, je je sais pas où il a pris son laïus, mais le-dit laïus dit pas mal de conneries...Premièrement, le pourcentage de VMA que l'on peut tenir dépend de l'endurance du coureur (OK, ça rentre dans les fourchettes) mais surtout de la durée de la course et pas du tout de la distance. Qui peut croire qu'il soit équivalent de tenir 90% de VMA - donc une même intensité - sur 10 km en 30' et sur 10 km en 1h ?
Deuxièmement, il est déconseillé d'utiliser le cardio en compétition. Enfin, on peut l'utiliser comme information pour analyser sa course après coup, mais il faut se garder de s'en servir comme régulateur d'allure. Le rythme cardiaque est une donnée hautement variable selon l'individu, déjà, mais aussi pour le même individu selon divers paramètres, comme son degré de fatigue, le fait de savoir si son corps est occupé à des activités digestives ou pas, la température extérieure, le stress, etc. En particulier, le jour de la compétition, on peut très bien se retrouver à 90% de fcmax avant même d'être parti, ou presque, juste du fait du stress, de l'excitation... et du cardio des autres coureurs qui rentrent en interférence.
La fréquence cardiaque varie aussi énormément à même allure en cours de séance ; elle est plus élevée à l'échauffement ainsi qu'à la fin de la séance, où l'on observe une dérive cardiaque après une activité intense.Le cardio est un indicateur intéressant, abstraction faite des variations diverses et variées. Pour le reste, le chrono est bien plus fiable.
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La dose, c'est 2*10 avec 1' de récupération entre les deux séries de 10. Et, j'insiste, pas 3' entre chaque répétition, mais une trentaine de secondes ou un peu plus (tu perds en gros 10 à 15 pulsations, pas plus, c'est ce qui rend la séance dure car tu restes tout le long à un haut niveau de sollicitation cardiaque). Tu dois être fatigué à la fin, mais tu dois tenir les temps (si tu fais le premier en 39" et le dernier en 43", c'est pas bon).
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