Guevara10, le truc qui me vient tout de suite à l'esprit quand je vois ton sujet, c'est qu'on ne désire pas forcément ce qu'on veut. ex : je désirerais me mettre une bonne mine ce soir mais je veux pas parce que demain matin je dois me lever à 5h pour aller au taf. mais je risque de le faire quand même, d'ailleurs. ou alors, je désire me taper la soeur jumelle de ma copine mais je veux pas parce que ça créerait de légères tensions dans le couple. mais peut-être que je me laisserai tenter quand même. y a platon qui parle exactement de ça dans un de ses dialogues, mais je n'arrive vraiment plus à me souvenir duquel... (google platon + désir si cette piste t'inspire et que tu n'as pas de souvenir d'avoir abordé ça en cours)
autre piste, tu peux adopter une perspective kantienne, si tu en as un peu entendu parler en cours. en (très très) gros (avec plein de simplifications abusives mais on peut pas en exiger plus en terminale), en ce qui concerne ton sujet : le jugement moral et le désir sont des concepts qui ne touchent pas à la même dimension de l'homme. le désir est du côté du "phénomène" (pour reprendre la terminologie de kant), c'est à dire en gros de la réalité physique de l'homme. le jugement moral est lui du côté de "l'être en-soi" (c'est à dire en très très gros là encore, un homme considéré sans les accidents de la matière). ces deux dimensions de chaque homme ne sont que deux faces de la même pièce, deux aspects de la même réalité, mais il y a un décalage entre les deux ; d'où le décalage entre le désir et le jugement. zut, je sens que j'ai pas été clair...
sillicate a écrit:thèse antithèse, synthèse, c'est tout ce qu'il y a à savoir, avec ça , tu t'en sortira toujours.
hmm, encore faut-il bien comprendre le fonctionnement d'un tel plan, qui doit montrer une véritable
progression dans la réflexion, et qui malheureusement, sinon, se transforme le plus souvent en
1. oui
2. non (sans transition)
3. ni-vu-ni-connu-je-t'entube
le problème étant qu'en général, les profs connaissent, et qu'il n'apprécient pas (sauf exceptions bien sûr, et c'est leur droit le plus strict) de se faire entuber.
je répète : l'important, c'est qu'il y ait une
progression dans la réflexion ; or l'esprit (n'en déplaise à hegel) ne fonctionne pas toujours sur le mode thèse-antithèse-synthèse. il ne faut pas non plus se focaliser sur les sacro-saintes "3 parties" : il en faut 2,3 ou 4 ; selon les sujets et surtout selon le chemin pris par ta réflexion !