayais de la tenir à distance et de "l'oublier", ou plutôt de te reconstruire une vie sans elle, si tu restes au même endroit, à faire les mêmes choses, à voir peu ou prou les mêmes gens que tu voyais avec elle, tout cela ne pourra que te la rappeler, et te faire ressentir son absence...
d'où cette idée selon laquelle le mieux est peut-être encore de partir pendant un bon moment (un mois, six mois... selon ce que permet ton boulot, quitte à demander un arrêt maladie à gob), vers un endroit qui ne ressemble à rien de ce que tu connais, et surtout à rien de ce que tu as connu avec elle. mais bon, peut-être que ça semble irréaliste ou inefficace à d'autres gens, je sais pas. en tout cas courage -- la survie et la reconstruction sont douloureuses, mais ne sont sûrement pas inatteignables !
Balthazar, c'est vrai toute cette histoire ou tu nous fais marcher ?
quand j'ai vu ton pseudo je croyais que tu en avais changé parce que je, je sais pas, tu étais allé à une thérapie de groupe et qu'on t'avait dit qu'il fallait laisser ton identité "d'ami du JB" derrière toi et donc entre autre changer de nom, ou quelque chose comme ça
juste, à propos de cette histoire d'aller fouiller dans les MPs de son compagnon / sa compagne : mon meilleur pote a un jour eu des soupçons sur la fidélité de sa copine, qui était à l'étranger pour un an dans le cadre de ses études ; elle lui assurait qu'elle n'était avec personne, qu'elle était folle amoureuse de lui, etc.
un jour, après plusieurs épisodes suspects, il s'est résolu à faire quelque chose qu'il avait absolument honte de faire : il a "enquêté". je vous passe les détails techniques, en tout cas il est tombé sur un blog qu'elle tenait, où elle racontait par le menu ses aventures sessouelles à l'étranger, notamment avec plusieurs gars de son école qui étaient partis avec elle et que mon pote connaissait un peu...
bref, il avait tellement honte qu'il ne lui a jamais dit qu'il "savait tout", qu'il "avait tout découvert", etc. il a attendu qu'elle rentre et là il lui a juste dit qu'il n'était plus sûr de ses sentiments et qu'il valait mieux qu'ils arrêtent -- en gros il a pris sur lui d'avoir le "mauvais rôle" en cassant avec elle alors que c'était elle la sal... la vilaine.
bref, tout ça pour dire que c'est en effet assez immoral de "fouiller" dans le dos de son compagnon, mais que parfois (je veux dire dans ce cas précis, hein, ce n'est pas du tout ma philosophie de la vie) la fin justifie les moyens : si tu découvres quelque chose en fouillant, qui est le plus fautif : celui qui a fouillé ou celui qui a trompé ?
mais bon ici rien à voir, puisqu'il ne s'agit pas de tromper, mais juste de discuter -- mais il ne faut pas dire non plus que la faute est entièrement sur elle (malgré toute la sympathie que j'éprouve en lisant les posts de Balthazar) : certes elle n'avait pas à l'espioner, mais on peut comprendre qu'elle soit énervée qu'il ait parlé d'elle en des termes peu élogieux...
[edit : on me dit dans l'oreillette que je ne suis pas lisible, alors je rajoute des espaces]