Modérateur: Modérateurs
jeudi, 14 juillet 2011 à 00:05
Rediffusions :
30.07.2011 à 00:10
Elle s'appelait Scorpion
(Japon, 1972, 85mn, VOSTF)
ZDF
Réalisateur: Shunya Ito
Image: Hanjiro Kikuchi
Musique: Shunsuke Kikuchi
Montage: Osamu Tanaka
Acteur: Fumio Watanabe, Kayoko Shiraishi, Meiko Kaji, Yukie Kagawa
Auteur: Fumio Kounami, Hiroo Matsuda, Shunya Ito nach dem Manga von Tooru Shinohara
Production: Toei Company
VOST 16 / 9
Dans une prison pour femmes, Matsu et ses codétenues sont humiliées par leurs geôliers. Un cocktail délirant de sexe et de violence, d'une incroyable beauté plastique. Pour public averti.
Matsu est enfermée à perpétuité dans une prison pour femmes. Comme ses compagnes de cellule, elle subit quotidiennement tortures, viols et humiliations de la part de ses gardiens. Mais Matsu ne se laisse pas faire. C'est une détenue féroce et inflexible, à qui ses agressions fulgurantes ont d'ailleurs valu le surnom de Sasori (scorpion). Le directeur de la prison a fait de son cas une affaire personnelle, bien décidé à briser la jeune femme par tous les moyens. Mais lors d'un transfert, Sasori s'évade avec six détenues. Une longue et terrible traque commence...
Sexploitation
Perle rare du cinéma érotique japonais, Elle s'appellait Scorpion est le deuxième opus - le meilleur ! - d'une incroyable série ayant pour héroïne une jeune femme mutique, sensuelle et ultraviolente. Tout au long de cette saga délirante, Sasori subit les pires outrages pour finalement triompher de ses ennemis, spécimens monstrueux de la gent masculine. À la fois film de prison de femmes, film de fantômes, film gore (un bon mâle est un mâle empalé au niveau de ses attributs), film de vengeance et western manga, Elle s'appelait Scorpion convoque une multitude de genres de l'extrême, tout en offrant au spectateur des échappées pleines de poésie - un spectre récitant façon kabuki les forfaits qui ont conduit chacune des évadées en prison, Sasori partageant son couteau avec le fantôme de ses anciennes codétenues... Son succès, le film le doit autant à la formidable mise en scène de Shunya Ito (il y a au moins une idée par plan) qu'au charisme de Meiko Kaji, icône du cinéma japonais des années 70, aux yeux perçants et électriques. Un regard terrifiant, empli à la fois de colère et de défiance, qui fait de Sasori une femme toujours debout, même sous le joug du mâle.
jeudi, 30 juin 2011 à 00:30
Rediffusions :
16.07.2011 à 02:15
Tokyo X Erotika
(Allemagne, Japon, 2001, 77mn)
ZDF
Réalisateur: Takahisa Zeze
Image: Koichi Saito
Musique: Goro Yasukawa
Montage: Shoji Sakai
Acteur: Eri, Mariko Naka, Mayuko Sasaki, Takeshi Ito, Yota Kawase, Yuichi Ishikawa, Yumeko Sasaki
Auteur: Takahisa Zeze
Production: Kokuei Company, Shintoho Company
Producteur: Kazuto Morita, Kyoichi Masuko, Nakato Kinukawa
VOST Stéréo
Les destins croisés de jeunes Tokyoïtes marqués par le sexe, la violence et la mort.
1995. Kenji meurt dans l'attentat au gaz sarin du métro de Tokyo. Juste avant de mourir, il repense à une phrase prononcée par son ex-petite amie Haruka : "Qu'est-ce qui dure le plus longtemps : le temps avant la naissance ou celui après la mort ?" Il ignore que, après leur séparation, la jeune femme a commencé à se prostituer. Haruka se glisse aussi parfois la nuit dans l'ancien appartement de leurs amours, où habite désormais un autre couple. Deux ans après Kenji, elle est assassinée par un client dans un hôtel. En 2002, alors qu'ils sont tous les deux morts, Kenji et Haruka se rencontrent à nouveau...
Eros et Thanatos
Le pinku eiga, ou "film rose", a été au Japon un véritable vivier de talents. Considéré comme l'un des héritiers du genre, Takahisa Zeze signe avec Tokyo X Erotica l'une de ses oeuvres les plus abouties. Un film érotique et métaphysique construit autour de cinq histoires peu ou prou entremêlées, qui s'achèvent toutes par une copulation avec la mort. Où il est question de sexe, de politique, de l'existence de Dieu et de comment vivre dans un monde où les pistolets à eau peuvent tuer et où chacun peut tordre les cuillères par la pensée.
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