JPP REVIENS a écrit:boodream a écrit:JPP REVIENS a écrit:Ou bien ne faites ni prof ni chauffeur de bus.
Faites un vrai boulot, avec du stress, des risques économiques, et une rémunération autrement plus intéressante.
Oui, bossons tous à France Télécom, une vraie bonne boite avec des couilles et des cordes.
L'argument est excellent, dans la mesure où le taux de suicide chez les salariés de France Telecom est sensiblement similaire à celui constaté dans n'importe quelle grande entreprise.
C'est une magnifique démonstration d'intoxication médiatique et d'incompétence en communication des PDG avec une formation d'ingénieur.
Je ne visais pas France Télécom mais ta remarque que je trouvais assez terrifiante, je suis désolé de le dire comme ça. Parle de l'enthousiasme d'entreprendre, de la passion, de l'investtissement personnel, de la récolte des fruits semés. Tu auras toute mon adhésion.
Dire basiquement: fais un métier plus stressant avec de la prise de risque tu gagnera plus, je suis désolé, je trouve ça réducteur au possible. Ce que tu affirmes n'est pas contestable en soi, par contre c'est déplorable de ne pas voir le poblème plus largement. Si tu as raison, et que France Télécom ( qui est bien un environnement particulièrement pourri, en témoignent de nombreux témoignages datant déjà du début des années 2000, mais lire, c'est pas rentable, c'est un truc de profs touusa, je sais) c'est bien la grande entreprise lambda, alors ça prouve juste que le monde du travail est juste le plus grand problème sociétal que nous ayons. Au lieu de nous faire chier sur l'âge de la départ à la retraite, on devrait vraiment essayer de mieux vivre au travail. C'est pas avec des arguments type: "deviens monomaniaque et construis-toi une vie de con, tu gagneras plus", qu'on va avancer. Si on se sentait bien, si on ne souffrait pas, si le travail était gratifiant ça réglerait en partie le souci des retraites et aussi celui du mal-être en entreprise (tous les gens broyés ne se suicident pas, too bad, tes statistiques étaient toutes jolies). Les syndicas ont une énorme part de responsabilité là dedans je trouve. Les petits avantages acquis étant sans doute plus vendeurs que la question abstraite de l'épanouissement personnel.