un petit moment que je ne suis pas revenu sur ce fil, et pour cause je ne courre plus à cause de mes tendons, et d'une flemme aiguë
. Bilan de la saison, moins de 200 bornes au compteur, les deniers lors de l'ardéchois trail de fin avril. Depuis? rien.
le truc c'est qu'en début d'année je m’étais inscrit à l'Xtrail de Courchevel. Une belle boucle de 54 km, pour 4400D+, soit une pente moyenne de 16% . une belle connerie quoi
bref, je me retrouve samedi soir à Bozel, dans une super chambre d'hotes avec un pote. Je suis naze, m'etant couché le matin même à 7h plein de chouffe. Mais bon, le coin est sympa, alors on boit l'apéro avec d'autres coureurs et VTTistes présents. Couché à 23h ( réveil prévu à 02h
) mais le sommeil ne vient pas. En fait je commence à flipper grave, j'ai pris le truc par dessus la jambe et je pense que je vais ramasser. Ma crainte: ne pas passer la 1ère barrière horaire, et me faire chambrer pour le reste de ma vie.
Le départ (intimiste, à peine 270 partants) se fait à 4h du mat. Dré dans le pentu, mais en montée. On part direct sous les tremplins de saut à ski du Praz à Courchevel, autant dire que ça monte fort. En effet, au bout de 13 bornes, la montre affiche déjà 1600 D+. C'te violence
Paradoxalement pour moi tout se passe bien. Bien entendu j'ai super mal aux tendons, mais je suis bien, et j'ai grave envie. Ça me manquait ces conneries.
Dès le début j'ai laché mon pote, je passe les 3 premières barrières horaires avec une bonne marge. A la 3e barrière, je commence vraiment à ne plus sentir mes tendons, je décide donc de prendre l'itinéraire de délestage. Je serai donc finisher, mais avec une pénalité de temps. Je demande donc au mec de l'orga comment faire pour prendre ce délestage. Le mec hallucine, vu que je suis large sur la barrière horaire. C'est un peu la confusion, on me dit dans un 1er temps d'abandonner et de rendre mon dossard, puis on annule mon abandonner et me redonne le dossard. Finalement, on me dit que c'est bon mais qu'il faut attendre un peu avant de repartir le temps que la barrière horaire soit passée. Bref, j'attends 45 minutes avant de pouvoir recourir. Je me gèle bien les miches
Finalement on repart à plusieurs coureurs, mais très vite l'idée de se tirer la bourre reprend et c'est chacun pour sa tronche. Je finis très bien, en me faisant bien mal mais la tête a envie. Je suis super content d’avoir pu terminé, j'y croyais pas au départ. Je termine donc avec 46 km au compteur, 3200D+, en un peu moins de 9 heures.
L'organisation est bien huilée, douche chaude à l'arrivée, kiné, repas, rien ne manque.
Une superbe course, même si la brume nous a parfois empêché d'en prendre plein la vue.
Quelques photos pour finir: