jeanfred a écrit:faut bien qu'il gere son effort, mais s'il se sent bien, et qu'il peut suivre fourcroy, pourquoi s'en priver?
Difficile de donner un conseil conduisant de manière plus sûre à l'abandon.

JPP a raison. Je peux fort bien finir derrière Flashy (ce qui serait impossible sur Marseille-Cassis, par exemple), je peux être contraint d'abandonner. Cela étant, si Flashy me suit au départ, le gros problème pour lui, c'est qu'il y parviendra sans difficulté. Je partirai autour de 11 km/h, une allure qu'il peut soutenir un très long moment. Sauf qu'au passage au marathon (à Millau, on commence par une boucle de 42 km), il sera crevé, qu'il marchera au 50ème et abandonnera peu après.
Les efforts d'endurance longue - ce qu'on appelle l'ultra - sont dominés par les vétérans. Le week-end dernier, c'est un gars de 50 ans, Jean-Marc Bordus, qui a remporté les 24 heures de Saint-Maixent avec plus de 260 km, une perf qui lui aurait permis de terminer au pied du podium sur un championnat du monde. Avant tout parce que ces efforts intéressent peu les jeunes, c'est vrai. Mais aussi parce qu'ils demandent beaucoup d'expérience, une connaissance aigüe de soi et de son corps et une longue accoutumance. A part ça, Flashy, j'ai commencé à 35 ans.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury