Modérateur: Modérateurs
fourcroy a écrit:Mika, pour la piste d'athlé, c'est à peu près indispensable si tu veux faire un test de VMA. Sinon, c'est utile une fois par semaine, mais pas nécessaire. Un parcours plat mesuré (genre marquage des kilomètres) est aussi utile, mais pas vital non plus. On peut courir avec un accéléromètre fixé à la chaussure et au poignet qui renseigne sur la vitesse instantanée, ou encore au cardiofréquencemètre, ce qui est moins précis, mais bon...
A titre personnel, je fais les séances de vitesse sur piste, et le reste n'importe où, je n'ai pas acheté d'accéléromètre et j'utilise le cardio uniquement pour les sorties longues et lentes.La Rhune : Mi-Août.
Le Marathon du grand Toulouse : 26.10.08
Ca colle. Tu as le temps de préparer le marathon.Quand je dis sortie longue pour moi, c'est environ 1h30 max.
C'est bon à savoir, parce qu'une sortie dite longue, c'est minimum 1h40/45. Pour la Rhune, tu n'en as pas besoin. En revanche, pour le marathon, il faudrait que tu trouves le temps d'aller une fois par semaine jusqu'à 2h - 2h20.Mais je me calque pas trop sur le temps, je préfère parler en distance.
Amha, c'est une erreur. C'est justement le temps qui compte, pas la distance. Même pour préparer un marathon, qui se réfère à une distance.
Pour la Rhune, c'est donc en aller-retour ? Parce que la descente se travaille aussi... J'arrive à faire des perfs raisonnables en montagne bien que je sois un grimpeur lamentable parce que je descends bien.Semi j'en sais rien, jamais fait. La dernière fois, j'ai fait 9kms uniquement sur bitume, en 50 min. en ayant fait 30kms de VTT la veille le long de cours d'eau mentionné plus haut, un fun-foot l'avant veille et un footing court (40min' je crois) l'avant avant veille.
Euh, oui, mais là je parle pas de temps à l'entraînement, je parle de temps pour une course à donf. Il est hors de question de faire à l'entraînement ce qu'on envisage de réaliser en compétition, sinon, on se flingue. Par exemple, pour un marathon, faire 3*5km à allure marathon, pauses de 2' de footing entre les répétitions, c'est déjà une grosse séance !
Pour la Rhune, sur 4 séances, je dirais grosso modo :
- 1 séance technique, avec travail de côte ou de descente
- 1 séance de travail de la VMA (c'est du fractionné court)
- 1 footing tonique
- 1 footing tranquille
fourcroy a écrit:Dernier point : la fcmax théorique n'a rigoureusement aucun intérêt, parce que la variabilité est grande d'un individu à l'autre. Pour te dire, je cours le marathon à 95% de ma fcmax théorique. Si c'était ma vraie fcmax, je serais ou bien mort, ou bien dans le livre des records... Si tu veux travailler en fc, tu dois la mesurer par un test.
calabrais a écrit:Cela dit, rien ne prouve que tu ne postes pas de l'au-delà
Plus sérieusement, je confirme ton propos : J'ai une FCM théorique de 179 et je suis déjà monté à 195 et 198 (une fois sur le demi-cooper justement, une autre fois lors d'un 10 km que j'ai fini au sprint).
Mika, pour mesurer ta FCM tu as aussi le célèbre "test du chien" : tu vas faire un footing en passant devant la maison de ton voisin nostalgique du IIIème Reich, celui dont le portail est cassé et qui a un Pittbull nourri au yaourt. Record assuré
calabrais a écrit:pour mesurer ta FCM tu as aussi le célèbre "test du chien" : tu vas faire un footing en passant devant la maison de ton voisin nostalgique du IIIème Reich, celui dont le portail est cassé et qui a un Pittbull nourri au yaourt. Record assuré
fourcroy a écrit:Le travail de la VMA.
Une fois par semaine pour la développer, une fois par quinzaine pour entretien. Le principe est de travailler longtemps à une intensité proche de la VMA (allure que l'on peut tenir de 4' à 8' à fond). Pour ce faire, on fractionne. Toutefois, il est important de maintenir une forte sollicitation cardiaque pour que les répétitions rapides utilisent tout le potentiel de consommation d'oxygène (ce qui est le but du jeu - travailler en sollicitant à fond la filière aérobie). C'est pourquoi les pauses de récupération sont courtes - le coeur redescend de 10 à 20 pulsations, pas plus. Ces pauses doivent être actives (course lente) parce que cela permet de brûler les lactates produits pendant la phase rapide. Or le but étant un travail aérobie, il ne faut justement pas produire trop de lactates (et en plus, ça fait mal...)
La durée d'une séance de VMA est de 20 à 25 minutes, récupérations comprises. Au début, on peut faire un peu plus court pour s'habituer. Ce à quoi il faut ajouter impérativement un bon échauffement et une phase de retour au calme, l'échauffement étant constitué d'un footing tranquille d'une vingtaine de minutes avec quelques accélérations, le retour au calme d'un footing lent de 10' à 30'.
Sur terrain plat non mesuré, voici des séances (les durées entre parenthèses correspondent aux récupérations) :
- 30"(30") à faire 9 à 12 fois, 1' récup., puis on recommence.
- 45"(35") à faire 7 fois, 1'15 récup., puis on recommence.
- 1'(1') à faire 5 fois, 45"(30") à faire 5 fois, 1' récup., puis 30"(30") encore 5 fois
- 1' (40") à faire 7 fois, 1' récup., 45"(30') à faire 8 fois.
Bref, tu auras compris le principe... Avec un peu d'expérience, tu trouveras la bonne vitesse. Ce sont des séances astreignantes. C'est dur au bout de peu de temps, mais on doit tenir. Si tu ne tiens pas jusqu'au bout, c'est que tu vas trop vite. Si tu as des courbatures, idem. Si tu ne te sens pas en déficit respiratoire au bout de 10 minutes, c'est que tu vas trop lentement.
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