flashylami a écrit:JPP REVIENS, au dela de me trouver des objectifs j'aime courir.
Veritablement.
Je me fais pas chier, je pense a pleins de trucs et je me sens bien.
Quand je cours j'ai que des bonnes pensées, je stresse pas.
J'éprouve ça aussi quand je cours. Je trouve que c'est un sacré antidépresseur, ce qui est paradoxal quand on sait le lien étroit qu'on entretient avec la douleur quand on court.
On est dans un état presque second, on trouve un rythme régulier et on résiste, on se familiarise avec cette douleur (épaule, ventre, cuisse, mollet, adducteur, ça varie) qui nous devient tellement familière qu'on va la chercher quand elle n'est pas là.
Et après l'effort, on a beau avoir les jambes lourdes, on se sent curieusement plus légers, plus posés, débarrassés de toute nervosité.
Par ailleurs chapeau les gars pour être allés au bout de cette épreuve. J'ai beau aimer courir, je ne pourrais jamais faire ce que vous avez fait. A ce niveau-là, c'est de la torture! Si Klaus Barbie avait imposé ça à Jean Moulin, il aurait balancé son réseau, ses amis et aurait même donné l'adresse de ses parents.